jeudi 21 mars 2024
mercredi 20 mars 2024
Le second Albaserrada pour Bellegarde
Il s'appelle HOLANDÉS. Il porte le nº 32 du "guarismo" 2022. Il a 2 ans et 3 mois. Il descend du fameux LABORIOSO gracié à la Maestranza de Séville en 1965.
Il sera combattu par un des deux vainqueurs du Bolsín (apprenti torero) organisé par la Coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard ce samedi 23 mars dans les arènes de Bellegarde.
Les qualifications ont lieu à 13h30 et la finale à 16h00 (entrée libre et gratuite)
lundi 18 mars 2024
Hortezuelo, un des Albaserrada pour Bellegarde
Il est de pure origine Pedrajas.
jeudi 14 mars 2024
Souscription : Nimeño II, un nîmois dans l'arène
Nimeño II et Torrito.
Admiration éternelle.
Ci-dessous, un mot des amis Joël Bartolotti et Jean-Charles Roux, qui ont écrit un superbe ouvrage sur le héros de nombreuses générations d'aficionados nîmois (et moins nîmois ...) : NIMEÑO II.
dimanche 10 mars 2024
Bucéfalo, un Seigneur à Mirandilla
Un Seigneur dans les prairies de MIRANDILLA.
BUCÉFALO, Nº 27, G. 20 sera très certainement lidié près de Madrid ce printemps.
Il portera haut et fort le fer et la devise d'ALBASERRADA.
A suivre ...
Photón de l'ami VICTOR PALMAR :
https://www.instagram.com/p/C4Qs9_1iWHO/?igsh=Mnd0MmNxNXNmNWNp
RETADOR EL ALBASERRADA
Prematura primavera que eclosiona vivazmente colmando de tonalidades y existencia las dehesas de esta baja Andalucía. Entre los frondosos y primaverales cercados de Mirandilla, todo un SEÑOR en mayúsculas nos reta al sorprenderse de nuestra presencia.
(Bucéfalo n°27 imponente toro del Marqués de Albaserrada esperando en su cercado a ser lidiado esta temporada, ojalá y así sea)
Dar las gracias por todo al conocedor de la ganadería Fabrice y a la señora ganadera Maruchi.
#mirandilla #marquesdealbaserrada
#integridad #retador #bucefalo #temporada24 #bajaandalucia #SEÑOR #TORO
dimanche 3 mars 2024
Fabrice Torrito parrain de la Primavera de la Tauromachie 2024
jeudi 29 février 2024
Marqués de Albaserrada dans les analectes de Campos y Ruedos nº 100
Ça faisait plaisir de
revoir Fabrice. De revenir à Mirandilla. La journée avait été belle. Le ciel
était demeuré bleu. Il rougissait maintenant. Au bas d’une rue en pente, à la
sortie du bourg, l’appartement était immense et agréable. On passerait deux
nuits ici. Fabrice nous avait donné rendez-vous dans un bar de Gerena. Après la
bise, tout le monde a pris place sur la terrasse. On a commandé des bières. Moi
du vin. Fabrice était ému. Il a très vite déclaré que le moral n’était pas au
beau fixe. Il a dit ça avec une infinie délicatesse. Sans aucune obscénité Il
aurait pu ne rien dire. Garder tout ça pour lui. Il avait juste besoin de
libérer les voix intérieures qui faisaient gronder l’orage en lui. Il arrivait
au bout du chemin de sa vie de mayoral. On a répondu que non. On ne
voulait pas entendre ça. Il a évoqué l’âge, la retraite qui n’était plus un
mirage pour lui, les difficultés avec la ganadería, les nouvelles
réalités d’un monde rural grignoté par des enjeux nés ailleurs. Les terres
agricoles devenaient des champs de panneaux solaires dans le coin. Les toros s’échappaient
parfois des enclos. L’un d’eux avait chargé un cycliste sur la route ou une
bonne femme, je ne me rappelle plus. Et puis il fallait les vendre les toros.
Les Albaserrada, les Pedrajas, que pas grand-monde ne voulait affronter. Des
commissions passaient, trouvaient ça très joli, souriaient puis se barraient
voir ailleurs si la duración, la humildad et la classe n’étaient pas affichées
sur un code-barre tatoué sur les incontournables fundas. Il ne l’a pas dit
ainsi parce que Fabrice ne dit pas les choses ainsi.
Le lendemain, après avoir posé les crotales à Capitán, au milieu d’une cerca de cuatreños, ça allait mieux. Il nous l’a dit comme ça. Il n’avait pas besoin d’en dire plus. Je l’ai regardé observer ses toros. Il savait lequel serait plutôt noble. Il disait que celui-là, là-bas, celui qui restait seul, serait difficile à embarquer. Qu’il allait lui donner du fil à retordre. Devant nous est passé le prototype même du Pedrajas. Avec ses arcades gonflées, on aurait pu le prendre pour un Tulio. Fabrice était à sa place. C’est déjà une victoire d’être à sa place dans la vie. On croise tellement d’autres êtres humains qui n’y arrivent pas. Des fois, ça rend triste de constater toutes ces sorties de route. Fabrice n’avait pas dévié. Je l’observais du coin de l’oeil en faisant des blagues sur la concurrence photographique. Je me suis moqué de ceux qui s’allongeaient dans l’herbe. Je me suis allongé cinq minutes après. Un vent léger faisait onduler ses cheveux. Un sourire discret ponctuait chacun de ses mots livrés dans une demi tonalité, presque murmurés. Il faut tendre l’oreille pour entendre Fabrice. Je me suis fait la réflexion que c’était une clé de la transmission. Tendre l’oreille c’est rester sur le qui-vive, c’est écouter vraiment. Le coucher de soleil est devenu nuit. La nuit a pris son temps. On a écouté Fabrice. De faibles lumières éclairaient des recoins de Mirandilla. Des têtes de toros faisaient pousser des ombres sur les murs. Rien n’était inquiétant. Les ombres, les rais de lumière, la silhouette vieillie de la marquise, les livres jaunes, les bruits de la campagne dehors et les mots bleus de Fabrice donnaient la sensation de contempler la peinture de l’apaisement.