lundi 30 septembre 2019

Le retour du taureau qui assure des garanties de futur ...


Traduction de l'article d'Antonio Lorca dans le journal El País, au sujet de la corrida concours de Madrid du 15 septembre dernier :

Javier Cortés et Golfo


La corrida concours d’élevages qui s’est déroulée le dimanche 15 septembre dans les arènes de Las Ventas de Madrid fut un grand spectacle; anachronique, déphasé, à l’ancienne,  mais un spectacle tout de même quant à la présentation des taureaux, la résurrection de la phase des piques, et l’art de toréer, l’engagement irréprochable de tous les acteurs qui ont fait le paseo ce jour-là.
Ce fut une représentation d’une autre époque, un voyage dans le temps, un film de la tauromachie de nos grands-parents, débordante d’intérêt, émotionnante, frappante.

Il n’y eut pas de triomphe, mais peu importe; il n’y eut pas de faenas artistiques, ni danses de vedettes modernes. Il y eut des taureaux aux cornes impressionnantes. Certains allèrent au cheval de pique avec alégresse et poussèrent avec avidité. Il y eut des taureaux qui poursuivirent aux banderilles et developpèrent énormément de difficultés lors de leurs lidias et surtout lors de la phase de muleta. Comme cela devrait d’ailleurs toujours être le cas …

Evidemment, ce n’étaient pas des taureaux artistes, ni adoucis, ni d’une telle noblesse qu’ils en paraissaient idiots. Non! C’étaient simplement des taureaux. Et il est clair que cette espèce animale présente des difficultés, parfois très complexes, aux braves qui ont le courage de les affronter.
Prenons l’exemple de Javier Cortés qui a été sérieusement blessé. Personne ne pourra douter de son statut de héros, du respect et de la reconnaissance que méritent tous les véritables toreros, comme l’a démontré ce madrilène, pour qui la profession s’avère particulièrement ingrate.

La corrida concours fut un hommage au taureau, parce qu’il a été, pour une fois, le véritable protagoniste, rôle qu’on n’aurait jamais dû lui ôter au bénéfice du torero.

Il y eut peu de gens dans les gradins, normal me direz-vous. C’était un spectacle d’une autre époque, pour amants du taureau, pour ceux qui croient que sans le taureau rien n’a d’importance. On sait qu’actuellement, ce sont les toreros qui dominent le milieu, et ce sont eux, aidés des autres acteurs de la profession qui s’ingénient à faire disparaître du panorama l’animal sauvage et encasté qui donne pourtant toute la vérité à la corrida.

Autre exemple explicite. Il y a quelques jours, a été présenté à la Real Maestranza de Séville, le festival qui se célébrera le prochain 12 octobre au bénéfice des œuvres sociales des confréries du “Baratillo” et de “la Esperanza de Triana”. Y sont annoncés Diego Ventura, Morante, Manzanares, Cayetano, Pablo Aguado et le novillero Jaime González Écija. Et bien la provenance des taureaux qui vont se lidier n’est pas encore connue! C’est à dire que l’on a présenté une affiche de taureaux … sans taureaux. Et ce n’est pas la première fois que cela arrive ainsi dans ce pays, preuve évidente que le protagoniste de la corrida a été relégué à un rôle de faire-valoir.

Il y a quelques jours, un message sur Twitter signé par “El Pasmo” (@Samsa2111)

soulignait le problème. “Il n’y a pas de futur à long terme pour la corrida si on s’éloigne de son signe d’identité, qui est le taureau. Si avec la sélection, on diminue sa sauvagerie, le spectacle esthétique pourra plaire à certains, mais sera finalement condamné parce qu’il aura perdu l’essence qui le rendait unique”.
C’est à dire, que si tu enlèves le cacao au chocolat, le produit aura la même couleur, mais cela ne sera plus du chocolat. De la même manière, si cette corrida s’éloigne du taureau, cela sera un nouveau spectacle, aussi innovateur que décaféiné, qui se videra de l’émotion qui l’a rendue grande et éternelle durant trois siècles. En un mot, ce spectacle disparaîtra.

La tauromachie a évolué. Aujourd’hui on torée plus esthétiquement que jamais, mais cela intéresse moins qu’à n’importe quelle autre époque. On sait que la décadence de la corrida vient surtout d’attaques de l’extérieur, évidemment, mais aussi de sa propre dégradation interne.
Il est clair qu’un spectacle sanglant comme la corrida a peu de sens dans une société mascotiste comme la nôtre qui a modifié substantiellement sa relation avec les animaux, qui cache la mort et la vue du sang alors qu’elle rend un culte révérencieux à la violence dans ses formes les plus diverses et cruelles.

La véritable fête des taureaux est appelée à être, et de fait l’est déjà, patrimoine de minorités, comme de nombreuses traditions culturelles qui existent dans le monde. Elle perdurera si elle défend son noyau central, qui n’est autre chose que le taureau. Il y eut beaucoup de  vides dans les gradins de Las Ventas. C’est vrai. Mais les vedettes ne sont pas capables non plus de « jouer » à guichets fermés dans aucune féria. Le concept du torérisme moderne, le taureau artiste et le torero danseur, s’est étendu trop dangereusement dans la tauromachie contemporaine. En d’autres termes, la corrida ne disparaitra pas si elle défend le taureau.

Marc Lavie (@marclavie), journaliste français, directeur de la revue « Semana grande » affirme : «  avec les taureaux du 19º siècle il est impossible de lidier et toréer comme au 21º. Il doit y avoir une raison pour que certains élevages ne soient plus programmés depuis de très nombreuses années dans les férias importantes ». La raison est le changement des critères de sélection dans les élevages imposé par les taurins qui maîtrisent le milieu, véritables généticiens autodidactes qui ont transformé le taureau en une peluche, une marionnette. Et ce type de taureau est le précurseur de la disparition de la corrida.

Une jeune aficionada enfonce le clou (@doridelgado1) : « nous voulons voir toréer des taureaux qui peuvent simplement être lidiés. Savoir voir les taureaux, c’est savoir apprécier toutes les différentes formes de charger, certaines plus lucides, d’autres moins et même quelques uns absolument impossibles de lidier. Donc l’art de toréer consiste à lidier le taureau selon ses conditions ». Sage analyse !
Dimanche dernier, Fernando Robleño, Rubén Pinar, Javier Cortés et leurs hommes à pied et à cheval, firent ce que dictent les manuels techniques : lidier les taureaux en s’adaptant aux conditions de chacun d’eux. C’est cela le véritable art de toréer !

Les indispensables intégrants de cette minoritaire résistance se trouvaient à Las Ventas. Grâce a leur constance, ils feront en sorte que la corrida perdure au-delà de ce que parait augurer la réalité.
Vive le taureau ! Il faudrait qu’une corrida concours ait lieu une fois par mois dans la première arène du monde. Si la tauromachie doit être une passion de minorités, qu’elle le soit avec sa saveur authentique, comme le chocolat.

mercredi 25 septembre 2019

La vuelta al toro con garantías de futuro ...

Javier Cortés y Golfo
en Las Ventas
Magnífico artículo de Antonio Lorca en el periódico El País del 20 de septiembre sobre la última corrida concurso de Madrid.
La corrida concurso de ganaderías que se celebró el pasado domingo en la plaza de Las Ventas fue todo un espectáculo; anacrónico, desfasado y antiguo, quizá, pero un espectáculo por el trapío de los toros, la resurrección de la suerte de varas y la torería y el serio compromiso de todos los que hicieron el paseíllo.
Fue un festejo de otra época, un viaje en el tiempo, una película sobre la tauromaquia de nuestros abuelos, pero desbordante de interés, emocionante e impactante.
No fue exitosa, ni falta que hacía; no hubo faenas artísticas, ni bailes de figuras modernas. Hubo toros de impresionante arboladura, y algunos acudieron con alegría al caballo y empujaron al peto con pujanza y codicia; toros que persiguieron en banderillas y plantearon dificultades, muchas, durante toda la lidia, y, especialmente, en el tercio de muleta. Como debe ser, por otra parte.
No eran, claro está, toros artistas, ni almibarados, ni tan nobles que parecieran tontos. No. Eran simplemente toros, y ya se sabe que esta especie suele presentar problemas, algunos muy serios, a quienes demuestran el valor de ponerse delante.
Ahí está el caso de Javier Cortés, que resultó seriamente damnificado, pero al que nadie le podrá negar su categoría de héroe, ni el respeto y el reconocimiento que merecen los toreros de una pieza, como ha demostrado este madrileño, a quien la profesión le está resultando especialmente ingrata.
La corrida concurso fue un homenaje al toro, porque él, por una vez, fue protagonista, papel que nunca nadie le debió hurtar en beneficio de los toreros.
Hubo poca gente en los tendidos; normal, por otra parte. Era un festejo de otra época, para amantes del toro, para quienes creen que sin el toro nada tiene valor. Y ya se sabe que la importancia actual la tienen los toreros, empeñados con el taurinismo andante en borrar del mapa al animal fiero y encastado que da sentido a esta fiesta.
Valga un último ejemplo.
Hace unos días, se ha presentado en la Maestranza de Sevilla el festival que se celebrará el 12 de octubre a beneficio de las obras sociales de las Hermandades del Baratillo y la Esperanza de Triana, y en el que se anuncian Diego Ventura, Morante, Manzanares, Cayetano, Pablo Aguado y el novillero Jaime González Écija.
¡Y aún no se conocen los novillos que se van a lidiar! Es decir, se ha presentado un cartel de toros sin toros. Y no es la primera vez que esto sucede en este país, prueba evidente de que el protagonista de la fiesta ha quedado relegado a un papel de comparsa.
Hace unos días, un mensaje de Twitter firmado por El Pasmo (@Samsa2111), ponía el dedo en la llaga. Decía así: “Para la fiesta no hay futuro a largo plazo si se aparta de su seña de identidad, que es el toro. Si por selección se minora su fiereza, el espectáculo estético que quede podrá interesar a algunos, pero al final acabará condenado porque habrá perdido la esencia que lo hacía único”.
Es decir, que si al chocolate se le quita el cacao, el producto resultante podrá tener el mismo color, pero ya no será chocolate; del mismo modo, si esta fiesta se aleja del toro, será otro espectáculo tan nuevo como descafeinado, que carecerá de la emoción que lo ha hecho grande y perdurable durante tres siglos. En decir, tenderá a desaparecer.
El toreo ha evolucionado; hoy se torea más bonito que nunca, pero interesa menos que en cualquier otra época.
Ya se sabe que la decadencia de la fiesta se debe en gran parte a los ataques externos, claro que sí, pero también a su propia degradación interna.
Es evidente que un espectáculo cruento como es la fiesta de los toros tiene poco sentido en una sociedad mascotista como la actual, que ha modificado sustancialmente su relación con los animales, y esconde la muerte y la visión de la sangre aunque rinda culto reverencial a la violencia en sus formas más diversas y crueles.
La verdadera fiesta de los toros está llamada a ser -ya lo es, de hecho-patrimonio de minorías, como otras muchas tradiciones culturales que existen en el mundo. Y prevalecerá si defiende su núcleo central, que no es otro que el toro.
Hubo muchos asientos vacíos en Las Ventas. Es verdad. Pero tampoco las figuras son capaces de colgar el cartel de ‘no hay billetes’ en ninguna feria.
Y todo, porque el torerismo, -el toro artista y el torero bailarín-, se ha extendido peligrosamente por la tauromaquia.
En otras palabras, la tauromaquia no desaparecerá si defiende el toro.
Marc Lavie, (@marclavie) crítico taurino francés y director de la revista ‘Semana Grande’, dice en la misma red social: “Con los toros del siglo XIX es imposible la lidia y el toreo del siglo XXI. Si algunas ganaderías ya no figuran en ninguna feria importante desde hace muchísimos años, será por algo”.
Ese ‘algo’ es el cambio ganadero impuesto por los taurinos que dirigen el sistema, auténticos genetistas autodidactas que han modificado el toro hasta convertirlo en un peluche, en un títere. Y ese toro es la antesala de la desaparición de la fiesta.
Una joven aficionada (@doridelgado1) coloca la guinda en el pastel: “Queremos ver torear a toros que sencillamente solo se pueden lidiar. Saber ver los toros es apreciar las variadísimas formas de embestir: unas, más lucidas; otras, menos; y otras, ilidiables. Por tanto, el arte de torear es lidiar al toro con arreglo a sus condiciones”.
Sabias palabras…
El pasado domingo, Fernando Robleño, Rubén Pinar, Javier Cortés y sus hombres de a pie y a caballo hicieron lo que mandan los libros: lidiar los toros con arreglo a las distintas condiciones de cada uno de ellos.
Ese es el arte del toreo.
Y en Las Ventas estaban los precisos, los integrantes de esa minoritaria resistencia que permitirán con su constancia que la fiesta de los toros perviva más allá de lo que augura, con toda la razón, la realidad.
¡Viva el toro! Ojalá una corrida concurso de ganaderías se celebrara en la primera plaza del mundo todos los meses. Si la tauromaquia tiene que ser una afición de minorías que lo sea con todo su sabor auténtico, como el chocolate.

mardi 24 septembre 2019

Compte-rendu de la course d'Albaserrada de Majadahonda

Sebastián Fernández et David Gomez "a hombros"








C'est un exercice périlleux d'analyser le comportement de taureaux combattus en course de rejoneo, tant les conditions sont particulières, cornes mutilées, un ennemi mouvant (le cheval) et pas statique comme le torero, charge tête vers le haut et non pas humiliée, pas de poussée à la pique, ...

Il faut pourtant tenter de tirer des conclusions, notamment sur les lignées génétiques des animaux combattus dimanche dernier à Majadahonda.

Un novillo supérieur, le nº1, Grandioso, qui aurait certainement été un novillo de tour d'honneur s'il avait été lidié à pied. Deux bons, les nº47, Viñadero et nº20, Hachero; un correct, le nº24, Entusiasta; un mauvais, le nº18, Dinámita et un très mauvais le nº49, Bizcocho.

Hachero à la croupe du cheval


Six oreilles coupées, deux cavaliers qui sortent en triomphe. Ce n'est pas Madrid, mais cela fait toujours plaisir ...

Mayoral heureux avec deux neveux de Maruchi

samedi 21 septembre 2019

La temporada continue pour Albaserrada
































Ce dimanche 22 septembre, à Majadahonda, une localité au nord de Madrid, six novillos d'Albaserrada participeront à une course de rejoneo.

Sergio Dominguez

Ils seront combattus par les cavaliers/toreros Sergio Dominguez de Calahorra (La Rioja) qui a déjà 18 ans d'alternative, David Gomes du Portugal et Sebastián Fernández de Granada, le plus jeune.


jeudi 19 septembre 2019

Le problème, c'est la caste ...

Traduction du texte de Pla Ventura :


Javier Cortés à Mirandilla


"Nous en sommes à deux corridas à Madrid lors du cycle de "défis d'éleveurs" et, les chiffres sont éloquents : deux corridas, deux blessés très graves. Deux hommes braves qui n'ont pas hésité à affronter de véritables taureaux.

Autant Arturo Macías comme Javier Cortés, ont reçu deux coups de corne gravissimes, ce qui confirme que le taureau de caste pose d'immenses problèmes. Alors que Macías est rentré au Méxique pour récupérer du coup de corne et de la blessure au genou, Cortés se débat dans l'ardu combat de retrouver la vision de son œil droit.

Alors qu'à Madrid, avec ce type de taureaux, la vie des toreros tient à un fil, en province et dans les villages, le public s'enthousiasme pour que les matadors du taureau commercial, moi je l'appelle âne pourvu de cornes, s'imposent avec fracas, avec l'appui inconditionnel de la presse triomphaliste qui s'affiche comme complice de cette fraude.

En tauromachie il existe encore deux types de spectacles, raison pour laquelle le microcosme taurin sera toujours le plus injuste du monde. Par exemple, dans l'univers du football, les clubs d'Eibar et de Barcelone peuvent s'affronter et n'importe lequel des deux peut vaincre, ce qui crée le magie du ballon rond. En tauromachie, on sait à l'avance qui doit gagner et on connaît le perdant avec certitude.

Celui qui est placé en haut du classement des toreros prend du plaisir en tuant les corridas commerciales, celles où il n'y a aucun danger bien qu'elles soient considérées comme des corridas de taureaux; ceux en bas de ce classement n'ont pas le choix, ou ils acceptent de toréer ce que peronne ne veut ou ils restent chez eux, ce qui est finalement pire. Ce qui est triste dans cette situation c'est que ce sont ceux qui s'exposent le moins qui accèdent à la gloire, alors que ceux qui se jouent vraiment la vie, ne sont pas récompensés. Ils ne reçoivent même pas la reconnaissance appropriée pour ce geste qu'ils sont en train d'accomplir.

Est-ce une bonne chose que sortent en piste les corridas dites dures, c'est à dire, celles qui ont de la caste et du danger? Cela sera toujours une bonne chose car grâce à ce genre de corridas, tout le monde, en son for intérieur, même ceux qui refusent de les toréer, TOUS, sans distinction, se vantent que les taureaux blessent. Mais qui blessent-ils? Les humbles, jamais les vedettes de la tauromachie.

Lorsque une tragédie se produit lors de ce type de corridas que tous ceux qui sont en haut du classement dénigrent comme s'ils s'agissaient de corridas répugnantes, tous s'attachent à dire que le taureau de combat est dangereux.

La tauromachie a énormément changé. Dans le temps, les matadors qui commandaient dans le milieu affrontaient avec une certaine assiduité la caste parce que les publics l'exigeaient ainsi. Mais évidemment, il s'agissait d'hommes d'une autre époque et dotés d'une caste indéniable.

De nos jours s'impose le demi-taureau auquel ne rennoncent pas les dominants du milieu. Ils ont le contrôle sur tout. Ils exigent les taureaux à combattre et maîtrisent les informateurs qui s'empresseront de rendre hommage de forme exponentielle à tout ce qu'ils auront fait en piste.

J'insiste, pendant que des hommes courageux se jouent la seule chose qu'ils ont, la vie, les "vedettes" accommodées se divertissent, amenant des petits taureaux dans leur propre fourgonnette afin qu'il n'y ait pas surprise. C'est une métaphore, mais plus vraie que vraie!

Les faits ne mentent pas. La saison est très longue de mars à octobre, et quels toreros sont tombés au combat? C'est la preuve irréfutable de tout ce que j'avance. Que se passe-t-il, les stars sont-elles plus intelligentes que les modestes?  Evidemment non! 

Le matador qui se fait blesser est celui qui assume le plus de risques, bien que cela ne soit pas au goût du jour et que cela ne lui rapporte aucune gloire. Mais c'est une vérité catégorique que nous ne devons jamais oublier, bien que l'immense majorité veuille l'ignorer."

Pla Ventura.

mercredi 18 septembre 2019

El problema es la casta ...

Javier Cortés et Fabrice Torrito à Mirandilla.
Image à revoir très vite!

Dans l'attente angoissante de l'évolution de l'état de santé de Javier Cortés, je joins un article de Pla Ventura qui résume parfaitement mon resseni depuis dimanche ...

http://torosdelidia.es/el-rincon-de-pla-ventura-ese-es-el-problema-la-casta/

lundi 16 septembre 2019

Fuerza Javier!


Golfo dans les corrals
de Las Ventas

C'est finalement le taureau nº 16, Golfo, qui a représenté la ganadería Albaserrada à la corrida concours de Madrid d'hier 15 septembre.

Je ne ferai pas de compte-rendu de sa prestation où il a montré quelques qualités et beaucoup de défauts, tant la seule chose qui importe aujourd'hui est l'état de santé de Javier Cortés, blessé griévement à l'œil droit lors de cette lidia.

Maruchi l'éleveur se joint à moi pour te dire : courage Javier!

A mirandilla, Javier Cortés
entouré de Maruchi et Fabrice



Finalmente es el toro nº 16, Golfo, el que representó a la ganadería Albaserrada en la corrida concurso de ayer 15 de septiembre en Madrid.

No haré reseña de su comportamiento (mostró algunas cualidades y desarrolló bastante defectos) ya que lo único que importa ahora mismo es la salud de Javier Cortés, herido gravemente en el ojo derecho durante esta lidia.

Maruchi la ganadera se une a mi para decirte : ánimo Javier!


jeudi 12 septembre 2019

Hermético a quitté Mirandilla


Le taureau Hermético, nº 12, choisi pour représenter Albaserrada à la corrida concours de Madrid de dimanche prochain 15 septembre, a quitté sa dehesa de Mirandilla jeudi après-midi ...

Face à face taureau/mayoral ...

Qu'il est difficile de trouver son chemin ...

Albaserrada sur "Canal 7 TV"

Une équipe de reporters de la chaîne espagnole "Canal 7 TV" est venue à Mirandilla réaliser un reportage sur la ganadería avant le rendez-vous crucial de la corrida concours de Madrid de dimanche prochain 15 septembre.

Le programme sera diffusé ce dimanche à partir de 23h00 et sera orienté sur les précédentes participations d'Albaserrada aux corridas concours de Madrid.

L'émission qui s'intitule "Puerta Grande" est présentée par Manolo Sotelino.


Un equipo de periodistas de "Canal 7 TV" se desplazó hacía Mirandilla para realizar un reportaje sobre la ganadería antes de su cita crucial en la corrida concurso de Madrid del próximo domingo 15 de septiembre.

El programa sera emitido este mismo domingo a partir de las 23h00 y será orientado hacía las precedentes participaciones de Albaserrada a las corridas concursos de la capital de España.

El espacio se intitula "Puerta grande" y es presentado por Manolo Sotelino.

La cuadrilla del programa
"Puerta Grande" con al Mayoral

mardi 10 septembre 2019

Meloso pas au niveau

Le fer d'Albaserrada sur un
burladero des arènes d'Andorra

Meloso, le novillo d'Albaserrada qui a participé à la novillade concours d'Andorra dimanche dernier n'a pas été au niveau de l'événement.
Son comportement m'a déçu et ne correspond pas à ce que j'attends d'un brave en piste.
En fait, il lui a manqué un peu de ... tout. Force, puissance, bravoure, moteur et caste. Seule vertu, la noblesse qu'il a démontrée.
Le fait de rester 26 heures dans le camion n'a pas arrangé la situation, mais cela ne constitue pas une excuse.
Pas d'alarme à tirer, mais être lucide, le résultat est décevant. Prendre note, chercher la cause (les causes?), ne pas baisser les bras et repartir au travail! En fait, le quotidien d'un Mayoral qui cherche.

Les doutes des mayorals ...

samedi 7 septembre 2019

Embarquement du novillo d'Albaserrada pour la concours d'Andorra

Ce matin, MELOSO, a été embarqué à Mirandilla. Cet utrero d'Albaserrada va représenter l'élevage à la novillade concours d'Andorra, près de Teruel, demain 8 septembre.

Il sera lidié par le français Maxime Solera.

Suerte!

Meloso avant l'embarquement

Le stress de se retrouver seul

Ça passe juste ...

mercredi 4 septembre 2019

Albaserrada à Madrid sur "6 Toros 6"


Dans le dernier paragraphe de la seconde page de l'article le prestigieux hebdomadaire "6 TOROS 6" annonce le retour des ALBASERRADAS à Las Ventas de Madrid 16 ans après.

L'élevage va en effet participer à une corrida concours très relevée le dimanche 15 septembre.

Est publiée une photo du taureau HERMÉTICO, le nº 12 qui pourrait être l'animal choisi.

Une remarque : le taureau de MIRANDILLA est le seul a ne pas être affublé des horribles "fundas" (protections) au campo ...











lundi 2 septembre 2019

El pintor y sus toros


Portada del libro

Recibí la primavera pasada en Mirandilla la visita de Ce Smile, fotógrafa y de Diego González, pintor.

Los dos, argentinos y muy interesados por el toro bravo, así que les enseñé el cotidiano de la ganadería Albaserrada, explicandoles la selección de la bravura, la nutrición, el manejo, los comportamientos sociales de los toros, ...

El pintor admirando un
Albaserrada en la dehesa

Un año después esta experiencia se ha plasmado en un libro : "El pintor y sus toros", del cual tengo el honor de haber redactado el prólogo.

Diego González y sus obras
inspiradas en Albaserrada y Laborioso

"Mediante una brillante combinación de imágenes y textos, la multifacética Ce Smile nos invita a conocer la historia de su pareja, el artista plástico Diego González, y su íntima (y por momentos, "mágica") relación con los toros de lidia. Sin duda, en "El pintor y sus toros", la autora logra unificar y compartir sus pasiones : la psicología, la fotografía, los viajes, la escritura y el amor. Pero también logra que sus lectores seamos partícipes de un relato sumamente inspirador, en el cual el arte y la taurina voluntad de superación sumen un papel preponderante.! (Texto de la Editorial Ridyn/Books")