lundi 28 octobre 2019

La doyenne de Mirandilla


Beau regard de la doyenne
























Viñadera va avoir 23 ans le 1º novembre! Elle est marquée du numéro 942 et du millésime 1997.
Pour ne pas la molester, cela fait trois ans qu'elle ne passe plus les contrôles vétérinaires.
Je l'ai donc officiellement déclarée comme "disparue" auprès des services sanitaires.
Presque aveugle, elle est encore capable de se nourrir et s'abreuver.
Elle vit solitaire et souvent tapie. Je suis heureux de l'apercevoir quelquefois dans la dehesa.
Elle a donnée naissance à 12 fils ou filles et est en train de vivre une fin d'existence merveilleuse ...
Elle est évidemment la doyenne de l'élevage et la vache la plus âgée que j'ai connu à Mirandilla.
Olé pour Viñadera!

lundi 21 octobre 2019

Vinagrero, un taureau d'Albaserrada dans les rues d'Alqueries


Vinagrero, le taureau nº 23 du millésime 14 (âgé de près de six ans) est sorti dans les rues de Alquerías del Niño perdido (Alqueries en dialecte valencian) le 9 octobre dernier près de Castellón de la Plana.

Cet animal est comme les centaines de taureaux que les Peñas de Castellón, Valencia, Segovia, Madrid, ... achètent chez les éleveurs pour les exhiber (avec fierté), et "recorter" (faire des écarts) dans les rues de leurs quartiers.

Ces manifestations taurines populaires gratuites représentent une source de revenus pour les ganaderos et une fomentation de la passion du taureau chez la jeune génération, fait non négligable par les temps qui courent ...



"El primer toro en saltar a la plaza de abajo pertenecía al hierro sevillano del Marqués de Albaserrada, que realizó una explosiva salida con mucha velocidad y sin fijeza, recorriendo el recinto y centrándose al final de su lidia en la plaza de abajo en donde derrotó con potencia y tuvo sus mejores momentos. "

"Le premier taureau qui est sorti appartenait à l'élevage de Séville du Marquis d'Albaserrada. Il a réalisé une sortie explosive à très grande allure et sans s'arrêter. Il a parcouru toute la place et a fini par se centrer sur la partie basse de la piste où il a poursuivi les "mozos" et frappé avec puissance les protections. C'est là qu¡il a montré ses meilleurs moments."

Texte et photos de Tododigital.com et Rafa Sim.

Sortie explosive
de Vinagrero

Superbe Vinagrero.
Présentation supérieure à 
beaucoup de taureaux 
d'arènes de 1º catégorie!

Vinagrero, la tête en bas,
en brave

Superbe attitude de Vinagrero,
 tout en nervosité

samedi 19 octobre 2019

6º Festival Mirandilla

Javier Cortés et Espartero
à l'honneur sur l'affiche
du 6º festival de Mirandilla

mercredi 16 octobre 2019

Patrick Timsit à Mirandilla


Belle visite la semaine dernière à Mirandilla de Patrick Timsit et son amie Maryline.

Au programme, visite des parcs à taureaux et tentadero afin d'approfondir leur connaissance du monde de l'élevage de taureaux de combat et de les préparer à assister à une corrida à la Maestranza.

L'occasion pour eux, en véritable mode "éponge", d'assimiler les subtilités de cet univers tant complexe et envoûtant et pour moi, de passer une belle matinée en compagnie de gens simples et biens.

lundi 14 octobre 2019

Sécheresse à Mirandilla


Que l'Andalousie occidentale ne soit pas une région très pluvieuse est chose sue et assumée, mais le niveau de sécheresse actuel est particulièrement alarmant.

Sur les registres de la Finca, les dernières pluies conséquentes remontent au 24 avril, cela fait donc six mois!

L'amont du Guadiamar

Le niveau d'eau de la rivière Guadiamar au passage de Gerena est normalement un bon calibreur de la pluviosité.

Observer l'amont et l'aval depuis Mirandilla donne une idée évidente de cette catastrophe qui a un évident impact négatif sur l'état du cheptel ...

L'aval du Guadiamar

samedi 12 octobre 2019

54 ans de l'indulto de Laborioso


Laborioso et Astola
à la Maestranza

Un 12 octobre d'il y a 54 ans, à la Real Maestranza de Sevilla un novillo extraordinaire d'Albaserrada, né à Mirandilla, de la vache Laboriosa d'Isaís y Tulio Vazquez et du semental Sultán de Juan Pedro Domecq, démontra une telle bravoure lors de sa lidia par le torero de Triana Rafael Astola , que le président de la course créa un précédent et décida de le gracier er de le renvoyer vers les prairies de Gerena afin qu'il transmette ses qualités génétiques hors du commun comme étalon.

Durant dix saisons il fut le maître de Mirandilla et mourut de sa belle mort le 6 janvier 1976, laissant la bagatelle de 370 enfants!

mercredi 9 octobre 2019

JTA 2019


Dernière ferrade du Marquis
Les dates des incontournables JTA (Journées Torrito Afición) sont officielles pour 2019.

Pour ces 19º et 20º éditions, les premières auront lieu les vendredi 8 et samedi 9 novembre et les secondes les vendredi 29 et samedi 30 novembre.

L'organisaton est l'habituelle.

Le vendredi, journée "immersion" à partir de 8 heures avec petit-déjeuner, ferrade de trente veaux, visite de l'élevage, tentadero, apéritif et déjeuner.
Tarif : 40 €.

Le samedi le festival avec 4 mâles combattus dans la Cerca de los Franceses à partir de midi.
Tarif : 10 €.

Le programme précis et les cartels seront communiqués sous peu.

Inscription au mail :

torisabel@hotmail.com


lundi 7 octobre 2019

La réponse du Mayoral d'Albaserrada à Máximo Pérez





Ci-dessous, un tweet que Máximo Pérez co-présentateur des corridas sur la chaine Movistar + (anciennement Canal +) s'est permis de publier à l'issue de la corrida concours de Madrid du 15 septembre :

«Un taureau d’Albaserrada n’avait pas été toréé à Madrid depuis juillet 2003. Vu le comportement de ce taureau du retour on peut attendre seize en de plus avant d’en revoir un »


Este es el tweet que Máximo Pérez comentarista de los festejos taurinos en el canal de Movistar + (antiguamente Canal +) se permitió publicar después de la corrida concurso de Madrid del 15 de septiembre :

“No se lidiaba un toro de Albaserrada en Madrid desde julio de 2003. El toro del regreso ha sido como para poder esperar otros dieciséis años”


Voici la réponse du Mayoral Fabrice Torrito à ce message (en français).

Aquí tenéis la respuesta del Mayoral Fabrice Torrito a este mensaje (en espagnol).


Il a fallu attendre quinze jours depuis la corrida concours de Madrid pour que je trouve la force morale de lire certains compte-rendus du taureau de notre élevage qui se toréa ce jour-là. Un commentaire du journaliste ( ?) Máximo Pérez me parut particulièrement humiliant et injuste.  

Qui êtes-vous monsieur Máximo Pérez pour vous permettre d’émettre une sentence aussi grave à l’égard d’une humble famille d’éleveurs qui essaie depuis des années de lidier à nouveau un taureau brave, encasté et noble ? Qui êtes-vous pour réduire à néant l’honnêteté, la passion et les sacrifices de cette famille ?

Si vous connaissiez un peu le sujet, vous sauriez que cet objectif ne s’obtient ni en un jour, ni en un an, ni en dix ... Avez-vous pensé une seconde qu'il a été compliqué et injuste jouer notre réputation à une seule carte ?

Vous ne pouvez-vous imaginer notre état d’âme aujourd’hui à cause de l’accident souffert par Javier Cortés, torero ami de l’élevage qui d’ailleurs a démontré beaucoup plus de classe que vous lorsqu’il a mentionné le taureau qui l’a pourtant grièvement blessé.

Sachez que la responsable de l’élevage, Maruchi Benjumea et moi-même allons poursuivre ce complexe sacerdoce d’élever un taureau brave. Je vous rappelle le slogan du titre nobiliaire du Marquis d’Albaserrada : «  mon épée se brisera, mais ma foi ne manquera pas ».

Vous êtes le bienvenu à la finca Mirandilla à Gerena, afin que nous vous montrions notre façon de lutter au quotidien pour cette folie qui consiste à créer un taureau de combat au 21º siècle, sans jamais renier notre philosophie,

Et je vous prie s’il vous plait de savoir tempérer vos commentaires, de même que vous avez démontré savoir le faire parfaitement lorsque vous jugez d’autres élevages !

Fabrice  Torrito, Mayoral de l’élevage du Marquis d’Albaserrada.



Han tenido que pasar quince días de la corrida concurso de Madrid para que encuentre fuerza moral para leer algunas reseñas del toro de nuestra ganadería que se lidió ese día. Un comentario del Señor Máximo Pérez me pareció muy vejatorio y carente de cualquier sentimiento.

¿Quién es usted Señor Máximo Pérez para permitirse sentenciar así a una humilde casa ganadera que lleva años intentando volver a sacar a la plaza un toro bravo, encastado y noble? ¿Quién es usted para tirar por los suelos la honestidad, la entrega y los sacrificios de esa familia?

Si supiera usted un poquito del tema, sabría que no es tarea de un día, ni de un año, ni de diez … ¿Se ha puesto usted a pensar lo complicado e injusto que ha sido jugársela a una sola carta como nos ha ocurrido?

No se puede usted imaginar en qué estado de ánimo nos encontramos ahora mismo por el percance sufrido por Javier Cortés, torero amigo de la casa que por cierto ha tenido muchísima más clase que usted a la hora de mencionar al toro que le hirió gravemente.

Que sepa usted que la ganadera Maruchi Benjumea y yo mismo vamos a seguir luchando en ese tan difícil sacerdocio de criar un toro bravo. Le recuerdo el lema del título nobiliario del Marquesado de Albaserrada : “Esta espada quebrará más mi fe no faltará”.

Será usted bienvenido cuando lo desee en la finca Mirandilla en Gerena para que le enseñemos nuestra forma de luchar en el cotidiano con esa locura que consiste criar un toro bravo en el siglo 21, sin desviarnos nunca de nuestra filosofía.

¡Y por favor, le agradecería un poquito de temple y mano izquierda en sus comentarios, los mismos que ha demostrado ser capaz de tener a la hora de valorar otras ganaderías!

Fabrice Torrito, Mayoral de la ganadería del Marqués de Albaserrada.