vendredi 31 octobre 2014

L'année des velles

Le mois d'octobre marque traditionnellement le début de la période de vêlage au campo andalou.
Pour le mayoral, c'est une époque merveilleuse, pleine d'espoir.
Observateur, il sait que la vache 46, Ilustrada, a du mettre-bas car il ne l'a pas vue depuis deux jours. Il part alors à la recherche du nouveau-né.
Et cette joie, toujours aussi forte, d'apercevoir pour la première fois le veau camouflé derrière un buisson.

Nouveau-né vu pour la première fois!
Commence alors l'opération de capture pour déclarer, identifier et boucler le nouveau-né. Mais ça je vous raconterai un jour ...

Soustraire le veau à sa mère ...
On espère toujours que le nouvel arrivant soit un mâle. Pourtant, le millésime 2015 a très mal débuté.
La première naissance, de la vache Ilustrada, qui portera la boucle de traçabilité nº 8082, est une velle.

La lettre H (Hembra) identifie une femelle sur le carnet du mayoral


Et il semblerait que cela marque la tendance pour cette année. 12 femelles sur 15 naissances pour l'instant! 80 % de velles. C'est rageant, mais la nature dispose.

La première naissance, bouclée du nº 8082 est une velle

mardi 28 octobre 2014

La bague de cigare Albaserrada


On fait parfois des trouvailles inattendues aux marchés aux puces ...

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mercredi 22 octobre 2014

La malédictions des taureaux vedettes


Il ne fait pas bon être taureau célèbre dans l’élevage du Marquis d’Albaserrada.

Souvenons-nous de quelques événements sur cette saison écoulée à la Finca Mirandilla.

La complicité de Bandera et son mayoral
Bandera, le semental du renouveau, le premier géniteur que j’avais choisi, le taureau qui me mangeait dans les mains, l’animal à la noblesse hors du commun. Après un premier avertissement et une grosse rouste reçue, après six mois de convalescence, remis et destiné à nouveau à la reproduction, ses concurrents étalons à la mémoire obsessionnelle, lui font regretter ce traitement de faveur : tué.

Timonero après sa lutte avec le tracteur vert
Timonero, le taureau du tracteur vert, l'exterminateur de pneus, le "copain" des vachers chico et javi, … L’afición française se faisait un plaisir de voir cet animal à l’œuvre, en corrida, à Vergèze. Là encore, ses frères en ont décidé autrement : assassiné.

Et tout récemment, Terrero, le semental coquin qui prétendait les vaches du géniteur voisin. Archi-connu sur ce blog et filmé lors de ses frasques à épisodes, ce tapage médiatique a molesté les autres reproducteurs : massacré.

L'astucieux Terrero qui passait sous le barrage

De deux choses l’une. Ou les taureaux de Mirandila sont abonnés à ce blog et s’indisposent de la célébrité des vedettes de l’élevage …

Ou, plus sérieusement, les taureaux qui font parler d’eux au campo sont ceux qui ont un comportement hors normes, qui ont en fait une personnalité plus marquée. Et ça, indéniablement les animaux le sentent et ne le supportent pas.

Si tu veux vivre heureux et longtemps au campo, … fais-toi oublier!

jeudi 16 octobre 2014

Pepita


Pepita s'en est allée cet été.

Josette Michel pour l'état civil, Pepita pour la tauromachie.
C'est surtout Pepita que j'ai connue, beaucoup moins Josette Michel, la fleuriste du Grau du roi.

Partageant son existence entre le sud gardois et Séville, elle était une figure incontournable du mundillo.
C'est en Andalousie, sa seconde patrie (sa première?) qu'elle a passé les meilleurs moments de son existence.
Elle a été, à n'en pas douter, une pionière de l'afición française. Amoureuse de l'Andalousie, elle n'a pas hésité à s'y installer il y a ... fort longtemps.

Et quelle ambassadrice pour ses deux terres chéries! Elle n'a jamais cessé de faire connaître les traditions de la Camargue à ses amis andalous et de faire partager les coutumes de l'Andalousie à tous les visiteurs français. 

En 1991, au Toruño, chez Guardiola, Fabrice Torrito avec
Martine Blatière, un ami et l'irremplaçable Pepita, devant l'azulejo hommage
à Piano grâcié à Ronda
Amie (mère, sœur?) de Paco Ojeda (marraine d'une de ses filles) mais aussi de tous les toreros. Très intime de la famille Guardiola, mais aussi de tous les ganaderos. Pas un mayoral, vacher, journaliste, maestrante, politique qui ne vouaient à Pepita un respect absolu.

Elle dédiait une véritable dévotion à tout ce qui touchait de près ou de loin le monde taurin. Et jamais d'amertume ou de tristesse. Seulement jouir des moments divins que peut vous offrir l'art de la tauromachie.

Pour moi, elle a été le premier contact lors de mes virées andalouses. Des places de corrida pour le retour d'Ojeda en 91? Pepita. Un tentadero au Toruño, chez Guardiola? Pepita. Un logement dans le Santa Cruz? Pepita. Une entrée dans les casetas les plus taurines? Pepita. Una copita dans les tavernes les plus authentiques du vieux Séville? Pepita. Ah ces tournées de "sol y sombra" (anis et cognac) en clôture de la féria!

Avec une verve mi-camarguaise, mi-andalouse, elle avait toujours une anecdote taurine à vous raconter. L'écouter (et vous n'aviez pas le choix) vous faisait voyager en apnée dans l'univers le plus intime du taureau. Qu'elle en savait des choses taurines! Mais elle savait ne les livrer qu'à bon escient et jamais pour crtitiquer, mais pour faire rêver. Et toujours avec de la joie, de l'alègresse, du bonheur et du positif dans ses immenses yeux clairs.

Pepita à Mirandilla en 2009

On s'était vus pour la dernière fois à Mirandilla au Printemps. Elle était venue montrer le campo et les taureaux à un de ses arrières petits-fils. Egale à elle-même, elle respirait l'enthousiasme et débordait d'histoires à conter. Avec José-Luis, le Marquis d'Albaserrada, ce sont des décennies de souvenirs qu'ils s'étaient remémorées.

Pepita, merci pour tout ce que vous m'avez appris et montré sur Séville. C'est certainement en vous écoutant vanter les bienfaits de cette terre merveilleuse que s'est forgée mon envie de m'y installer à mon tour.

Reposez en paix!

vendredi 10 octobre 2014

L'azulejo de los Pitones d'Albi


Après COL y TOROS, PÉLISSANNEEL CAMPO de VAUVERT et EL TORO CASTAÑO de SUMÈNE, ce sont des membres de LOS PITONES d'ALBI qui ont visité Mirandilla et voulu participer à l'aventure de "La Cerca de los Franceses" en y plaçant un azulejo au nom de leur Cercle taurin.

Pierre Fons le Président et Michel Bressolles le vice-Président placent l'azulejo

Les membres du Cercle taurin Los Pitones d'Albi devant leur azulejo

mardi 7 octobre 2014

Programme des cinquièmes journées TORRITO AFICIÓN à Gerena


9, 10 et 11 NOVEMBRE 2014

Capullo nº 4, un des 3 "Yerbabuena" qui sera tienté le 10 novembre

DIMANCHE 9 NOVEMBRE

En fin d’après-midi, en ouverture de ces journées, un match de foot (catégorie vétérans) est prévu contre un équipe locale. Merci de nous indiquer si vous êtes partant

LUNDI 10 NOVEMBRE

Finca Mirandilla

15h00, tentadero. 3 matadors pour 3 vaches filles des étalons de Isaís y Tulio Vázquez et 3 novillos du fer de Yerbabuena (sang Pedrajas par Guardiola)
17h00, hommage à René Chavanieu, 90 ans d’afición

Palais Santa Coloma/Albaserrada à Gerena

17h30, visite du palais
18h30, assemblée générale de l’association
19h30, apéritif
Soirée libre à Gerena

Participation aux frais : 20 €

MARDI 11 NOVEMBRE

8h00, ferrade de 25 veaux
9h30, petit déjeuner “migas”
10h00, ferrade de 25 veaux
11h30, visite de la ganadería en tracteur/remorque (camada 2015)
12h30, apéritif
13h30, capea pour les amateurs de “chiffonades”
14h30, déjeuner à la ferme


Participation aux frais : 50 € pour les non-membres et 40 € pour les membres de Torrito Afición (à jour de cotisation)

Inscription obligatoire à :

algarra.sylvie.puce@hotmail.fr
antho.crouzet@hotmail.fr