mercredi 27 avril 2016

Comment courent les taureaux à Mirandilla

Le programme de divulgation du quotidien des ganaderías, Toros para todos, de Canal Sur, s'est à nouveau rendu à Mirandilla.

Aujourd'hui, les caméras nous montrent la difficulté de faire courir les taureaux dans les enclos pour leur entraînement physique.

Reportage sur Mirandilla des minutes 31 à 39, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://alacarta.canalsur.es/television/video/embarque-de-miuras-y-triunfo-de-padilla-y-rafaelillo-en-la-maestranza/1849956/44

lundi 25 avril 2016

Nouvelles tronches à Mirandilla

"Dans les enclos de Mirandilla, on aperçoit de nouvelles tronches. Parmi les novillos marqués du « 3 » on trouve d’abord quelques accidents sur des robes qui étaient auparavant majoritairement noires. En approchant plus près, on distingue des têtes plus courtes et plus larges et quelques armuresacapachadas chez certains exemplaires. Enfin, en devinant ces arcades sourcilières gonflées et froncées qui rendent les regards de ces toros si sérieux, on contemple avec grand plaisir les premiers résultats du rafraichissement par Pedrajas.
Dans cette galerie de novillos du Marqués de Albaserrada, vous pourrez vous faire une idée sur leurs origines probables entre les typés Marqués de Domecq et les fruits des croisements par les sementales d’origine Pedrajas."
Florent Lucas. Campos y Ruedos.
Photo Florent Lucas




Lire l'article complet de Florent Lucas de "Campos y Ruedos", avec galerie de photos des nouvelles tronches de taureaux à Mirandilla :

http://www.camposyruedos.com/?p=9349

mercredi 13 avril 2016

Le toro Meleno de Mirandilla



Dans son dernier programme dominical, "Toros para todos" de Canal Sur, Enrique Romero nous parle de Mirandilla, de la ganadería d'Albaserrada, des taureaux les plus armés pour 2016 et du nº25, ILUSTRADO, qu'il baptise à tort comme Meleño alors qu'il faudrait dire Meleno.

Ilustrado le taureau meleno
Pour voir le reportage sur Mirandilla, cliquez sur le lien : (de 26"35 à 34"35)

http://alacarta.canalsur.es/television/video/un-becerrito-de-el-anadio-que-se-escapa-y-los-cabeza-de-camada-de-albaserrada/1849282/44

lundi 11 avril 2016

La reseña du Mayoral de la course d'Albaserrada d'Aignan (3º partie)


Nº 48. DIURNO

Sortie encastée. Force. Remplit la piste. Fait du petit bois avec le burladero. Ovation.

Sortie encastée.
Photo Laurent Larrieux.
Piques : 2 rencontres où sonnent les étriers. Plus de genio que de bravoure. Ne s’emploie pas.
Se blesse en chutant lourdement au sol sur le côté.
Banderilles : sur la défensive, violent. Très mal lidié. Panique de la cuadrilla.

Derechazo humilié.
Photo Romain Tastet.
Muleta : il accuse sa blessure qui l’affaiblit. N’ouvre pourtant jamais la gueule. Vends cher les passes de muleta qu’il faut lui arracher d’une en une. Démontre finalement un fond de noblesse.

Noblesse à gauche.
Photo Laurent Larrieu.
Dur à la mort. 2 avis.

Estocade en place.
Photo Pierre Delhoste.
Taureau applaudi. Encasté et noble.

Nº 26. ESCLAVO.

Poursuit aux planches et tape avec force sur le bois.


Sortie d'Esclavo.
Photo Laurent Larrieux
Cheval : mal lidié. Première pique dans l’épaule, cavalerie non placée. Seconde et troisième piques en brave, de loin, avec poder. Brave. Une 4º pique aurait couronnée son combat.


Allègresse au cheval.
Photo Y. Marcheix.
Poder à la pique.
Photo M. Gourgeon.
Méchanceté au combat.
Photo L. Larrieux.
Banderilles : galope, poursuit, se livre.
Muleta : brave, allègre, noble, répète avec de la transmission et du moteur.

Transmission dans la charge.
Photo R. Tastet.
Erreur du torero à gauche. Reste inédit sur cette corne.

Inédit à gauche.
Photo R. Tastet.
Résistant à la mort.


Vuelta al ruedo. Esclavo passe devant son Mayoral.
Photo M. Gourgeon.
Grand taureau, très complet. Vuelta al ruedo.

samedi 9 avril 2016

La reseña du Mayoral de la course d'Albaserrada d'Aignan (2º partie)


Nº 27. GRANERO.

Reçoit une ovation à sa sortie en piste. Ne se livre pas, se freine.

Ovation à sa sortie en piste.
Photo Laurent Larrieu
Au capote, il se retient.

Le mufle au ras du sol.
Photo Pierre Delhoste
Piques : 2 rencontres en faisant sonner les étriers. Ne pousse qu’avec une corne. Ne s’emploie pas. Ne veut pas aller à la troisième sollicitation. Mansote. Cette troisième pique lui aurait fait du bien.
Banderilles : même retenue. Il attend son ennemi. Ouvre la gueule trop tôt.
Muleta : manque d’humiliation, tête haute. Manque de race. Envoie violemment la corne en fin de passe. Asphyxié physiquement. Genio.

Tête en bas.
Photo Pierre Delhoste
Mise à mort : après une estocade entière, il poursuit le torero et l’attrape lorsqu’il saute la barrière. Dur à la mort.

Avec une epée entière en place ...
Photo Laurent Larrieu



Nº 46. HORTEZUELO

Ovation à sa sortie.

Astifino, astifino, ...
Photo Maguelone Gourgeon
Au capote, ne se livre pas. Sort seul du leurre.
Cheval : 1p/ brave. Met les reins, pousse jusqu’aux planches.  2p/ Allègre, prompt, pousse.  3p/ tarde à embestir. Très mal piqué (les 2 premières dans l’épaule). Brave.

Ça remue la cavalerie.
Pique assassine dans l'épaule.
Photo Romain Tastet
Banderilles : Galope, tape dans les planches avec envie.
Muleta : il ne va jamais ouvrir la gueule. Prompt mais par demi-charges. Les 2 piques assassines ont influencé sur sa mobilité. Violent s’il touche le leurre. Se retourne rapidement. Demandait plus de domination.

Transmission dans la charge.
Photo Pierre Delhoste
Brave et encasté.

jeudi 7 avril 2016

La reseña du Mayoral de la course d'Albaserrada d'Aignan (1º partie)


Photo Grégory Molina

Nº 47. ESPÍA


Photo J. Porcar

Le taureau qui ne sortira jamais en piste.
Après quatre ans d'une existence paisible à Mirandilla, un embarquement et un voyage plutôt placides, son débarquement lui sera fatal. Attaqué dans les corrals par le nº 26, un gros choc sur une paroi lui fracturera la corne gauche.
Triste fin à l’abattoir pour le taureau le mieux présenté et de meilleures notes de la corrida.

Nº 32. HERMÉTICO

Dans un lot, il y a souvent un taureau qui sort de l’ordinaire.
Depuis que le groupe d’animaux pour Aignan s’était formé à Mirandilla, ce numéro 32 s’est fait remarquer. Sans cesse en colère, cherchant l’affrontement avec ses frères, ne mangeant presque pas … Il n’était pas en confiance et donc conflictif.

Photo Grégory Molina
Ce comportement s’est vérifié lors de l’embarquement (pénible), lors du tansport (il a tapé pendant les 17 heures du voyage), au débarquement et à la mise en chiquero.
Résultat, il est sorti en piste avec les cornes abîmées et un physique très limité.
Il avait fait sa corrida avant l’heure. C’est d'autant plus dommage qu’il avait beaucoup de qualités.

Sa sortie en piste est encastée. Il tape sur les burladeros, ce qui accentue les dégâts sur les cornes.

 Au capote sa charge est courte.
Photo Maguelone Gourgeon
Au cheval il prend une bonne première pique en poussant droit. La seconde rencontre sera plus désordonnée.

Photo Laurent Larrieu

Aux banderilles, il poursuit et continue de remater très fort aux planches. Bon galop. Il se livre beaucoup et laisse toutes ses forces (limitées) dans cette bataille. Il ouvre la gueule trop tôt.
Noble dans la muleta, mais sans fond, il va s’éteindre à partir de la troisième série.

Photo Pierre Delhoste

Bravito. Allègre. Noble. Fade. De bonnes intentions mais manque de moyens.

lundi 4 avril 2016

Aignan, terre taurine


Burladero après le passage
de la corrida d'Albaserrada

(photo Eric Erb, Toro mag')
Heureusement que cette année, dans le Gers, il y avait des toros ! Cette terre si verte au printemps, si animée lorsqu'au détour d'un vallon on croise un troupeau de canards ou d'oies...était bien silencieuse. Jusqu'à ce qu'on arrive à Aignan en Armagnac.

Un village typique, comme il en existe beaucoup d'autres dans ce sud-ouest encore préservé. Belles maisons à colombages, halles de bois superbes, et habitants accueillants. Faut-il qu'ils le soient d'ailleurs pour organiser une journée taurine aussi importante que celle que nous avons découverte !

Dès 9 h du matin, l'équipe de bénévoles est en mesure de servir le petit-déjeuner à une noria d'aficionados dont l'estomac, lesté de deux oeufs orangés et deux tranches de ventrèche grillée, sera en mesure de tenir jusqu'au repas gascon de la mi-journée. Ce moment est le point d'orgue organisationnel de la journée : 450 repas servis dans le boulodrome et autant dans la salle polyvalente, le tout dans la bonne humeur, la qualité des produits et l'aficion omniprésente.

Toujours dans la quiétude d'une journée tournée vers le toro-toro, et le palais ourlé par l'Armagnac qui vous retarderait presque pour le paséo, la corrida pouvait commencer.

Déjà la novillada du matin réunissant un trois-quart d'arènes avait donné le ton. La corrida de l'après-midi a quasiment rempli les gradins de la plaza caractéristique du sud-ouest (un toril à plusieurs portes adapté à la course landaise). Dans les gradins, plus d'une centaine de nîmois des clubs taurins de Palmas y pitos, Torrito afición, la Ayuda, Union taurine, Cayetano, ...  et de nombreux responsables d'arènes comme Vic, Céret, Parentis, Tyrosse, Aire, Eauze, ... Mais aussi des neophytes qui sont rentrés en afición après un passage par Mirandilla.

Le public sachant quel type de combat l'attendait a été à la hauteur du courage des trois maestros et des toreros dont René Chavanieu, ravi de retrouver une ambiance taurine de son choix, a trouvé qu'ils se sont "fait respecter avec brio".

Brèves d'Armagnac 

L'équipe de choc de l'association Aignan y Toros, emmenée par son président omniprésent Paul Bergamo, a le goût du détail. Dans les programmes distribués à la novillada  sans picador était glissé un mouchoir blanc. Il a bien servi pour féliciter les deux novilleros français affrontant quatre pensionnaires de l'éleveur local Jean-Louis Darré.

La veille, un groupe de membres de Torrito Aficion a été reçu chez lui à Bars (Gers) dans un domaine qui abrite deux élevages bien distincts : celui d'Astarac (1992 – origine Guardiola par Riboulet) et celui de Camino de Santiago (2002- origine Marqués de Domecq). Belle journée ensoleillée et tournée vers les plaisirs, mais aussi les difficultés, de l'élevage du toro Bravo. Retour aux sources pour Chacha qui avait personnellement transporté les vaches de Riboulet depuis la Camargue vers le Gers, il y a 25 ans!

Chacha et Fabrice deavnt la placita
de tienta de Jean-Louis Darré
(photo Maguelone Gourgeon)
 Quelle quiétude ce village du Gers où parqués derrière une barrière Vauban on pouvait compter trois (peut-être quatre ?) anti corridas. Maigres et époumonnés ils auraient manqué au plaisir de la journée. Protégés par la force publique (Gilles a même vu la banderolle de l'UTN qu'il portait roulée sous le bras être contrôlée poliment, mais fermement) les aficionados se sont sentis en confiance.

Le Gers est un département économiquement fragile, et nous ne pouvons que le recommander à la curiosité de nos amis. On y vit bien, les habitants y sont authentiques et chaleureux, et le patrimoine donne l'occasion de nombreuses visites enrichissantes. Voire de relectures enthousiastes de Dumas...on s'attend toujours à voir sortir d'un bosquet d'arbres, un jeune cadet gascon, sur sa jument jaune, le futur mousquetaire d'Artagnan !

Texte Arlette Chavanieu

Vuelta al ruedo d'Esclavo,
le dernier Albaserrada
de la course
(photo Eric Erb, Toro mag')