mardi 18 décembre 2012

Une leçon de ressenti


Dans le patio. Accueil du groupe par le mayoral. Prise de parole du responsable du groupe Jean-Michel :

“la visite de votre ganadería était pour moi le moment fort de mon séjour à Séville. Je dirais même qu’elle était quasiment le seul but de mon voyage en Andalousie. J’ai bien expliqué cela au groupe lorsque nous prépariions le voyage. Merci donc de nous permettre avec mes amis de pouvoir visiter votre campo. C’est un rêve de gamin qui se réalise. Et puis, comme je leur disais, pas n’importe quel élevage : les Marquis d’Albaserrada, ni plus ni moins! Ceux de Vic et Pamplona des années 80. Ceux aux cornes démesurées, à la caste sauvage, aux tercios de piques terribles, en un mot, ceux qui faisaient fuir les vedettes!”

Dans la remorque. Commentaires de Jean-Michel :

“le berceau est très ouvert, les cornes extrêmement fines. Claires à la base et très noires au bout. Les robes de cet encaste sont en grande majorité noires, avec des bragados et des listón. C’est un animal de taille plutôt réduite. Petite caisse, court, bas et pesant rarement plus de 500 kilos. L’Albaserrada se bat beaucoup au campo. Les bagarres sont terifiantes et les pertes nombreuses. Il y a toujours un dominant qui impose sa loi aux autres et inversement, le dominé qui doit se plier à la suprématie de ses frères.”

Dans la plaza de tienta, capote et muleta en mains, véritable leçon de toreo de salon de Jean-Michel. Divers quites de cape, différence entre naturelles et derechazos. Qu’est-ce que toréer de face, de profil, de trois-quart, … La chicuelina mains basses de Manzanares père, la demi véronique de Morante, le Julipié d’El Juli, …

Dans le musée, Jean-Michel encore :
“vous vous rendez compte! La tête de Laborioso, le novillo grâcié dans la Maestranza en 1965! Elle est là, devant vous, accrochée à ce mur. Je ne pensais pas y avoir accès un jour. Je vis vraiment un moment magique.”

Le adieux devant le bus. Jean-Michel est ému :
“ce moment de campo, le mugissement des fauves, le bruit du choc de leurs cornes, … tout ça respire le taureau! Je n’oublierai jamais Mirandilla. Ma vie d’aficionado vient de vivre un tournant. Merci fabrice, merci mayoral!”

Jean-Michel monte le dernier dans le bus, à regret. Abrazo sincère. Il tourne la tête vers l’enclos des sementals. Une dernière odeur peut-être, un dernier souvenir.

Une visite de plus pour le mayoral? Encore un aficionado ravi de son passage à Mirandilla et qui a pu parfaire son éducation tauromachique? Non, aujourd’hui c’était beaucoup plus que tout cela. C’était beaucoup plus fort, beaucoup plus émouvant. C’était une véritable leçon d’afición et de ressenti.

Jean-Michel est non-voyant.

Fabrice encadré par Jean-Michel et sa compagne

lundi 17 décembre 2012

Retour sur le week-end Torrito Afición (II)


Samedi 10 novembre : les choix de la sélection pour le Mayoral

Le palco de La Calera avec le Marquis d'Albaserrada
Samedi le soleil brille enfin sur toute l’Andalousie. Journée importante pour notre Mayoral et tous les membres de Torrito Afición. Aujourd’hui va avoir lieu la grande tienta des deux sementales d’origine Isaías y Tulio Vazquez que Fabrice a acquis l’an dernier afin de rafraîchir le sang d’origine Pedrajas qui est un des encastes des vaches et taureaux d’Albaserada. Pour des raisons pratiques et de meilleure visibilité, afin de profiter d’une piste plus grande, cette tienta se déroulera à La Calera chez Lora-Sangran à quelques kilomètres de Mirandilla. 

Manuel Escribano et Javi Silva
Le premier toro porte le numéro 1 et s’appelle Aturdido, il fut toréé par Javi Silva, l’homme de confiance de Fabrice. Il put tout d’abord se mettre en confiance grâce à une vache que lui avait réservé Fabrice, d’origine plus Pedrajas justement, devant laquelle il fut a gusto car elle développait une grande noblesse et dont il sut tirer parti malgré quelques signes de faiblesse en fin de faena. Ensuite Javi revint en 4ème position pour tienter Aturdido, un superbe exemplaire, malgré la perte de poids. Il sortit la tête haute, montra sa bravoure sous le fer du picador, une bravoure plutôt désordonnée mais qui transmit de l’émotion en piste (7 rencontres). Une bravoure mois évidente à la muleta pour Javi où le toro avait une charge plutôt courte donc plus compliquée pour le torero. 

Le second torero invité était Manuel Escribano qui toucha la vache issue d’origine Domecq. Elle fut la moins brave de la matinée en raison de sa faiblesse et de son manque de force. La vache s’arrêta rapidement dans la muleta. On passe donc au second tulio qui porte le numéro 15 et se nomme Aceitunito. C’est Escribano qui va le tienter. Il fut brave à la pique en retournant à plusieurs reprises sous le peto du picador (5 fois). De même que son frère, lui aussi fut court de charge et posa des problèmes à la muleta avec des séries très brèves de la part du torero de Gerena. 
Aturdido va au fer

Enfin, le troisième matador de la journée était Agustin de Espartinas qui toucha une excellente vache, fille du croisement Domecq-Pedrajas, brave et noble à souhait. Il plut beaucoup à l’assistance grâce à de longues séries sur les deux mains. Pour clôturer ce festival taurin, le jeune matador d’Espartinas eu droit à un toro de 4 ans avec lequel il fit une faena méritoire. 

La reseña "à chaud" du mayoral





Beaucoup de commentaires de la part des uns et des autres sur le bétail tienté ce matin-là. Seul notre mayoral pourra nous expliquer le pourquoi du comment des comportements de chaque animal. Il y reviendra d’ailleurs avec plus de précisions dans un autre article sur le blog. 

Après toutes ces émotions, tous prirent l’apéritif dans le patio de la finca et nous repartons en convoi vers Mirandilla pour la fin de l’apéritif et le repas concocté par notre chef cuisinier Pedro : du ragoût de toro brave (une bête élevée à Mirandilla), une première pour lui. C’est dans la bonne humeur et la tête pleine de souvenirs que nous commençons à nous diriger vers la fin de ce week-end plein d’aficion.

La visite du campo sous la pluie
Mais il nous manquait encore la visite de l’élevage. Sous la pluie, serrés au possible, en tracteur, en carrioles, en 4x4, et même à pied pour certains, nous découvrons les novillos et les toros qui pourront être lidiés cette année. De magnifiques exemplaires qui pourraient fouler les ruedos espagnols et français si les empresas se donnaient la peine de venir les voir….mais ça c’est une autre histoire ….

La Cerca de los franceses




Un dernier geste symbolique marquera ces trois jours : l’inauguration des corrals rénovés par nos maestros maçons. Une histoire qui a commencé il y trois ans par la reconstruction d’un mur et de son portail. L’histoire continue, avec la création de ce nouvel enclos pour lequel beaucoup ont filé la main, même avec le mauvais temps, la boue, le vent et la pluie. Cette histoire d’amitié et d’aficion envers notre mayoral qui ne peut s’arrêter….C’est sur cette dernière image de l'azulejo de « la cerca de los franceses » inaugurée par Fabrice et Maruchi que s’arrête ce fantastique week-end. Mais que de nouveaux projets naissent sur les terres de Mirandilla…..

Merci à Fabrice, Isabel, l’équipe de Torrito Aficion et à toutes les personnes qui ont participé à ce week-end.

Texte : Ghislain Durand
Photos : Sylvie Algarra

vendredi 14 décembre 2012

Les têtes pensantes


Le vendredi en fin d'après-midi, une équipe d'une vingtaine de personnes décida d'aller mettre en état la piste des arènes de La Calera pour la tienta du lendemain. Chacun y mit du sien, selon le niveau de ses facultés physiques...
Mais il ne fallait pas que des tâcherons, il fallait bien aussi quelques têtes pensantes!

Joé et Gilou organisent le travail ...

mercredi 12 décembre 2012

Retour sur le week-end Torrito Afición du 8 novembre (I)



Serge, Henri et Grégory, un pack de choc pour l'herradero!

Cette date est devenue maintenant incontournable, c'est autour du 11 novembre que tous les membres et nouveaux membres de Torrito Aficion se retrouvent à la finca Mirandilla (Gerena) de notre cher Mayoral, Fabrice Torrito, menant la ganaderia du Marquis d’Albasserada, pour passer trois jours plein d’aficion à los toros….

Ce week-end commençait par l'Assemblée Générale du jeudi soir, où se rassemblèrent une cinquantaine de convives approuvant les rapports moral et financier de l’association et discutèrent des actions entreprisent durant l’année 2012 et les futurs projets à mener (nous en parlerons bientôt)…

Apres une lecture endiablée d’Arlette et Puce de tous ces rapports, le week-end end était lancé et on attendait juste le beau temps pour pourvoir  faire l’herradero des veaux et vaches de l’année.

Un vendredi pas comme les autres, un fort accent français sonne sur Mirandilla

Le ciel nous entendu et le vendredi matin c’est sous un ciel nuageux mais sans pluie que la vague des marques à feux démarra…..Une soixantaine de participants pour une soixantaine de veaux et velles à marquer du guarisme 2 pour leur donner une identité à chacun….Et là le ballet incessant des fers en fusion et des plaquages pas trop catholiques de nos chers attrapaïres français nous combla tout au long de cette matinée….

Les palmes revenant à notre cher Henri Chavernac, à Serge Genest et à nos jeunes amis de Paris, ainsi que tous les fous furieux présents au milieu de ce corral empaillé sur une bonne épaisseur. Nous pouvons dire maintenant que nos chers amis espagnols sont les plus forts au football (toujours quelques coups bas tels que des lâchages de veaux intempestifs) mais pas encore dans la pratique du rugby taurin. 

La fin de matinée se termina tranquillement par une capea pour tous les acteurs de la ferrade où chacun pu s’exercer au toreo avec une vache neuve du Marquis d’Albasserada…Nous retiendrons au capote, les véroniques suaves de Serge mais avec les bras un peu pliés d’où une première voltereta, les pechos mains gauches de Joé, les derechazos de Gregory et Gérald (inventeur ici même il y a deux ans de la geraldinia lors de sa prise d’alternative, c’est-à-dire une passe changée sans toquer la vache, nous réfléchissons encore comment s’est possible) et les plus beaux muletazos de la matinée sont à l’actif d’Anthony , une main digne du Manzannares actuel….

La main basse d'Anthony sur un derechazo mandando!

Une fois de plus les espagnols étant les plus fringuant à la sortie de la capea qui se termina sous un déluge… Après l'effort, le réconfort : le groupe se dirigea vers l’apéritif et le repas préparé par Pedro, un cocido excellent où nos chers Français reprirent du poil de la bête avant de terminer l’après-midi à contempler le jeune Calerito au milieu de l’arène face à une autre vache neuve, aidé des conseils du Maestro Tomás Campuzano et sous un soleil enfin revenu qui illumina le campo en cette fin de journée andalouse…

Arlette, en spécialiste émérite, vérifie la saveur du cocido de Mirandilla

Encore un dernier petit effort pour tous nos membres, direction la Calera chez Lora-Sangran afin de remettre la piste en état pour la Tienta du lendemain….Un détail, il y avait plus de travailleurs que de balais et de râteaux! Mais une ambiance sympa au final….

Ghislain Durand

dimanche 9 décembre 2012

Education des enfants par le campo


Bonsoir Fabrice,

Je tenais à te remercier pour ton excellent accueil. Toute la famille en garde un très bon souvenir et cette visite fait partie du top 3 de ce que nous avons préféré en Andalousie. Bien évidemment visiter une finca est un très bon moment, découvrir, apprendre, mais ce qui nous a le plus touché c'est d'avoir été guidé par un passionné comme toi et en toute simplicité.

Bravo également pour tes livres, je n'ai pas fini de lire les histoires aux enfants (une par soir) et bravo également à l'illustratrice.

Je te souhaite de poursuivre et de réussir ton projet, tu sembles avoir toutes les vertus pour y parvenir.

Bonne chance et à très bientôt, en Andalousie, à Strasbourg ou lors d'une corrida, je continue à lire les news de la Finca dans ton blog.

Ci-joint une photo souvenir de notre passage à Mirandilla.

Cordialement.

Famille Dinsoubai.

Le mayoral dédicace ses ouvrages aux enfants de la famille Dinsoubai

vendredi 30 novembre 2012

Vu à Mirandilla


Puro arte! La ferrade à Mirandilla ... au pinceau!

Photo Sylvie Algarra


mardi 27 novembre 2012

mercredi 21 novembre 2012

Foot et toros à Mirandilla


Les deux équipes autour du maestro Espartaco avant le match

C’est devenu une habitude, chaque année, l’équipe des vétérans des 2G prend  le chemin de Mirandilla pour un long week-end d’aficion taurine et sportive.
Les beaucairois ont démarré leur séjour par leur match de football contre la redoutable équipe d’Espartinas (qui a évolué ces dernières années en 1ère division vétéran). Votre mayoral joue habituellement avec ce club.
Le coup d’envoi de la partie a été donné par le célèbre toréro Espartaco dont la statut en bronze trône entre le stade et les arènes. Après de nombreuses années de disette, les 2G ont enfin ramené un résultat positif d’Andalousie, un nul 2-2. Pour en arriver là l’équipe avait été renforcée par Kader Ferhaoui qui compte plus de 400 matchs en L1. Mais c’est l’illustre directeur des 2G et ancienne gloire du football à Beaucaire, Camel Sadji qui, pour une fois, a fait la différence en inscrivant 2 buts. En plus de tout cela il a bien fallu un coup de pouce du destin par la désignation de l’arbitre parmi la délégation française. Djilali Maouche, grand manitou du club de Salindres, s’est acquitté de la tache à la perfection… du moins de l’avis de beaucairois. La performance des français est tout de même à souligner vu leur âge largement plus élevé que celui des andalous, en vétéran l’expérience n’est plus vraiment un atout !
La soirée s’est terminée par le(s) verre(s) de l’amitié à la buvette du stade.
Le lendemain les 22 personnes de la délégation se sont retrouvées pour une journée taurine Au programme : la fin de la ferrade de 31 veaux, une tienta de vache et d’un taureau de 2 ans.
Au jeu des attrapaïres du jeune bétail, les beaucairois ont prouvé qu’ils avaient de l’expérience et du courage. 
La ferrade avait demandé beaucoup d’heures de travail la veille. Le matin même un des veaux avait été retrouvé mort, certainement pris par le stress. Mais au final le marquage s’est remarquablement déroulé, chacun comme la semaine précédente n’hésitant pas à donner un coup de main et à mouiller la chemise.
La tienta a permis de vérifier les bonnes dispositions actuelles de l’élevage. La vache et le taureau présentés ont fait preuve de bravoure et de mobilité. Fabrice a cependant regretté un manque de piquant pour que la partition offerte par ses pensionnaires soit parfaitement aboutie. Cette recherche de piquant est son objectif pour les mois et les années à venir.
La capea de l’après-midi a vu presque tous les footeux s’essayer au toréo. Deux d’entre eux, Camel et Jean Michel, ont fait une réception de la vache qui restera dans les annales avec deux superbes envolées. Ils en ont gardé quelques séquelles.
Le groupe a énormément apprécié la visite de l’élevage à la tombée de la nuit. En cette période de naissance, les veaux de quelques jours sont légions et le campo est revigoré par les pluies d’automne.
Le lendemain l’équipe a eu droit à une visite privée et commentée du musée et des arènes de Séville.
Avant de quitter Miradilla, chacun s’est promis de revenir  partager ces beaux moments d’amitié et d’aficion taurine et sportive, mais aussi de dynamiser l’antenne de Torrito Aficion sur Beaucaire.
Christophe André

mercredi 14 novembre 2012

Assemblée générale de Torrito Afición à Gerena


Ce jeudi 8 novembre, s'est déroulée l'Assemblée générale de l'Association Torrito Afición à Gerena, à la finca Mirandilla. Cette soirée était le lancement du week-end taurin concocté par Fabrice pour les membres du club.

Succès sur tous les tableaux, car malgré la pluie, ce sont cinquante personnes qui se sont retrouvées autour de notre mayoral pour faire le bilan de l'année écoulée et pour imaginer des projets pour la temporada à venir.

Quelle association peut se vanter de réunir cinquante personnes à son assemblée générale se déroulant à 1.500 kilomètres de son siège social? Cela démontre l'attachement très fort des membres de Torrito Afición à la Finca Mirandilla, à la ganadería du Marquis d'Albaserrada et à son mayoral Fabrice Torrito.

Ceci est le rapport moral que nous lût Arlette Moran :


RAPPORT MORAL DE L’AG DU 8/11/2012 DE TORRITO AFICION

L’année dernière, à la même époque nous étions sous le soleil en train de déterminer quelle serait notre ligne d’action 2012. Grosse différence avec cette année, où l’Andalousie n’est pas loin de se noyer. Au lieu de trouver la situation catastrophique, voyons le verre à moitié plein (et à Gerena, la chose n’est pas compliquée !) cette contrée a besoin d’eau pour faire face aux difficiles, et nombreuses périodes de sècheresse.

L’année 2012 a été porteuse de bons résultats.

En février dernier, notre but était de récolter suffisamment d’argent pour participer à l’achat de deux sementales d’origine Pedrajas, chez Isaías y Tulio Vázquez. Pour ce faire, nous avons concocté un week-end de février mémorable.

Le vendredi 3 février 2012, nous étions reçus par les amis de Pablo Romero pour un apéritif chaleureux, animé par Chely Torrito, la cousine de notre mayoral préféré. Présentation des tableaux de Pedro Naranjo, vente de tickets de tombola et froid glacial (il semble que chaque fois que Fabrice revient à Nîmes durant l’hiver on se gèle. Mais cette fois ci on a tout de même évité la neige).

Le samedi 4 février 2012, c’est à Beaucaire que  nous avions trouvé refuge chez les André (Eve et Christophe), au sein de leur beau corps de bâtiment attenant au château « Le Coquemard ». Repas entre amis, dont une Aigrillade (un peu sèche !) et des couronnes des rois offertes par Frédéric de Panissain dans les Halles de Nîmes. Le début de soirée a été animé de façon magistrale par les trois mayorals de l’élevage d’Albaserrada, de Hubert Yonnet et du Scamandre, Olivier Riboulet tenant le rôle de l’éleveur et du  Mayoral. Instructif, authentique et passionnant. Ainsi, le mot Campo que nous utilisons sans cesse, peut très correctement être traduit en Français par «sur le Pays ». La fin de la soirée a été consacrée au tirage au sort de la loterie qui proposait un bucrâne de vache, un week-end sur Mirandilla, un dessin original de Eddie Pons et un tableau de Pedro Naranjo.

Le dimanche midi 5 février 2012, c’est dans l’établissement de Kamel, « Les 2G » pour un apéritif de clôture que s’est terminé le week-end de Torrito Aficion. Au bout du compte, (comptes dont d’ailleurs Puce vous donnera le détail) nous sommes parvenus à récolter suffisamment pour participer largement à l’acquisition de ces fameux sementales.
En parallèle, n’oublions pas le travail des fous de murs, le club des trois G qui sont 4 et qui sont quasiment venu à bout de la réfection du corral situé derrière l’arène de Tienta de Mirandilla. Ce mois de novembre 2012, ils sont revenus depuis le 1er novembre pour finir leur œuvre, et seul le temps les a empêchés de fignoler leur œuvre.

En juin 2012, beaucoup d’émotion pour la première novillada non piquée de l’élevage programmée à Saint Gilles pour la feria de la pêche et de l’abricot. Un peu d’angoisse car les produits n’étaient pas complètement issus de la sélection de notre mayoral favori. Mais finalement, tout s’est bien passé avec une très importante affluence, résultante d’un beau travail de concertation avec l’empresa Meca.  Autre sujet de satisfaction, le travail de marketing, l’affiche qui a beaucoup plu et l’ambiance qui a prévalu tout au long de la journée.

Objectifs 2013 : pour l'aspect taurin, une prochaine novillada en France et pourquoi pas piquée ? 

Pour Mirandilla, demander à Fabrice de quoi a-t-il besoin à la ferme pour mener à bien ses projets futurs.

mardi 6 novembre 2012

Le premier "Tulio/Albaserrada" est né


Aturdido 1º
Ça y est, il est né.


Lorsque la vache nº 557 "Descarriada" est apparue avec son nouveau-né, le mayoral avait du mal à cacher son bonheur. Il savait que le père de ce veau était Aturdido, le "Tulio" nº1 ... Le premier fruit de ce croisement Albaserrada/Tulio tant attendu. Et en plus, un mâle!

La dextérité de Javi pour attraper Aturdido 1º

Le mayoral pose les boucles à Aturdido 1º
Aturdido 1º identifié, il va pouvoir retrouver sa mère




Pour fêter cet événement, une exception sera faite. Né le 19 octobre, ce rejeton negro meano ne portera pas, comme le veut la coutume au campo, le nom de sa mère, mais celui de son père : il est ATURDIDO 1º.

dimanche 4 novembre 2012

Zanzibar à Mirandilla


Emmanuelle "Zanzibar" à Mirandilla :

http://camposyruedos2.blogspot.com.es/2012/11/zanzibar-et-autres-lieux-ii.html


Les utreros 14 et 43 se défient
Une velle de quelques heures sous sa mère Jerezana

Photos : Zanzibar

mardi 30 octobre 2012

Semailles à Mirandilla


Chico et Javi. Semailles artisanales ...



Profitant des abondantes dernières pluies, le personnel de Mirandilla en profite pour semer quelques hectares de terres pour obtenir du fourrage au printemps pour le bétail. Toujours avec les faibles moyens du bord!

dimanche 28 octobre 2012

L'humour d'Eddie Pons sur l'arrivée des Tulios à Mirandilla


Lors des journées de Torrito Afición du mois de février, l'ami Eddie Pons avait très gentiment créé et offert une œuvre pour la tombola de l'association.

Le dessin original a été gagné par les aficionados Jo et Claude Potier.

mardi 23 octobre 2012

Tentadero avec Julio Benitez



Il est le fils de son père. Comme tout le monde me direz-vous. Oui, sauf que son père à lui, c’est le grand El Cordobés. Où est le problème? Cela doit être un honneur me direz-vous que votre père soit le grand El Cordobés. Oui, certainement. Mais lorsque vous avez decidé de faire le même métier que votre père. Lorsque vous avez comme objectif de devenir matador de toros, comme le grand El Cordobés … cette génétique familiale devient plus difficile à assumer!


La bonne humeur contagieuse d'El Cordobés

Julio Benitez qui a connu une courte carrière assez irrégulière, veut se relancer dans cette si difficile profession. Il a besoin de toréer à nouveau, de retrouver le sitio comme disent les professionnels. C’est dans cet état d’esprit que les Marquis d’Albaserrada avaient convié Julio Benitez à un tentadero à Mirandilla.


Julio Benitez por derechazos

Accompagné de son banderillero de confiance, de son apoderado du moment Paco Dorado (El Comandante), du veedor de toros Curro Andaluz, d’une cour partisane habituelle, la venue de Julio Benitez m’a permis de faire une rencontre humaine importante : celle de Manuel Benitez El Cordobés, … le père du fils! Une de ces rencontres qui grandit toute existence d’aficionado.

Le tentadero de quatre génisses n’a pas satisfait du tout le mayoral. Aucune vache complète, aucune vache au comportement ne serait-ce que supérieur à la moyenne. La première certainement piquée par le moustique de la course sampiternelle, la seconde noble mais faible, la troisième encastée et difficile (la plus intéressante) et l’ultime mansa. Quatre desechos. Quatre vaches réformées. Lorsque les vaches ont décidé de ne pas embestir, le mayoral sait qu’elles se passent le mot et rendent une copie homogènement médiocre à leur examen de sélection.

Matador et mayoral déçus du tentadero

Sur l’avenir tauromachique de Julio Benitez, j’émets des réserves, mais ce n’est pas à moi d’en juger, et ce n’est pas non plus le but de ce papier. Par contre quel régal que de cotoyer quelques heures le grand Manuel Benitez. Il ne correspond  pas à ma génération de matadors (ces prestations en ultimes come-back restant anecdotiques), mais pour un aficionado qui s’est nourri, entre autres lectures, dans sa quête de la connaissance taurine, de la prose de “Tu porteras mon deuil “ de Lapierre et Collins, partager un tentadero derrière le même burladero qu’El Cordobés est un grand privilège.

Dans le musée de Mirandilla avec le Marquis

Les conseils techniques à son fils, les invectives aux timides maletillas, les commentaires sur les vaches, les anecdotes invraisemblables sur sa carrière et ses à côtés, le respect montré envers ses hôtes du jour, tout chez Manuel Benitez dégage humilité, gentillesse, bon sens, bonne humeur, force de vivre et une humanité rare.

Une des anecdotes hilarantes du Maestro


lundi 15 octobre 2012

Foot à Mirandilla


Après René Girard, Julien Escudé ou Kader Ferahoui, c'est Grégory Coupet, le ponot, qui a rendu visite à Mirandilla.
Les footeux ont décidemment posé leur dévolu sur Mirandilla et les taureaux du Marquis d'Albaserrada et cela n'est pas pour déplaire à notre mayoral, dont tout le monde sait que sa seconde passion est bien le ballon rond!
Le gardien de but de l'Olympique de Lyon sept fois champion de France, et capé trente-cinq fois en équipe de France a appris à connaître la tauromachie lors de son passage à l'Atletico de Madrid.
Aujourd'hui installé avec sa famille dans la capitale hispanique, il ne manque pas une occasion d'aller à Las Ventas et même d'assister à des corridas en France, dont dernièrement la course  "historique" de José Tomás à Nîmes.
Il rêvait de visiter une ganadería ... c'est chose faite. Et quelle joie de voir le plaisir ressenti par un "nouvel aficionado", jusqu'à présent plutôt amateur des faenas de Castella, Conde ou ... Tomás, lorsqu'il approche la vérité du taureau au campo.
La preuve encore que l'éducation taurine par le campo reste bien, et de loin, la plus efficace.


dimanche 14 octobre 2012

Herraderos à Mirandilla


Les veaux du Marquis d'Albaserrada nés entre octobre 2011 et mars 2012 seront bientôt marqués à Mirandilla.

La date symbolique du pont férié du 11 novembre est préservée, et l'assemblée générale de l'association Torrito Afición se tiendra traditionnellement à cette occasion.

Ce sont finalement le 9 et 16 novembre que seront identifiés les animaux du millésime "2".

Le mayoral tient à avertir les volontaires que cette année les animaux sont spécialement en forme et qu'il faudra venir physiquement préparé!

Pour participer à ces ferrades, merci de contacter l'association.

La lutte de la ferrade

mercredi 3 octobre 2012

Hommage au Cuatralbo

Du campo se dégage souvent une image paradisiaque de sérénité et de paix.
L’accident grâve subi ces jours derniers par le ganadero Adolfo Martin qui a reçu trois coups de corne d’un de ses taureaux, ainsi que les pertes douloureuses de nombreux hommes de campo (plus nombreuses que les morts enregistrées dans le ruedo!) nous rappellent cette vérité à ne jamais oublier : le taureau brave reste un animal sauvage, parfois imprévisible, très susceptible, très réactif, qui impose un respect permanent à toujours garder à l’esprit.

Le Mayoral et son Cuatralbo dans les corrals
Mirandilla a connu des accidents causés par vaches et taureaux, mais heureusement jamais tragiques. Fractures osseuses, coups de corne légers, hématomes, sauts précipités dans les figuiers de barabarie (entre les cornes d’un taureau et les piqûres d’un cactus, le réflexe de survie fait vite le bon choix) … les vachers ne doivent jamais oublier à qui ils ont à faire.
Par contre, nos amis les chevaux de faenas sont très exposés et souvent les premiers touchés. Que cet article rende hommage à ces animaux discrets et braves, qui sans jamais se plaindre, réalisent très souvent le quite salvateur et payent de leur intégrité physique, voire de leur vie, ce dévouement indélibile au cavalier qui les monte.

Cuatralbo (quatre balzanes, qui sont les tâches blanches au pied) est un cheval hongre (jaca) hispano-arabe de vingt ans qui fait partie des montures incontournables de l’univers équestre de Mirandilla. Générosité, classe, cœur, intelligence, vélocité et agilité le caractérisent.
Lors d’un tri de sevrage dans les corrals, l’équidé (non monté à ce moment-là) a subi les foudres de la vieille vache nº 891, qui n’assumait visiblement pas qu’on lui subtilise son rejeton.
La cornada ne dura qu’une seconde. La vache qui connaissait la musique leva la tête et visa le haut de la cuisse. La blessure, dans un premier temps, ne parut pas sérieuse. Le mayoral pensa même que ce n’était que le cuir qui était entaillé.

Mais le vétérinaire qui ausculta la plaie découvrit trois trajectoires, dont la plus profonde de vingt-cinq centimètres touchait le conduit urinaire. Quels dégâts peut causer un coup de corne en un instant! Marta la vétérinaire fut claire. La blessure était très grâve. L’infection bactérienne causée par la corne était considérable. Les quarante-huit heures à venir décideraient de la vie de Cuatralbo.

Le Cuatralbo juste après la cornada

Grâce aux excellentes interventions chirurgicales de l’équipe vétérinaire, aux antibiotiques puissants, aux soins assidus des plaies, à la résistance physique et mentale du cheval, ainsi qu’au facteur chance à ne jamais négliger, Cuatralbo s’en est finalement sorti. Même la cicatrice est restée des plus discrètes.

Après deux mois de convalescence, le mayoral monte à nouveau Cuatralbo, comme si de rien n'était, avec la même générosité, en vrai brave qu'il est!

Le Cuatralbo guéri, cicatrice discrète

samedi 29 septembre 2012

Week-end Torrito Afición à Gerena



Chers adhérents et sympathisants,

Comme vous le savez, le week-end du 11 novembre est devenu maintenant une date incontournable pour Torrito Afición. A l’occasion de son assemblée générale, l’association  de notre cher Mayoral vous propose un weekend  taurin à Gerena (Sevilla)  du  8 au 11 novembre 2012.

Une brave Pedrajas à Mirandilla, photo Arse y Azpi, www.porlasrutasdeltoro.com


 Programme

* Jeudi  8 novembre 

Soir (19h00), Inauguration du corral rénové et Assemblée générale de l’association (compte rendu activité, bilan financier, perspectives, bureau, projets) à Mirandilla (Finca Marquis D’Albasserada)
Apéritif offert par Albaserrada
Soirée Libre…..il existe des adresses sympas dans Gerena……

* Vendredi 9 novembre

Matin (8 h00) ferrade (Herradero) de veau et velle 2012 (c’est du costaud cette année), capea de vachettes pour les plus courageux,
Apéritif et déjeuner champêtre à mirandilla (Cocido,…)
Capea de vachettes pour ceux qui voudraient encore s’exercer durant l’après midi
Participation aux frais (apéritif et repas inclus) : 20 €

 * Samedi 10 Novembre

Matin (9 h00),  Tienta des deux machos (les Tulios, Aceitunito et Aturdido) à la Finca La Calera, ganadería Lora Sangrán  à côté de Mirandilla.
Cet Exercice consistera à tester les deux toros acquis l’an dernier afin de voir leur comportement dans l’arène.
Lidia d’un toro ou novillo du Marquis dAlbasserada par un matador (à définir )
Vin de l’amitié offert par Torrito afición en piste à La Calera,  déjeuner à  Mirandilla.
Apres midi  ( 16 h17 h), Visite complète  de la Finca Mirandilla, lots de vaches et de toros….
Participation aux frais (apéritif et repas inclus) : 40 €

Détail et inscriptions

Afin de prévoir les repas et l’organisation, inscriptions rapidement par retour de mail.
Chacun est responsable de son acheminement et de son logement.
Logement proposé à l’Hôtel Solucar - Sanlucar la Mayor (Réservation par internet : chambre double 3* à 45€ avec possibilité de départ de l'hôtel en voiture le vendredi et samedi)
Co-voiturage possible au départ de l’hôtel vers Mirandilla selon les inscriptions

Contacts :

Sylvie ALGARRA 06 25 42 18 25 / algarra.sylvie.puce@hotmail.fr
Fabrice TORRITO 00 34 626 44 90 46 / torisabel@hotmail.com
Ghislain DURAND 06 66 43 08 44 / ghislainudurand@hotmail.fr
Stéphanie TORRITO 06 10 07 83 41 / storritofromluna@free.fr


mercredi 26 septembre 2012

Primer amago de embestida




En la madruga del domingo 23 de septiembre, nació la primera cría del guarismo 2013 en Mirandilla. Se trata del macho Barbero, Negro mulato, hijo del semental nº 13 Saleroso y de la vaca nº 495 Barbera. A invadir su querencia, demostró que la bravura es un carácter innato.

samedi 22 septembre 2012

Du recorte à Mirandilla



J’avais fait la connaissance d’un groupe de recortadores valencians qui étaient venus au printemps me rendre visite à Mirandilla en compagnie de Florent Lucas. L’un deux, célèbre dans sa spécialité, Ramón Bellver, surnommé EL BLANCO, m’avait expliqué que quelques semaines plus tard il allait se retirer de cette pratique lors d’un dernier paseo dans ses arènes de Valencia. Voir à ce sujet les superbes articles de Florent dans Campos y Ruedos, en espagnol et français :


Lors de cette visite, ils avaient envisagé la possibilité de recorter des vaches dans ma plaza de tienta. Cette proposition me séduit. Aussi, lorsque quelques mois plus tard, EL MORATA, m’appela pour me dire qu’il se trouvait en Andalousie, je lui tria quelques vieilles vaches que je devais réformer.









Ce fut une splendide matinée. L’expérience m’a enchanté. Quelle afición! Recorter des vaches déjà toréées, qui connaissaient latin, grec et hébreux, dans mes arènes aux dimentions plus que réduites, avec des cornes interminables et parfois en pointe … vraiment chapeau! Une leçon de respect et d'amour du brave.

EL MORETA et EL MOSSA, aidés de deux amis apprentis, s’en sont donnés à cœur joie. Recortes, écarts, courses, … Et le plus intéressant fut leurs commentaires à chaud sur le comportement de mes vaches. Peu de similitudes avec una lidia ordinaire, mais tout de même des enseignements passionnants à rajouter dans les lignées de ces mères. La caste ressort toujours à un moment ou un autre. La brave l’est au cheval, au capote, à la muleta, à la course, au recorte ou à l'écart.


Curieusement, il s’est avéré que les vaches d’Albaserrada se prêtent parfaitement au recorte, mais ne passent pas du tout au quiebro! Nos amis recortadores ont écarté dans d’autres ganaderías où ils remarquèrent le phénomène inverse! Je le saurai dorénavant. Les vaches de Mirandilla ne se laissent pas avoir par un quiebro, aussi suavement et subtilement soit-il effectué …







dimanche 16 septembre 2012

Pierre Mondy et Mirandilla



Ce fut une de ces visites à Mirandilla qui vous marquent. Pierre Mondy apparut avec son épouse alors que je ne les attendais pas.


Immédiatement, j'ai aimé cet homme. Simple, sensible, sans parures. Ils aimaient, surtout lui, je ne sais pas pourquoi, les taureaux et la corrida.

Dès que nous sommes entrés dans l'enclos luxuriant où paissaient tranquillement les taureaux de deux ans, le commissaire Cordier, assis à mon côté, sans se retourner, extasié, lâchat à son épouse, .. "Catherine, regarde ces taureaux, ... elle est pas belle la vie!"

Beau, simple et vrai, ... un GRAND.

mardi 11 septembre 2012

Journées Torrito Afición 2012


Décision instaurée l'année dernière à Mirandilla, les dates de l'assemblée générale de l'Association TORRITO AFICIÓN seront toujours autour du 11 novembre et se dérouleront à Gerena.

Pour 2012, les dates retenues sont vendredi 9 et samedi 10 novembre.

Le contenu des journées sera dévoilé bientôt, mais on peut déjà annoncer la ferrade du millésime 2012 et une tienta de machos avec les deux sementals de Tulio à l'essai!

Cocher ce week-end sur votre agenda. De beaux moments d'afición à partager en perspective...

jeudi 6 septembre 2012

Le hand de Vergèze à Mirandilla


Pour la deuxième année consécutive, l’équipe de handball de Vergèze, catégorie moins de dix-huit ans est venue passer un séjour à Gerena. Autant l’année dernière il s’agissait d’un véritable stage de début de saison, avec matchs et entraînements, autant cette fois-ci c’était une récompense pour une saison magnifique avec une troisième place en championnat régional et une victoire en finale de la coupe de la ligue.

Très liés à la ganadería du Marquis d’Albaserrada, grâce à Sylvie Algarra, trésorière de Torrito Afición, pour les joueurs, les entraineurs et quelques parents, les points forts du séjour se déroulèrent à Mirandilla.

Soucieux d’aider l’élevage et de participer aux tâches du quotidien, l’équipe au complet nettoya les écuries et défricha ensuite un massif de ronces qui constituait une cachette idéale pour les taureaux et donc un danger pour les vachers. Un des gamins s’y attela avec tant de conviction qu’un coup de hache malheureux l’envoya aux urgences pour quelques heures et un plâtre à la cheville!

On fit bien entendu la visite en remorque pour approcher le bétail au campo et une capea dans l’arène pour les plus courageux. La surprise que gardait le mayoral était de toréer le veau berrendo d’un an que cette même équipe avait attrapé et bouclé l’année dernière juste après sa naissance! Jeff en a encore les jambes flageolantes!

Il ne manqua pas le match de foot de l’amitié où les jeunes montrèrent aux vieux que la condition physique jouait un rôle important en sport et les apéros et repas dans les différents bars de Gerena où les vieux prirent leur revanche avec brio …

Désirant laisser un souvenir de leur passage à Mirandilla, les handballeurs de Vergèze offrirent deux azulejos artisanaux, peints à la main, élaborés dans un atelier de céramique de Triana. L'un identifiera le "Patio de caballos" et l'autre la "Plaza de tienta", deux lieux fondamentaux dans un cortijo. Ces deux bijoux furent apposés par les membres de l’équipe et les accompagnateurs, en présence émue des propriétaires, Maruchi et José-Luis, les Marquis d’Albaserrada, toujours étonnés de tant de générosité venant de France.

Encore une belle histoire d’amitié, de partage, d’éducation et de passion à Mirandilla.


L'équipe des vieux tout sourire avant la raclée

Bodega la Rociana à Gerena, une tournée ... au mètre.

Les commentaires du mayoral au campo

Patio de caballos

Plaza de tienta

Le berrendo à l'attaque

Photos : Sandrine Sereno

mercredi 22 août 2012

Précisions sur la reseña de Valverde del Camino


Après le compte-rendu de la très intéressante corrida coucours de Valverde del Camino, deux lecteurs me demandent de préciser quelques points.

* qu'ai-je trouvé de moderne et loin des canons d'autrefois dans la morphologie du représentant de Miura?

Une image valant plus que mille mots, voir les clichés ci-dessous. En fait, c'était un animal plus court, plus bas, plus rond, à la gueule applatie (chato). Bien loin en fait des "lévriers" (agalgados) d'antant. Porteur d'un autre fer que le A légendaire, personne ne s'en serait offusqué ...

* qu'est-ce qu'une pique toréée?

Le picador a l'obligation de lidier le taureau, pour le placer dans le meilleur terrain possible afin de provoquer sa charge. Alonso Sánchez a ce jour parfaitement lidié le Guardiola, s'est croisé avec lui, a véritablement mis en pratique la notion de "cargar la suerte". Se croiser à cheval n'a rien à voir, comme le réalisent beaucoup de piqueros, avec le simple fait de faire avancer et reculer sa monture! Le cavalier doit lui aussi aller chercher la corne contraire du taureau en remontant vers le haut de la piste (sens inverse des aiguilles d'une horloge).



Un Miura sans personnalité morphologique


Alonso Sánchez toréant à cheval
Photos : Carlos Pineda