samedi 30 janvier 2010

Fabrice Torrito dans Libé, par Jacques Durand...

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vendredi 29 janvier 2010

Fabrice TORRITO en Madrid...

Fabrice Torrito sera reçu à Madrid en février par l'association EL TORO DE MADRID, à la fameuse Casa Patas, Calle de los Cañizares 10

Jueves día 11 de febrero : Tertulia sobre el oficio de mayoral de reses bravas.
Octavio Leiro (mayoral de la ganadería de “Flor de Jara”, antes Bucaré)
Fabrice Torrito ( mayoral de la ganadería de”Marqués de Albaserrada”)
Se proyectará un video sobre el trabajo de los mayorales en el campo.

jeudi 28 janvier 2010

BULLETIN ADHESION

BULLETIN ADHESION

ASSOCIATION TORRITO AFICION

Je soussigné(e) ………………………………….….. ………………………………………….

adresse …………………………………………………………………….………………………………

email…………………………………………………………………

Téléphone ………..……………………………

désire adhérer à l’Association TORRITO AFICION pour une année

Ci-joint la somme de 20€ (espèces/ chèque) ainsi qu’une enveloppe timbrée à mon adresse, pour expédition de la carte.

Dès réception, l’association s’engage à me renvoyer une carte de membre numérotée.

Fait à ………………………………………………le…………………………………………………………………………………………….

Signature


ASSOCIATION TORRITO AFICION / Siège social chez Arlette CHAVANIEU/ 17 rue Bec de lièvre 30 900 NIMES

Texte de Fabrice Torrito, depuis Gerena

Savoir que depuis Nîmes, ma Cité natale, d'où cette afición "a los toros" qui marquerait à jamais mon existence s'est forgée, ma famille, mes amis, des copains, et même des inconnus, pensent à moi et à ma situation, me procure une importante dose de courage.

En cette période complexe où des épreuves difficiles me sont imposées, ainsi qu'à mon épouse et nos filles, se savoir entouré, ne serait-ce que par la pensée, est un réconfort considérable. Ces derniers jours où l'envie de tout laisser tomber m'a effleuré à plusieurs reprises, votre soutien m'a permis de positiver et repartir de l'avant.


Vous pouvez être sûrs qu'aujourd'hui mon aventure est un peu la vôtre et que désormais, tous les aficionados qui avaient pour rêve de partir vivre pleinement leur passion du taureau au campo, l'auront en partie exaucé. Vous allez réaliser toutes les belles et simples tâches quotidiennes du campo avec moi. Nourrir le bétail, boucler un veau qui vient de naître en évitant l'ire de sa brave maman, déparasiter un novillo, choisir un nouvel étalon et l'accompagner en janvier vers son lot de vaches, marquer au feu le millésime 9, embarquer un taureau vers son destin final, ...Et puis, tous les matins, vous allez admirer ce spectacle grandiose de la majestuosité de l'animal-roi dans son environnement naturel. Bonheur des yeux devant tant de beauté et de puissance retenue, bonheur de l'ouïe lorsque le taureau exprime sa colère ou seulement sa condition de taureau sauvage de combat...Vous ferez tout cela et bien d'autres choses encore qui créent la magie du campo.

Jusqu'à présent, lors de nos rencontres à Céret, à Séville, ou ailleurs, nous abordions le positif de mon aventure. Je vous suis très reconnaissant de vouloir aussi en partager le négatif, les embûches, les moments de crainte et de doute. Je ne sais pas combien de temps va durer cette expérience, mais je vous promets que chaque levée du jour à Mirandilla où j'aurai le privilège de sentir le mystère du campo, sera pour moi et pour vous une journée gagnée de profonde félicité.


Merci du fond du cœur.


Fabrice Torrito.

mardi 26 janvier 2010

L'arbre sacré

Depuis plusieurs jours Manolo le vacher ne dort plus. Il en a pourtant connu des situations stressantes sur la ferme, mais cette fois-ci, il en est tout retourné.

La première fois qu’il s’est rendu compte du phénomène, il cheminait tranquillement à cheval dans la dehesa. Une étrange sensation l’interpella alors qu’il venait de dépasser un eucalyptus centenaire. Intuitivement il tourna la tête et cru voir la chose. Il stoppa sa monture et, hésitant, se retourna à nouveau. Il pensa qu’il était en train de rêver et que la fatigue accumulée ces derniers jours d’intense labeur lui jouait un mauvais tour. Il fit demi-tour et s’approcha de l’arbre. Il ferma les yeux longuement, faisant le vide en lui. En les rouvrant, plus aucun doute permis. C’était bien une énorme tête de taureau qui trônait au centre de l’arbre, à environ trois mètres de hauteur. Impressionné, il s’éloigna, d’abord au pas, puis mit sa jaca* au galop.

Le lendemain, la première chose qu’il fit en arrivant à la ferme fut de seller son cheval et se rendre vers l’arbre mystérieux. Après une nuit de repos, il s’était persuadé que ce qu’il avait vu hier n’était qu’un mirage. Mais en arrivant sur place, son espoir s’évanouit, l’inquiétante tête se trouvait à la même place qu’hier.
Depuis cette fantastique découverte, il ne passe pas une journée sans aller la visiter. Prudent, d’assez loin, il observe et admire la chose. La tête est noire, charnue, ample, massive, au frontal proéminent et porteur de cornes grises majestueuses aux pointes déchirant le ciel. L’animal a les yeux fermés et paraît dormir. Pourtant cette tête dégage une force prodigieuse.

En cette fin d’après-midi, Manolo profite de la sérénité du campo. Un coucher de soleil saisissant embrase le crépuscule. Soudain, depuis le lieu énigmatique résonnent des mugissements terrifiants. Il s’y rend avec crainte. La scène qu’il découvre dépasse tout entendement. Des dizaines de taureaux encerclent l’arbre en une ronde démente. Ils grattent le sol avec rage, projetant la terre avec violence. De leurs cornes acérées, ils arrachent l’écorce et fendent le tronc de l’arbre. Les cris sont rauques, ténébreux, issus du plus profond de leurs entrailles. De leurs gueules jaillissent des gerbes d'écume. Manolo a souvent assisté à des luttes de taureaux, mais ce à quoi il assiste aujourd’hui est hallucinant. Il en a la gorge sèche. Une excitation générale, un état de sauvagerie extrême, une haine démesurée semblent habiter les bêtes. L’arbre-tête est la cause de ce grabuge.

Ce mystère qui le déroute et l’envoûte est devenu trop lourd à porter pour lui tout seul. Il décide de s’en remettre à Sebastián, un vacher aujourd’hui retraité qui lui a tout enseigné de son métier. De peur de passer pour fou, il lui décrit la situation avec précaution. Mais quelle n’est pas sa surprise d’entendre le vieux vacher lui répondre :
“Je sais de quoi tu parles. Mon grand-père, qui était déjà vacher sur la ferme m’a transmis ce secret, l’ayant hérité lui-même de ses aïeux En fait, cet arbre étrange est connu à Mirandilla depuis que des taureaux y paissent. C’est l’arbre de la régénérescence. Tout les cinq ans, la même tête y apparaît et y demeure durant quelques jours. Avertis par on ne sait quelle force surnaturelle, l’ensemble des taureaux de l’élevage s’y précipitent et participent à ce rituel mystérieux de communion sauvage. Ils viennent s’y ressourcer. Bourrés d’énergie, de puissance et de férocité, ils sont alors préparés pour se battre jusqu’à la mort. L’instinct de lutte est à jamais en eux. Cet arbre magique est la quintessence de l’élevage.”

Pour ceux qui pensent que cette histoire est une fable, ou que la photo est truquée, je les invite à venir à Mirandilla se prosterner devant l’arbre sacré à la tête de taureau.

Jaca : cheval de travail utilisé par les vachers pour le maniement des taureaux.

mardi 19 janvier 2010

Trolero a un rendez-vous


Aujourd’hui, Trolero, quatre ans, un des sementales* de l’élevage a un rendez-vous important. Il est conduit par les vachers vers un groupe d'une cinquantaine femelles sélectionnées pour lui. Toronjito, autre étalon de huit ans n’a pas eu cette chance. Il est mort d’une crise cardiaque trois jours auparavant. Si près du but ! Son souvenir demeure tout de même sur la ferme, son sang coule dans les veines de ses plus de cent enfants, dont Trolero.

La date respectée pour ces retrouvailles est celle de l’Épiphanie. La tradition veut que dans la nuit du 5 au 6 janvier les Rois Mages d’Orient fassent la distribution des cadeaux rêvés par les gamins espagnols. Attention aux enfants qui n’ont pas été gentils, les terribles monarques les punissent, un simple morceau de charbon leur sera apporté !
Réunir l’étalon et les vaches à cette occasion, est une offrande que le mayoral leur dédie de pouvoir se retrouver, après six mois de séparation. La période de reproduction en Andalousie est organisée de début janvier à fin juin. Autre date symbolique honorée pour la fin de cette phase, la St-Jean, cette nuit du 23 au 24 juin, débordante de mystère.

Le comportement de l'étalon varie selon son âge. Le vieux taureau sait parfaitement que la date approche et s’impatiente. Pas besoin d’insister, dès que le barrage s’ouvre pour le libérer, rien ne sert de l’accompagner, il se souvient du chemin et trotte fièrement vers son harem, sans même se retourner. Le jeune géniteur, surtout s’il s’agit de son dépucelage, doit être canalisé par les cavaliers, guidé par les bœufs et invité avec insistance à bien vouloir s'associer au groupe de vaches. Même une fois réuni avec elles, son réflexe sera de faire demi-tour pour retrouver ses potes, les autres étalons. Le pouvoir de séduction d’une vache dominante le convaincra finalement de rester avec elles.

Cette année, à cause des pluies torrentielles qui se sont abattues sur l’Andalousie, le campo* s’est inondé. L’accès aux enclos de vaches était impossible et la date a dû être retardée. Pour le mayoral, cette rencontre du 18 janvier est le début d’un cycle qui durera cinq ans. Cinq longues années pour amener le taureau vers son destin final de la corrida. Il sait pertinemment que de nombreux événements viendront perturber cette longue attente. Placés dans cette union, combien d’espoirs? Combien de doutes aussi? L’hérédité est bien capricieuse. Un père de caste couplé à une mère de tempérament n’engendre pas forcément un fils prodige. Seul l’avenir le lui dira…

Aujourd’hui, Trolero, faisant fi de la génétique et des incertitudes de son mayoral, poussé par un instinct trivial des plus sauvages, fonce vers sa manade de prétendantes. La nature est en marche…

Sementales: pluriel de semental: géniteur, reproducteur. Provient du mot semen, semence.

Campo: campagne. En général, s’entend comme les pâtures où s’élèvent des taureaux de combat.


Hommage à Toronjito. Si près du but ...

samedi 16 janvier 2010

Ferrade chez Albaserrada

La deuxième ferrade (herradero) du millésime (guarismo) 2008/2009 du Marquis d'Albaserrada aura lieu à Mirandilla le mardi 2 février 2010.

Toute main-d'œuvre motivée est la bienvenue. Merci de m'informer de votre présence.

Deux conditions tout de même : être en bonne forme physique et ne pas se pointer qu'à l'heure de l'apéro.

jeudi 14 janvier 2010

Manteau blanc sur Mirandilla

Seuls les anciens en gardaient un lointain souvenir. Il a neigé dimanche sur Gerena. Et grâce aux basses températures, la neige a tenu. Cela n’a duré qu’une après-midi, mais 10 cm de manteau immaculé a bien recouvert la Cité du mythique Géryon et ses champs.
Quatre jours après leur passage officiel, les Rois Mages d’Orient, ont eu le détail d’offrir un ultime et original présent aux gamins du coin.
Images improbables: batailles de boules et bonhommes, … de neige! La panoplie classique d’un village alpin en hiver. Sauf qu’ici cela ne c’était pas produit depuis 1954. Le manque d’habitude s’est vite fait sentir. Véhicules dans les fossés, dérapages non contrôlés, accrochages multiples. Gerena devenait une piste d’auto-tamponneuses. Ari Vatanen et Marcus grönholm ne sont définitivement pas andalous.
Les terres de Mirandilla et son bétail ont aussi accueilli cette surprenante visite. D’abord incrédules, les vaches, en bonnes protectrices, ont très rapidement senti que quelquechose d’anormal se produisait. Elles ont réchauffé leurs rejettons en les léchant ardemment. Les veaux, tout excités, se sont frénétiquement lancés dans la pratique habituelle de leurs jeux préférés. Petite différence cette fois-ci, les courses étaient slalomées, les sauts acrobatiques et les glissades verglacées. Les jeux bovinpiques d’hiver!
Quant aux taureaux, toujours plus lents à la détente, ce n’est qu’en fin d’après-midi qu’ils ont assimilé cette situation hors du commun. Leurs mugissements retentirent alors dans la dehesa*, pour commenter entre-eux que cette eau qui tombait aujourd’hui des cieux andalous n’avait ni le goût, ni la couleur, ni la consistance de coutume. Les première fois existent aussi pour les taureaux de combat.
Cette saison, si vous croisez dans les ruedos* nombres de taureaux nevados*, ne vous étonnez pas: il a bien neigé sur Mirandilla.

Dehesa: terres clôturées qui servent de pâturages aux cochons patanegras et aux taureaux de combat.

Nevado : enneigé. Robe de taureau avec des taches blanches en forme de flocons de neige sur le pelage noir.

Ruedo: piste circulaire de l’arène.

samedi 9 janvier 2010

Des Nîmois créent un club pour Fabrice Torrito

Là-bas, à une heure de Séville, il passe une grande partie de ses journées à cheval. Fabrice Torrito, Nîmois émigré en Espagne depuis plus de vingt ans, vit au coeur de l'Andalousie. Au pays des toros, il est même devenu le premier mayoral français, celui qui suit et gère l'élevage et la sélection des toros, de A à Z. Le seul aussi, sans doute, à prendre le temps de recevoir des aficionados et touristes en tout genre. « Le meilleur moyen de comprendre la tauromachie, dit-il, c'est d'aller au campo. » Il n'y a pas si longtemps, des adhérents du club taurin nîmois les Amis de Pablo Romero se sont rendus à la ganaderia du Marquis de Albasserada, là ou travaille Fabrice Torrito. Ce jour-là, le Nîmois avait la tête des mauvais jours. La veille, un feu avait dévasté plus de cent tonnes de fourages. Coup dur pour cet élevage de toros autrefois prestigieux (une grace à Séville) mais qui vit des années difficiles. Aujourd'hui, les toros du Marquis ne sortent plus que dans des arènes de troisième catégorie et rarement pour des corridas... Humble, sobre, Fabrice Torrito est un personnage discret qui ne se plaindra jamais. Au mieux avoue-t-il une période « compliquée ». Ses amis nîmois, Arlette Chavanieu en tête, Joe Gabourdès et les autres ont compris qu'ils avaient un rôle à jouer. Hier, au local Pablo-Romero, ils ont annoncé la création d'un nouveau club taurin, l'association Torrito aficion, complétée par un site internet, les carnets du mayoral que Fabrice alimentera, depuis l'Andalousie, le plus régulièrement possible. « L'idée, c'est de saluer le travail de Fabrice et de transmettre au mieux l'aficion, de montrer que le toro naît au campo, de montrer le travail du mayoral », explique le président de la nouvelle association Marc Bermond.
Hier, Fabrice Torrito a bravé en famille (avec sa femme de Palma de Rio, le village du Cordobès et leurs deux filles) la neige pour assister à la création de l'association. « Emu, touché » par cette action spontanée, il l'avoue : « Pour moi, c'est comme un coup de fouet, une aide au moral vraiment importante. C'est aussi un moyen d'aider et de renforcer l'aficion au toro. » « Une belle aventure commence », avoue le président Bermond qui souhaite aller le plus « loin possible ». C'est déjà le cas, au sens propre du terme au moins : hier, à 1 557 km du local Pablo-Romero, sur les collines de Gerena, le neveu du Marquis, futur héritier de l'élevage, n'en croyait pas ses oreilles lorsqu'il écoutait Fabrice Torrito raconter l'initiative nîmoise.

vendredi 8 janvier 2010

A propos de Fabrice Torrito

Biographie...

26 septembre 1964, naissance à Nîmes de Renée, originaire de Générac dans les Costières de Nîmes et Joseph, sicilien, né en Tunisie et émigré en France.
21 et 23 mai 1983, découvre Paco Ojeda aux arènes de Nîmes.
21 juin 1984, BAC scientifique au lycée Alphonse Daudet, près des arènes de Nîmes.
26 septembre 1984, le jour de ses vingt ans, le taureau Avispado tue Francisco Paquirri à Pozoblanco.
7 juin 1986, BTS au lycée Camargue, devant la statue emblématique du taureau nîmois.
3 septembre 1987, visite son premier élevage de taureaux de combat, ferme El Toruño, élevage Guardiola.
8 mai 1988, aide à la création du journal taurin en direct de la Féria de Nîmes Los Estudiantes/Los Chicos.
18 juin 1988, Maîtrise de sciences de gestion à la Faculté d’Economie de Montpellier.
14 mai 1989, assiste à la corrida de María Luisa Domínguez Perez de Vargas face à Christian Nimeño II.
10 septembre 1989, le taureau Pañolero blesse grièvement Christian Nimeño II qui décédera le 25 novembre 1991.
25 octobre 1989, nommé Directeur Financier de l’Idate à Montpellier.
10 avril 1992, quitte Nîmes pour s’installer en Andalousie dans le but de se rapprocher du taureau.
Du 20 avril au 12 octobre 1992, employé sur le Pavillon de la France de l’Exposition Universelle de Séville.
5 mai 1993, première passe de muleta à une vachette, avec
l’aide de Manuel Diáz El Cordobés, ferme El Chaparro, élevage Sánchez de Ybargüen.
22 octobre 1994, tue son premier novillo à Maussane les Alpilles, ferme Malaga, élevage Callet.
25 novembre 1995, tue son second et dernier (?) novillo à la Calera, élevage Lora-Sangrán.
2 mai 1996, début de son élevage de taureaux de combat, Torisabel.
8 décembre 1996, à Gerena, mariage andalou avec Isabel-María, cordouane de Palma del río (village d’El Cordobés).
15 juillet 1997, à Générac, mariage camarguais.
25 septembre 1998, naissance de sa première fille, María.
8 mars 2000, découvre Mirandilla et les taureaux du Marquis d’Albaserrada.
21 juin 2001, conférence sur l’Histoire de la tauromachie aux arènes de Lutèce à Paris.
Du 18 au 25 avril 2002, conférences taurines “Bravo” pendant la Féria de Séville.
16 octobre 2002, naissance de sa deuxième fille Isabel.
8 mars 2003, début de l’écriture de “Toro”.
13 novembre 2004, à Toulouse, l’Association Nationale des aficionados (ANDA) lui attribue la Plume d’Aigle (Prix du meilleur livre taurin de l’année) pour ”Toro”.
Eté 2005, début écriture de LUMINOSO.
Printemps 2007, sortie de LUMINOSO.

D’autres pages à écrire…

Se contenter d’une biographie pour connaître Fabrice Torrito et comprendre sa passion, ne peut pas suffire.

Il faut le voir évoluer avec l’aisance qui le caractérise dans le Campo, mais également dans son village de Gerena, à 20 kilomètres de Séville, sur la route du Portugal, où son intégration, malgré son épouse andalouse, reste marquée du sceau de l’étranger.

Bien accepté, il doit pourtant toujours prouver. Un aiguillon qui, loin de le contrarier, le pousse au contraire a faire toujours mieux.

Fabrice Torrito a commencé par faire découvrir aux autochtones la richesse économique que recèle le Campo, ces vastes terres sur lesquelles sont élevés les toros Bravos. La grande Séville n’existe que par l’environnement encore rural qui l’entoure.

En proposant des visites touristiques de la ganaderia dont désormais il a en main la destinée génétique, le mayoral Torrito a inventé un style de connaissance et de reconnaissance de la corrida. Aux antipodes de la « peopolisation » que ce secteur développe de plus en plus, le tourisme taurin marqué du sceau Torrito propose un tourisme intelligent, didactique et durable.

Il ne cherche pas à convaincre, mais à expliquer, ce qui permet le dialogue avec des visiteurs qui n’aiment pas forcément la corrida. C’est ainsi que de par le monde, d’autres points de vue que la simplissime opposition anti/pro corrida, sont véhiculés (impact de l’élevage sur l’économie, le tourisme, la non construction de terrains encore complètement vierges de béton et de fils électriques…)

C’est dire le bonheur de ceux qui, eux, sont convaincus !


L’Aficion, une passion à partager

Dans sa mission quotidienne, Fabrice est secondé par son Epouse Isabel, qui n’a pas hésité à abandonner son poste d’avocat conseil dans le domaine social pour mieux le soutenir. Le concept de séjours tauromachiques développé par les Torrito/Couso n’est en rien confiné.
Les personnes désireuses de mieux connaître le monde de la tauromachie peuvent s’adresser à Fabrice et Isabel pour imaginer avec eux un programme à la carte qui ouvre sur de nombreuses découvertes :
• Conférences, visite de musées, d’arènes, d’élevages, d’écoles de tauromachie,…
• Rencontre avec des éleveurs, des toreros, des picadors, des valets d’épées,…
• Sans oublier les métiers parallèles comme l’artisan couturier qui crée les costumes de lumières et les instruments du matador, ou encore le romantique porteur de toreros…
• On peut suivre des cours pour appréhender la technique de l’art de toréer et terminer par le combat d’une génisse en arène !
• Possibilité de participer au quotidien des vachers dans un élevage de taureaux de combat, distribuer la nourriture au bétail, assister à un test de sélection, …
L’aspect artistique est abordé avec la découverte d’artistes inspirés par la tauromachie, peintres, écrivains, danseurs…, sans oublier des philosophes, des sociologues, des ecclésiastiques ou autres intellectuels.
Evidemment, selon les dates et le lieu géographique, on assiste à un spectacle taurin, dans les plus grandes arènes, comme dans les plus modestes, avec une façon très didactique et personnelle d’y participer. Commentaires avant, pendant et après la course.
L’idée générale est de faire pénétrer ce milieu mystérieux et secret de l’art de la tauromachie, de manière personnalisée, authentique, originale et instructive. Le contenu du programme s’adapte au niveau de connaissance de la tauromachie de ses participants, des néophytes aux plus avertis.