mardi 31 décembre 2019

Solera, le dernier veau né à Mirandilla vous souhaite ses meilleurs voeux pour 2020




























31 décembre 2019. Le Mayoral vient de boucler le veau de la vache nº 192 qui est né dans la semaine. Il s'appelera SOLERA.

Sa robe est le résultat du raffraichissement Pedrajas : "Colorado, bragado corrido, jirón, coletero". Peut-être même "Salinero" selon l'évolution des tons et des taches en viellissant. Une pure merveille!

SOLERA vous souhaite une excellente année taurine 2020!

vendredi 20 décembre 2019

IDEAL et son lot de reproductrices



Le novillo IDEAL d'Albaserrada a été gracié le 30 novembre lors du festival de Mirandilla

Après dix jours de convalescence, jugé parfaitement remis par le Mayoral, il a rejoint (en camion) un lot de trente cinq vaches reproductrices et débuté sa carrière de semental!

Vérifiez sur cette vidéo comme  le camion ne l'a pas impressionné alors que les vaches l'attendaient plus loin!

Brave, brave, brave ...

IDEAL et sa première conquète, la vache ESPÍA nº 621 

IDEAL au milieu d'une partie de ses prétendantes

mercredi 18 décembre 2019

Un Albaserrada de retour à Aignan en 2020






















Pour la 28º édition d'Aignan et Toros, le dimanche 12 avril 2020, les organisateurs proposent aux aficionados une corrida concours, avec trois ganaderías espagnoles (Prieto de la Cal, Marqués de Albaserrada et Dolores Aguirre) et trois élevages français (Cura de Valverde, Pagés-Mailhan, Camino de Santiago).

Ce sera le retour d'un Albaserrada dans le Gers après l'excellente course de 2016, avec notamment un prix de "vuelta al ruedo" pour le taureau Esclavo.

lundi 16 décembre 2019

Alès et Albaserrada

Fabrice, Maruchi et Michel, devant l'affiche de la corrida de 1989
et la tête de Ferolano, à present dans le musée de Mirandilla

Les Journées Torrito Afición 2019 ont été l'occasion de consolider les liens entre l'aficion alésienne et  la ganadería Albaserrada.

Offerte par Michel Lezer Président de l'Union Taurine Alésienne, on a d'abord découvert la tête de Ferolano, un des taureaux lidiés en 1989 dans les arènes du Tempéras, qui trente ans après a retrouvé ses terres de Mirandilla!

Maruchi, Fabrice, Jean-Louis et Michel avec le prix pour Jerezano, meilleur taureau de la féria d'Alès 2019























Ensuite, Jean-Louis Pesenti, a remis à la ganadería le prix au meilleur taureau combattu à Alès en 2019 pour Jerezano, prix que les organisateurs de la féria avaient remis à Anthony Crouzet le Président de Torrito Afición en novembre dernier. Ce trophée est lui aussi enfin arrivé à Mirandilla!

mardi 10 décembre 2019

Le ressenti d'Hélène sur les JTA 2019


La deuxième partie des JTA 2019 s'est terminée à Mirandilla. Après ces moments de tumulte il est bon de retrouver le calme du campo. C'est Hélène Ducros qui participait à ses 2º JTA qui nous livre son ressenti ...





"La Mirandilla pour mon plus grand bonheur !

Après un an d'attente, enfin le retour à Gerena où j'ai retrouvé le même accueil chaleureux. Sans savoir que ce festival allait me réserver bien des surprises...

Le vendredi, jour de marquage des veaux, l'ambiance est toujours aussi festive et décontractée, 
je me suis lancée pour la première fois, avec Fabrice, dans le marquage d'un veau sous le numéro 424, j'ai été ravi de ma modeste performance.

Hélène heureuse de marquer
son veau avec Fabrice Torrito


J'ai pu également déguster le délicieux cocido dans une ambiance très festive, avec des chants andalous, français et provençaux, un régal ! Ce fut une belle journée, loin des tracas du quotidien, au milieu des toros que j'aime tant. 

Le samedi 30 novembre m'a marquée je pense à vie. Fabrice a eu la grande gentillesse de me désigner Présidente de la novillada aux côtés du Maire de Gerena et du petit fils d'un des mayoral du Marquis. Je n'en suis toujours pas revenue car je n'étais pas du tout préparée à cela, heureusement qu'il y avait mes deux assesseurs Andalous pour me soutenir et m'encourager.

Pourquoi me direz-vous ? Car nous avons eu l'immense bonheur d'indulter Ideal, un toro lidié par F.J. Palazon. Ce fut un moment unique, magique ; les étoiles pleins les yeux j'ai positionné le mouchoir orange et tout s'est enchaîné.
Le temps s'est arrêté pour quelques minutes : le simulacre de mise à mort et Ideal est reparti au corral. 

Au moment où j' écris ces lignes, l'émotion m'étreint... Fabrice m'a fait un cadeau unique qui me comble au delà de ce que je pouvais imaginer.
Ideal a été soigné en fin de journée, les banderilles lui ont été ôtées et il a eu son premier traitement, encore un moment bien particulier pour moi.

Hélène attentive aux soins prodigués
par le Mayoral à IDEAL qui vient
d'être gracié

J'espère de tout cœur pouvoir revenir l'année prochaine afin de me replonger dans ce lieu si attachant, si particulier mais tellement proche de moi. Mon grand-père, exilé politique, qui fut plusieurs fois mozo de espada de toreros espagnols sur Arles, doit sourire de là haut."

Hélène Ducros.

mardi 3 décembre 2019

Et IDEAL fut gracié!


Samedi 30 novembre, vers 14h00, le dernier novillo/toro d'Albaserrada IDEAL, lidié par Francisco José PALAZÓN lors du Festival de Mirandilla, fut gracié pour ses qualités exceptionnelles.


IDEAL dans la muleta de Palazón
Rythme, fond et endurance furent
ses principales vertues

Fixité, promptitude et
gueule fermée jusqu'au bout

Après les soins prodigués par le Mayoral Fabrice Torrito, et deux jours de tranquillité dans les corrals, il est retourné dans le campo de la dehesa de Mirandilla.


IDEAL montra une grande noblesse
pendant les soins du Mayoral,
signe évident  de bravoure
Fils du semental DESDICHADO et de la vache IDEAL, il était l'un des derniers représentants d'une très ancienne lignée d'Albaserrada.

Les plus anciens afcionados présents à Mirandilla ont immédiatement retrouvé la morphologie et la façon de charger de l'amimal le plus important étant né à Mirandilla ... LABORIOSO grâcié lui en 1965 à la Maestranza de Séville!

Encore quelques semaines de repos
bien mérité au campo et IDEAL
débutera son labeur comme semental

jeudi 28 novembre 2019

Mirandilla et Fútbol


Ce match de foot entre les amis de Fabrice (Nîmes, Beaucaire, Montpellier, ...) et les "sévillans" (Aznalcollar, Espartinas, Gerena, ...) doit en être à sa 25º édition, plus ou moins (à vérifier)!

Il marque traditionnellement l'ouverture des journées de partage et de transmission autour du TORO, d'abord à La Calera et depuis 20 ans à Mirandilla.

2019 n'a pas dérogé à l'histoire. Un bon match de "balompié" à Gerena, avec une victoire 5-2 des locaux (les français ont eu le détail de bonne éducation de laisser ganer les amphitryons ...). 

Mais surtout une troisième mi-temps de haut-niveau (là personne ne gagne les français) à la Casa Pedro où les premières chansons d'amitié ont raisonné.

UN AÑO MÁS!

mardi 26 novembre 2019

La vision d'Alex Blanco sur les JTA de Mirandilla


Ci-dessous, le reportage photos d'Alexandre Blanco du 1º volet des JTA 2019 à Mirandilla les 8 et 9 novembre (reportages complets sur : facebook.com/alexblanco672)

samedi 23 novembre 2019

Programme du 2º volet des JTA 2019 à Mirandilla


Vendredi 29 et samedi 30 novembre aura lieu le deuxième volet des Journées Torrito Afición 2019 à la Finca Mirandilla.


Vendredi 29 novembre :

Photo Alexandre Blanco
Samedi 30 novembre :

* à partir de 12h00
* 1 vache et 4 novillos d'Albaserrada (voir cartel)
* tapas et boissons
* capea de 2 vachettes
* flamenquito avec le groupe Acordes
* tarif : 10 €








Il est obligatoire de s'inscrire au mail :


torisabel@hotmail.com

* à partir de 8h00
* petit-déjeuner
* ferrade (marquage) de 30 veaux
* visite de la ganadería en remorques
* tentadero, avec tienta, retiente et capea
* apéritif
* traditionnel cocido
* tarif : 40 €









jeudi 21 novembre 2019

Le ressenti de Laura


Laura, de profession gendarme à Bordeaux, a participé à ses premières Journées Torrito Afición à Mirandilla. Voici son ressenti :

"Me laissant porter au cœur de l’Andalousie et de sa culture, j’ai été amenée à franchir les portes de la Finca de Mirandilla : un lieu magique.



Jamais je n’aurais imaginé y revenir avec de tels souvenirs.
Il faut dire que l’accueil y est exceptionnel et les discussions toutes aussi passionnées les unes que les autres, que l’on soit novice ou déjà averti, chaque seconde nous enrichit.

Avant d’y passer la journée je ne sais pas trop à quoi m’attendre : on me parle de ferrade, marquage, tienta. On en discute déjà entre nous « Si je peux, je teste le marquage » j’entends dire. Pour ma part je reste sur la réserve. J’y vais, j’observe et ne me prononce pas dans l’immédiat.

Puis on y est : on en prend plein les yeux, tous les sens en éveil : les odeurs, les sons, les couleurs du soleil qui se lève gentiment sur la Finca.

Les jeunes taureaux sont acheminés jusqu’au corral où la ferrade commence à se préparer. Je me promène juste au dessus d’eux et c’est la première fois que je peux observer ces nobles animaux de si près.

L’ambiance change de dynamique dès l’arrivée du vétérinaire : le marquage commence. Je ne peux pas décrire aussi fidèlement ce que j’ai ressenti et vécu à cet instant mais c’était grandiose, magique. Après quelques minutes je veux descendre et vivre cela de plus près encore. Et puis on me pose la question : « tu veux marquer ? » Oui, sans hésitation cette fois !




C’est un beau moment à partager dans cette effervescence. Je ne l’oublierai pas. J’ai conscience d’avoir vécu une matinée privilégiée et unique.

Un peu plus tard nous partons visiter une partie de cet immense campo et découvrir les taureaux de l’élevage, puis on assiste à la Tienta. On en apprend un peu plus sur les bêtes, leurs caractères, leurs qualités et la façon dont l’élevage fonctionne. 



On y sent tout le cœur que  met Fabrice, car aucun doute : il aime ses animaux.

Le lendemain jour de la Fiesta Campera, on me propose d’être assesseur, mais je me retrouve finalement à présider dans la Cerca de los Franceses. Une opportunité unique, mais à laquelle je n’ai pas été préparée. 


Pas très à l’aise face à cette responsabilité soudaine. S’agit-il d’une fête de village, ou faut-il prendre cet événement tauromachique avec tout le sérieux que la corrida impose ? 
Je me laisse guider par mes assesseurs andalous,et apprécie ce moment dont je garde un souvenir inoubliable, consciente des enjeux d’une telle journée pour l’élevage.

Ce fut deux journées formidables, autant d’un point de vue tauromachique qu’humain.

Je sais la chance que j’ai pu avoir de vivre ses instants. Alors merci Mayoral. Merci pour ce bel événement, merci pour ta disponibilité, répondant à tout moment à chaque question, qu’elles soient individuelles ou collectives, elles ont été nombreuses tant tu as su transmettre ta passion.

De beaux moments de vie, de partage, d’amitié dans un univers complexe mais envoûtant." Laura.





dimanche 17 novembre 2019

Cinq ans sans le Marquis ...



Le 14 novembre d'il y a cinq ans, José-Luís de Samaniego, connu comme le Marquis d'Albaserrada nous quittait.

Pour commémorer cette date, une messe a été célébrée dans l'intimité du cortijo de Mirandilla, sous le regard bienveillant de Laborioso, sans doute l'œuvre la plus aboutie de l'éleveur!

mardi 12 novembre 2019

"Je n'oublierai jamais ce taureau d'Albaserrada, Golfo" .





Texte et traduction de Patrick Colleoni sur le site TOROBRAVO.FR
Le torero Javier Cortés a tenu une conférence de presse ce lundi 11 novembre à l’hôpital La Milagrosa de Madrid pour faire le point sur l’évolution de la grave blessure à l’oeil subie le 15 septembre dernier à Las Ventas.
Le diestro était accompagné du docteur David Antolin, chef du service d’ophtalmologie de l’hôpital, et du docteur Marta de la Fuente, responsable du service médical de La Milagrosa.
«Je suis plus vivant que jamais en tant que torero. Je n’ai toujours pas touché les trastos. Le jour où je le ferai, je reprendrai sérieusement l’entraînement entouré de ma cuadrilla», a déclaré le torero madrilène, qui a relaté la dramatique expérience vécue lors de cette journée d’été où il a été gravement blessé à l’œil droit par un toro du Marquis d’Albaserrada.
«Avec mon costume grana et mon or avec lequel j’ai partagé tant de sentiments et d’émotions, je m’étais vêtu à Madrid pour réussir ou mourir. J’ai réussi et j’ai failli mourir. Je n’oublierai jamais ce toro du Marquis d’Albaserrada, «Golfo». A l’infirmerie, j’ai pensé au pire, que le torero pouvait mourir, que c’est pire que meure le torero que la personne.
À l’hôpital Gregorio Marañón, je m’attendais au pire, et j’ai pu ressentir toute l’affection de mes proches», a-t-il déclaré en ajoutant sincèrement: «Je pensais que tout allait s’arrêter là, qu’une nouvelle vie commençait, que mon œil n’allait pas pouvoir se  reconstruire. Un soir, j’ai commencé à changer de monde, je ne savais toujours pas ce qui allait se passer. Je me suis laissé porter par les gens qui étaient autour de moi. Merci à ma cuadrilla, à mon apoderado, à ma famille. Ils m’ont tous envoyé l’abrazo de cette famille, celle du taureau. Tous les pays taurins m’ont envoyé leur souhait de me voir à nouveau dans les patios de cuadrillas ».
 
Le torero a exprimé sa profonde gratitude envers les médecins: «Je dois remercier tous les médecins qui m’ont soigné depuis le début, dans l’arène, puis à l’hôpital Gregorio Marañón. Et bien sûr, au Dr Antolin et au Dr Rojas, qui ont sauvé l’œil. Ils ont aussi sauvé le torero et lui ont redonné l’espoir».
DR. ANTOLÍN.
Le docteur David Antolin a commenté: «L’œil de Javier était déjà fragile, il avait déjà un problème  car le torero souffrait depuis longtemps d’un décollement de la rétine qui ne lui laissait qu’une vision de 40%. Le traumatisme fut terrible. Javier aurait pu mourir. Si la cornada avait été plus profonde de deux centimètres, elle aurait pu occasionner sa mort. Il a maintenant une rétine qui lui permettra de recouvrer plus de vision après une autre opération.
Mais maintenant, bien que la structure de l’œil soit préservée, il ne voit pas. Malgré tout, Javier a préféré reprendre l’épée pour la prochaine temporada avant d’en terminer avec les interventions chirurgicales nécessaires. Il sera opéré à nouveau à l’issue de la prochaine saison. »
La conférence complète de Javier Cortés :

lundi 11 novembre 2019

Prix pour Albaserrada au meilleur toro de la féria d'Alès 2019


Photo Paul Hermé
Torofiesta

Samedi dernier, 9 novembre, alors qu'à Mirandilla se déroulait le 6º Festival taurin, la ganadería Albaserrada recevait le prix au meilleur toro de la Féria 2019 d'Alès pour Jerezano.

C'est Anthony Crouzet, le Président de Torrito-Afición, qui représentait l'éleveur Maruchi et son mayoral Fabrice pour recevoir ce magnifique trophée.

Comme le mentionne Fabrice Torrito dans cette vidéo, ce prix est la reconnaissance à dix années de travail de "reconstruction" pour redorer l'image de cet élevage historique.

vendredi 8 novembre 2019

Préparatifs des Journées Torrito Afición

Les Journées Torrito Afición à Mirandilla ne coulent pas de source!
La mise en place est complexe et ardue ... 
Tant pour le bétail que pour les infrastructures
Tout est prêt.
Belles Journées en perspective.

Montage des gradins

Tri du bétail

lundi 28 octobre 2019

La doyenne de Mirandilla


Beau regard de la doyenne
























Viñadera va avoir 23 ans le 1º novembre! Elle est marquée du numéro 942 et du millésime 1997.
Pour ne pas la molester, cela fait trois ans qu'elle ne passe plus les contrôles vétérinaires.
Je l'ai donc officiellement déclarée comme "disparue" auprès des services sanitaires.
Presque aveugle, elle est encore capable de se nourrir et s'abreuver.
Elle vit solitaire et souvent tapie. Je suis heureux de l'apercevoir quelquefois dans la dehesa.
Elle a donnée naissance à 12 fils ou filles et est en train de vivre une fin d'existence merveilleuse ...
Elle est évidemment la doyenne de l'élevage et la vache la plus âgée que j'ai connu à Mirandilla.
Olé pour Viñadera!

lundi 21 octobre 2019

Vinagrero, un taureau d'Albaserrada dans les rues d'Alqueries


Vinagrero, le taureau nº 23 du millésime 14 (âgé de près de six ans) est sorti dans les rues de Alquerías del Niño perdido (Alqueries en dialecte valencian) le 9 octobre dernier près de Castellón de la Plana.

Cet animal est comme les centaines de taureaux que les Peñas de Castellón, Valencia, Segovia, Madrid, ... achètent chez les éleveurs pour les exhiber (avec fierté), et "recorter" (faire des écarts) dans les rues de leurs quartiers.

Ces manifestations taurines populaires gratuites représentent une source de revenus pour les ganaderos et une fomentation de la passion du taureau chez la jeune génération, fait non négligable par les temps qui courent ...



"El primer toro en saltar a la plaza de abajo pertenecía al hierro sevillano del Marqués de Albaserrada, que realizó una explosiva salida con mucha velocidad y sin fijeza, recorriendo el recinto y centrándose al final de su lidia en la plaza de abajo en donde derrotó con potencia y tuvo sus mejores momentos. "

"Le premier taureau qui est sorti appartenait à l'élevage de Séville du Marquis d'Albaserrada. Il a réalisé une sortie explosive à très grande allure et sans s'arrêter. Il a parcouru toute la place et a fini par se centrer sur la partie basse de la piste où il a poursuivi les "mozos" et frappé avec puissance les protections. C'est là qu¡il a montré ses meilleurs moments."

Texte et photos de Tododigital.com et Rafa Sim.

Sortie explosive
de Vinagrero

Superbe Vinagrero.
Présentation supérieure à 
beaucoup de taureaux 
d'arènes de 1º catégorie!

Vinagrero, la tête en bas,
en brave

Superbe attitude de Vinagrero,
 tout en nervosité

samedi 19 octobre 2019

6º Festival Mirandilla

Javier Cortés et Espartero
à l'honneur sur l'affiche
du 6º festival de Mirandilla

mercredi 16 octobre 2019

Patrick Timsit à Mirandilla


Belle visite la semaine dernière à Mirandilla de Patrick Timsit et son amie Maryline.

Au programme, visite des parcs à taureaux et tentadero afin d'approfondir leur connaissance du monde de l'élevage de taureaux de combat et de les préparer à assister à une corrida à la Maestranza.

L'occasion pour eux, en véritable mode "éponge", d'assimiler les subtilités de cet univers tant complexe et envoûtant et pour moi, de passer une belle matinée en compagnie de gens simples et biens.

lundi 14 octobre 2019

Sécheresse à Mirandilla


Que l'Andalousie occidentale ne soit pas une région très pluvieuse est chose sue et assumée, mais le niveau de sécheresse actuel est particulièrement alarmant.

Sur les registres de la Finca, les dernières pluies conséquentes remontent au 24 avril, cela fait donc six mois!

L'amont du Guadiamar

Le niveau d'eau de la rivière Guadiamar au passage de Gerena est normalement un bon calibreur de la pluviosité.

Observer l'amont et l'aval depuis Mirandilla donne une idée évidente de cette catastrophe qui a un évident impact négatif sur l'état du cheptel ...

L'aval du Guadiamar

samedi 12 octobre 2019

54 ans de l'indulto de Laborioso


Laborioso et Astola
à la Maestranza

Un 12 octobre d'il y a 54 ans, à la Real Maestranza de Sevilla un novillo extraordinaire d'Albaserrada, né à Mirandilla, de la vache Laboriosa d'Isaís y Tulio Vazquez et du semental Sultán de Juan Pedro Domecq, démontra une telle bravoure lors de sa lidia par le torero de Triana Rafael Astola , que le président de la course créa un précédent et décida de le gracier er de le renvoyer vers les prairies de Gerena afin qu'il transmette ses qualités génétiques hors du commun comme étalon.

Durant dix saisons il fut le maître de Mirandilla et mourut de sa belle mort le 6 janvier 1976, laissant la bagatelle de 370 enfants!

mercredi 9 octobre 2019

JTA 2019


Dernière ferrade du Marquis
Les dates des incontournables JTA (Journées Torrito Afición) sont officielles pour 2019.

Pour ces 19º et 20º éditions, les premières auront lieu les vendredi 8 et samedi 9 novembre et les secondes les vendredi 29 et samedi 30 novembre.

L'organisaton est l'habituelle.

Le vendredi, journée "immersion" à partir de 8 heures avec petit-déjeuner, ferrade de trente veaux, visite de l'élevage, tentadero, apéritif et déjeuner.
Tarif : 40 €.

Le samedi le festival avec 4 mâles combattus dans la Cerca de los Franceses à partir de midi.
Tarif : 10 €.

Le programme précis et les cartels seront communiqués sous peu.

Inscription au mail :

torisabel@hotmail.com


lundi 7 octobre 2019

La réponse du Mayoral d'Albaserrada à Máximo Pérez





Ci-dessous, un tweet que Máximo Pérez co-présentateur des corridas sur la chaine Movistar + (anciennement Canal +) s'est permis de publier à l'issue de la corrida concours de Madrid du 15 septembre :

«Un taureau d’Albaserrada n’avait pas été toréé à Madrid depuis juillet 2003. Vu le comportement de ce taureau du retour on peut attendre seize en de plus avant d’en revoir un »


Este es el tweet que Máximo Pérez comentarista de los festejos taurinos en el canal de Movistar + (antiguamente Canal +) se permitió publicar después de la corrida concurso de Madrid del 15 de septiembre :

“No se lidiaba un toro de Albaserrada en Madrid desde julio de 2003. El toro del regreso ha sido como para poder esperar otros dieciséis años”


Voici la réponse du Mayoral Fabrice Torrito à ce message (en français).

Aquí tenéis la respuesta del Mayoral Fabrice Torrito a este mensaje (en espagnol).


Il a fallu attendre quinze jours depuis la corrida concours de Madrid pour que je trouve la force morale de lire certains compte-rendus du taureau de notre élevage qui se toréa ce jour-là. Un commentaire du journaliste ( ?) Máximo Pérez me parut particulièrement humiliant et injuste.  

Qui êtes-vous monsieur Máximo Pérez pour vous permettre d’émettre une sentence aussi grave à l’égard d’une humble famille d’éleveurs qui essaie depuis des années de lidier à nouveau un taureau brave, encasté et noble ? Qui êtes-vous pour réduire à néant l’honnêteté, la passion et les sacrifices de cette famille ?

Si vous connaissiez un peu le sujet, vous sauriez que cet objectif ne s’obtient ni en un jour, ni en un an, ni en dix ... Avez-vous pensé une seconde qu'il a été compliqué et injuste jouer notre réputation à une seule carte ?

Vous ne pouvez-vous imaginer notre état d’âme aujourd’hui à cause de l’accident souffert par Javier Cortés, torero ami de l’élevage qui d’ailleurs a démontré beaucoup plus de classe que vous lorsqu’il a mentionné le taureau qui l’a pourtant grièvement blessé.

Sachez que la responsable de l’élevage, Maruchi Benjumea et moi-même allons poursuivre ce complexe sacerdoce d’élever un taureau brave. Je vous rappelle le slogan du titre nobiliaire du Marquis d’Albaserrada : «  mon épée se brisera, mais ma foi ne manquera pas ».

Vous êtes le bienvenu à la finca Mirandilla à Gerena, afin que nous vous montrions notre façon de lutter au quotidien pour cette folie qui consiste à créer un taureau de combat au 21º siècle, sans jamais renier notre philosophie,

Et je vous prie s’il vous plait de savoir tempérer vos commentaires, de même que vous avez démontré savoir le faire parfaitement lorsque vous jugez d’autres élevages !

Fabrice  Torrito, Mayoral de l’élevage du Marquis d’Albaserrada.



Han tenido que pasar quince días de la corrida concurso de Madrid para que encuentre fuerza moral para leer algunas reseñas del toro de nuestra ganadería que se lidió ese día. Un comentario del Señor Máximo Pérez me pareció muy vejatorio y carente de cualquier sentimiento.

¿Quién es usted Señor Máximo Pérez para permitirse sentenciar así a una humilde casa ganadera que lleva años intentando volver a sacar a la plaza un toro bravo, encastado y noble? ¿Quién es usted para tirar por los suelos la honestidad, la entrega y los sacrificios de esa familia?

Si supiera usted un poquito del tema, sabría que no es tarea de un día, ni de un año, ni de diez … ¿Se ha puesto usted a pensar lo complicado e injusto que ha sido jugársela a una sola carta como nos ha ocurrido?

No se puede usted imaginar en qué estado de ánimo nos encontramos ahora mismo por el percance sufrido por Javier Cortés, torero amigo de la casa que por cierto ha tenido muchísima más clase que usted a la hora de mencionar al toro que le hirió gravemente.

Que sepa usted que la ganadera Maruchi Benjumea y yo mismo vamos a seguir luchando en ese tan difícil sacerdocio de criar un toro bravo. Le recuerdo el lema del título nobiliario del Marquesado de Albaserrada : “Esta espada quebrará más mi fe no faltará”.

Será usted bienvenido cuando lo desee en la finca Mirandilla en Gerena para que le enseñemos nuestra forma de luchar en el cotidiano con esa locura que consiste criar un toro bravo en el siglo 21, sin desviarnos nunca de nuestra filosofía.

¡Y por favor, le agradecería un poquito de temple y mano izquierda en sus comentarios, los mismos que ha demostrado ser capaz de tener a la hora de valorar otras ganaderías!

Fabrice Torrito, Mayoral de la ganadería del Marqués de Albaserrada.

lundi 30 septembre 2019

Le retour du taureau qui assure des garanties de futur ...


Traduction de l'article d'Antonio Lorca dans le journal El País, au sujet de la corrida concours de Madrid du 15 septembre dernier :

Javier Cortés et Golfo


La corrida concours d’élevages qui s’est déroulée le dimanche 15 septembre dans les arènes de Las Ventas de Madrid fut un grand spectacle; anachronique, déphasé, à l’ancienne,  mais un spectacle tout de même quant à la présentation des taureaux, la résurrection de la phase des piques, et l’art de toréer, l’engagement irréprochable de tous les acteurs qui ont fait le paseo ce jour-là.
Ce fut une représentation d’une autre époque, un voyage dans le temps, un film de la tauromachie de nos grands-parents, débordante d’intérêt, émotionnante, frappante.

Il n’y eut pas de triomphe, mais peu importe; il n’y eut pas de faenas artistiques, ni danses de vedettes modernes. Il y eut des taureaux aux cornes impressionnantes. Certains allèrent au cheval de pique avec alégresse et poussèrent avec avidité. Il y eut des taureaux qui poursuivirent aux banderilles et developpèrent énormément de difficultés lors de leurs lidias et surtout lors de la phase de muleta. Comme cela devrait d’ailleurs toujours être le cas …

Evidemment, ce n’étaient pas des taureaux artistes, ni adoucis, ni d’une telle noblesse qu’ils en paraissaient idiots. Non! C’étaient simplement des taureaux. Et il est clair que cette espèce animale présente des difficultés, parfois très complexes, aux braves qui ont le courage de les affronter.
Prenons l’exemple de Javier Cortés qui a été sérieusement blessé. Personne ne pourra douter de son statut de héros, du respect et de la reconnaissance que méritent tous les véritables toreros, comme l’a démontré ce madrilène, pour qui la profession s’avère particulièrement ingrate.

La corrida concours fut un hommage au taureau, parce qu’il a été, pour une fois, le véritable protagoniste, rôle qu’on n’aurait jamais dû lui ôter au bénéfice du torero.

Il y eut peu de gens dans les gradins, normal me direz-vous. C’était un spectacle d’une autre époque, pour amants du taureau, pour ceux qui croient que sans le taureau rien n’a d’importance. On sait qu’actuellement, ce sont les toreros qui dominent le milieu, et ce sont eux, aidés des autres acteurs de la profession qui s’ingénient à faire disparaître du panorama l’animal sauvage et encasté qui donne pourtant toute la vérité à la corrida.

Autre exemple explicite. Il y a quelques jours, a été présenté à la Real Maestranza de Séville, le festival qui se célébrera le prochain 12 octobre au bénéfice des œuvres sociales des confréries du “Baratillo” et de “la Esperanza de Triana”. Y sont annoncés Diego Ventura, Morante, Manzanares, Cayetano, Pablo Aguado et le novillero Jaime González Écija. Et bien la provenance des taureaux qui vont se lidier n’est pas encore connue! C’est à dire que l’on a présenté une affiche de taureaux … sans taureaux. Et ce n’est pas la première fois que cela arrive ainsi dans ce pays, preuve évidente que le protagoniste de la corrida a été relégué à un rôle de faire-valoir.

Il y a quelques jours, un message sur Twitter signé par “El Pasmo” (@Samsa2111)

soulignait le problème. “Il n’y a pas de futur à long terme pour la corrida si on s’éloigne de son signe d’identité, qui est le taureau. Si avec la sélection, on diminue sa sauvagerie, le spectacle esthétique pourra plaire à certains, mais sera finalement condamné parce qu’il aura perdu l’essence qui le rendait unique”.
C’est à dire, que si tu enlèves le cacao au chocolat, le produit aura la même couleur, mais cela ne sera plus du chocolat. De la même manière, si cette corrida s’éloigne du taureau, cela sera un nouveau spectacle, aussi innovateur que décaféiné, qui se videra de l’émotion qui l’a rendue grande et éternelle durant trois siècles. En un mot, ce spectacle disparaîtra.

La tauromachie a évolué. Aujourd’hui on torée plus esthétiquement que jamais, mais cela intéresse moins qu’à n’importe quelle autre époque. On sait que la décadence de la corrida vient surtout d’attaques de l’extérieur, évidemment, mais aussi de sa propre dégradation interne.
Il est clair qu’un spectacle sanglant comme la corrida a peu de sens dans une société mascotiste comme la nôtre qui a modifié substantiellement sa relation avec les animaux, qui cache la mort et la vue du sang alors qu’elle rend un culte révérencieux à la violence dans ses formes les plus diverses et cruelles.

La véritable fête des taureaux est appelée à être, et de fait l’est déjà, patrimoine de minorités, comme de nombreuses traditions culturelles qui existent dans le monde. Elle perdurera si elle défend son noyau central, qui n’est autre chose que le taureau. Il y eut beaucoup de  vides dans les gradins de Las Ventas. C’est vrai. Mais les vedettes ne sont pas capables non plus de « jouer » à guichets fermés dans aucune féria. Le concept du torérisme moderne, le taureau artiste et le torero danseur, s’est étendu trop dangereusement dans la tauromachie contemporaine. En d’autres termes, la corrida ne disparaitra pas si elle défend le taureau.

Marc Lavie (@marclavie), journaliste français, directeur de la revue « Semana grande » affirme : «  avec les taureaux du 19º siècle il est impossible de lidier et toréer comme au 21º. Il doit y avoir une raison pour que certains élevages ne soient plus programmés depuis de très nombreuses années dans les férias importantes ». La raison est le changement des critères de sélection dans les élevages imposé par les taurins qui maîtrisent le milieu, véritables généticiens autodidactes qui ont transformé le taureau en une peluche, une marionnette. Et ce type de taureau est le précurseur de la disparition de la corrida.

Une jeune aficionada enfonce le clou (@doridelgado1) : « nous voulons voir toréer des taureaux qui peuvent simplement être lidiés. Savoir voir les taureaux, c’est savoir apprécier toutes les différentes formes de charger, certaines plus lucides, d’autres moins et même quelques uns absolument impossibles de lidier. Donc l’art de toréer consiste à lidier le taureau selon ses conditions ». Sage analyse !
Dimanche dernier, Fernando Robleño, Rubén Pinar, Javier Cortés et leurs hommes à pied et à cheval, firent ce que dictent les manuels techniques : lidier les taureaux en s’adaptant aux conditions de chacun d’eux. C’est cela le véritable art de toréer !

Les indispensables intégrants de cette minoritaire résistance se trouvaient à Las Ventas. Grâce a leur constance, ils feront en sorte que la corrida perdure au-delà de ce que parait augurer la réalité.
Vive le taureau ! Il faudrait qu’une corrida concours ait lieu une fois par mois dans la première arène du monde. Si la tauromachie doit être une passion de minorités, qu’elle le soit avec sa saveur authentique, comme le chocolat.