lundi 31 décembre 2018

La première fiancée d'Espartero


Ce n'est certes pas la meilleure photo prise à Mirandilla. Pourtant ce cliché pris par un petit matin de brouillard par le mayoral dans l'enclos de La Laguna a son importance.

Espartero, le semental grâcié, fait connaissance avec sa première conquête de la saison 2018/2019.

Il a choisi Preferida la nº 58, une superbe colorada ojinegros de 9 ans d'âge.

Tant d'espérance placée sur Espartero et sa descendance ... 

Que cette photo soit le symbole de la fin d'une période "vaporeuse" à Mirandilla et le début d'une resplendissante époque de lumière!

mercredi 26 décembre 2018

Photos des JTA 2º partie (30/11 et 1/12)



Les deuxièmes JTA du 30 novembre et 1º décembre furent particulierement riches en émotions ...

Photos des JTA 1º partie (9 et 10 novembre)



Herradero, tentadero en plein campo, visite des taureaux en remorques, cocido, animation pour les peques, festival taurin, les journées Torrito Afición 1º partie des 9 et 10 novembre ont été bien remplies ...

samedi 22 décembre 2018

Les lots de reproduction


Une des "faenas" fondamentales du Mayoral en fin d'année est de décider et préparer les lots de reproduction.

D'abord, sur le papier. 

Listes de vaches

Les lots de reprodcution.
Secrets de Mayoral

Scinder en 5 lots les 150 vaches de ventre, en tenant compte des âges, des familles, des notes à la tienta, des morphologies, ... Choisir les sementales idoines. Là aussi, selon âges, familles, morphologies et résultats des descendants précedents. 

Cette annés les heureux élus sont Espartero, Hachero, Cascabelero, Galindo et Chacha.

Enfin chercher les meilleurs assemblages possibles : quel semental pour quel groupe de femelles? Alchimie, intuition, science, ...

Après des journées de brainstorming du mayoral face à une profusion d'informations (carnets, listes, ordinateur, mémoire personnelle, instinct, ...), il faut concrétiser physiquement les groupes.

S'ensuivent des journées intenses de tri dans les corrals. Amener chaque manade vers son enclos et ... attendre que la nature, légérement orientée par l'humain, réalise sa merveilleuse œuvre.

Résultat dans cinq ans ...

Très laborieux tri dans les corrals

jeudi 13 décembre 2018

Plus d'attrapaïres que de veaux à marquer ...



















Photo de famille des participants au dernier herradero de Mirandilla du 30 novembre.

On peut compter plus d'attrapaïres que de veaux. Et tous ne sont pas sur la photo, ayant déjà attaqué l'apéro ...

De plus, beaucoup de jeunes et parfaite parité français/espagnols!

Qui se souvient des premières ferrades en petit comité?

La première en 2009 dut même s'organiser à la caisse faute de main d'œuvre ...

lundi 10 décembre 2018

Le programme Tendido Cero à Mirandilla



Federico Arnás et Fabrice Torrito













Tendido Cero est le programme de tauromachie le plus ancien de la télévision espagnole.

C'est en 1986 que Federico Arnás commença à diriger cet incontournable du panorama médiatique taurin.

Pendant deux jours l'équipe technique au complet est venu à Mirandilla préparer un reportage sur les Marquis 
d'Albaserrada

Il sera présenté en 2019 sur la deuxième chaine nationale (TVE2).






Le caméra à campo abierto


mardi 4 décembre 2018

JTA 2018, le ressenti de Frédéric Germain




Dimanche, alors que nous profitons encore du soleil de Gerena avant le retour sur Nîmes, Fabrice me dit « tu voudrais bien écrire quelque chose pour mon blog ? ».

Je m’excuse par avance auprès de vous lectrices et lecteurs aficionados. Car ma connaissance des codes, des termes et de la culture tauromachique sont très, trop modestes. Alors ce sont plus mes émotions qui vont parler qu’une analyse tauromachique dont je me garderais bien.


J’ai rencontré Fabrice pour la première fois il y a 4 ans, à Mirandilla, par une connaissance commune et une belle journée d’octobre. Intuitivement, je savais que j’y reviendrai un jour.
Cette année, l’occasion m’était donnée de venir participer à la 2nde journée Torrito Aficion 2018 le vendredi 30 novembre  ainsi qu’à la Festa Campera du samedi. Une première.

Le jeudi matin, alors que les autres membres du groupe dorment encore (la soirée au village s’était prolongée tard…) et que le soleil n’était pas encore levé, Fabrice passe me chercher au village et nous faisons la route vers Mirandilla. 

A la finca, où le calme du jour qui pointe tranche avec l’animation de ceux qui suivront, il me confie à deux de ses vaqueros. Nous partons distribuer du pienso dans différents enclos, inconfortablement assis sur le garde-boue d’un bruyant John Deere mais si heureux du spectacle qui s’offrait à moi. Le blanc de la brume, le bleu du ciel, le noir bravo et un vert que je n’imaginais pas voir en Andalousie. Un peu egoïstement, j’avais le sentiment d’avoir Mirandilla que pour moi. Le séjour s’annonçait bien.

Au retour vers la finca, nous sommes un petit groupe à œuvrer au tri des veaux dans le corral, pas toujours sans doute de façon académique mais avec beaucoup de joie et de sourire, Fabrice en chef d’orchestre calme.

Le vendredi matin, la journée débute à nouveau sous le soleil et les eucalyptus avec un accueillant petit dejeuner ( des migas en Madeleine de Proust…) pour prendre des forces pour la ferrade à suivre.
Un trentaine de veaux, males et femelle à part quasi égale, beaucoup d’animation, de combat de boue, quelques tee-shirt déchirés et Fabrice qui m’a permis de marquer mon premier veau. L’émotion m’a fait oublié le numéro, je crois qu’il s’agit du 105.

Nous enchaînons cette belle journée par une visite du campo en charrette et une tienta « a campo abierto » que je découvre aussi pour la première fois. Comme je découvre « Solalito ». Quand je vous disais que ma culture taurine était limitée…

La journée se poursuit par un très convivial apéritif au soleil, dans le beau jardin de Mirandilla, orné de deux majesteux bougainvilliers. Nous prenons place, après quelques verres et tapas, dans la grande salle de réception pour y déguster un succulent « cocido », convivialité, échanges et danses sévillanes pour terminer la journée à Mirandilla…avant une « grande faena » dans le village… !

Courte nuit. La journée du vendredi était plutôt tricolore à Mirandilla, celle du samedi de la Festa Campera est sous le signe du mélange franco-espagnol. Fabrice sait créer la rencontre de ces « 2 mondes » un peu cloisonnés. Il sait aussi créer  la rencontre des générations comme cet échange plein de tendresse entre Tomas Bastos, Victor Mendes et Tomas Campuzano. 

Au risque de me répéter, je ne m’aventurerai pas dans une analyse tauromachique, par respect aux connaisseurs que vous êtes. J’ai pris autant de plaisir à voir l’engagement et la passion des jeunes présents que les Albaserrada, vache, novillos ou toro.
La journée s’est prolongée tard dans l’après-midi, autour des comptoirs et des tables dressées prêts de la « plaza de tienta », boissons fraîches et tapas chauds, au son « live » de la musique andalouse et de 2 vaches qui auront permis à la jeunesse de s’amuser ou briller encore un peu.

Dans « l’Appel de Séville », Francis Woll commence par « on ne peut pas comprendre la corrida sans Séville ». 

J’ai envie de vous dire « on ne peut pas comprendre le toro bravo sans Fabrice ». Il fait partie des rares qui transmettent avec passion, bienveillance et pédagogie. Avec ce sourire qu’il partage avec Isabel et leurs filles.

Voilà, modestement, à ta demande Fabrice, mon « Mirandilla 2018 ».

Abrazo

Frédéric GERMAIN











 

lundi 3 décembre 2018

Les clameurs se sont tues


Les Journées Torrito Afición 2018 de Mirandilla sont terminées ...


jeudi 29 novembre 2018

Préparatifs des JTA de décembre

Aujourd'hui, mise en place de la journée Torrito Afición du vendredi 30 novembre. Tri des veaux, répartition de la nourriture, cavaliers vachers, ...

Un style pas toujours très orthodoxe, mais l'envie y est ...



vendredi 23 novembre 2018

Vue ce matin à Mirandilla



C'est ce genre de découverte au campo qui te fait oublier tous les tracas. 
Superbe velle d'Albaserrada qui ne peut nier ses origines "Pedrajas". 
Vergèzois est bien passé par là ...

mardi 20 novembre 2018

Compte-rendu des JTA de novembre


Texte de Sandrine et Bertrand Seguy.

.                                             «  A CAMPO ABIERTO »

C’est ainsi que l’on peut résumer l’accueil que vous réserve Fabrice, Isabel et Maruchi lorsque vous franchissez le portail de la magnifique finca de Mirandilla. Les portes de l’élevage Albaserrada vous sont grandes ouvertes afin que vous puissiez vous immerger dans la vie au campo et vous rendre compte par-dessus tous les clichés des difficultés de la tenue d’un élevage de toros bravos.

C’est dans ce contexte que notre groupe de membres du club taurin COL Y TOROS a participé au premier cycle des journées Torrito Aficion 2018.

La première journée a débuté tôt pour les plus courageux afin d’aider Fabrice à l’installation.
Après un petit déjeuner servi par le personnel de la finca le groupe s’est retrouvé pour la ferrade d’une trentaine de bêtes avec la participation de nombreux jeunes créant beaucoup de dynamique à ce moment de travail important pour Fabrice, toujours sous le regard de la Marquise. Certain auront pu apposer le fer de l’élevage sur la cuisse de quelques génisses.

L'équipe de la ferrade.
Plus de participants que de veaux!
Nous poursuivons la journée par la visite du campo en charrettes pour admirer des toros toujours aussi impressionnants de présentation et dégageant autant de puissance. Fabrice nous fait la surprise d’organiser pour la première fois à Mirandilla une tienta « a campo abierto ». Sans la présence de cavaliers avec la garrocha le cadrage de la bête fut un peu laborieux et fatigant pour la vache que l’on ne put voir au cheval. A la muleta celle-ci fut d’une grande noblesse, sans vices ce qui permis à quelques practicos, dont un certain « Le grand… » de péguer quelques chiffonnades. (Il faudra revoir cette vache au cheval nous confiât Fabrice).

Fernando Rey en "campo abierto"
C’est ensuite dans la placita que se poursuivie la tienta d’une autre vache. Un torero très « artistique » conclura la matinée avec un novillo dont il avait acheté la bravoure.

Lors de l’apéritif le Mayoral toujours aussi proche de ses invités a expliqué aux moins initiés et aux autres, avec toute la pédagogie et la passion qui le caractérise ce qu’il avait ressenti durant cette grande et longue matinée.

Le matador Juan Vicente
et un novillo exigeant
Pour conclure Isabel son épouse qui ne faut pas oublier, nous avez préparé avec son équipe un excellent repas dont le fameux Cocido, que nous français, ne savons toujours pas manger (la soupe avec la viande ou pas…). Ainsi se termine notre première journée au campo.

Le lendemain, toujours les plus courageux, levés aux aurores, se dirigent à nouveau vers Mirandilla après un petit déjeuner pris au bar des chasseurs. Arrivés sur place certains vont préparer le pienso d’autres trier le bétail avec Fabrice et d’autres pousser un tracteur récalcitrant. Ensemble nous irons donner à manger au bétail pendant que le reste du groupe fini de nous rejoindre.

Distribution du pienso
Tri dans les corrals

Cette journée sera placée sous le signe de la jeunesse, avec une démonstration de toreo de salon et une capea exécutée par l’école taurine de Camas  dans une placita décorée, sous l’œil avisé de leur professeur « El almendro » et de Tomás Campuzano discret mais présent. Des petits carretones et capotes et muletas étaient à disposition pour les enfants de tous âges. Voir tous ces minos confirme que notre aficion a los toros peut avoir encore de l’avenir. 

Les élèves de l'école de Camas
L'avenir de l'afición. Antonin le taureau
français et Luisón le torero espagnol ...




Après une visite du campo pour les plus jeunes nous nous dirigeons tous vers la Cerca de los franceses pour assister au 4º Festival. Grosse affluence, le village de Gerena s’est invité chez le marquis d’Albaserada . « no hay billetes »

"No hay billetes" ...
Le festival débute par la présentation en public d’un torero en herbe Daniel Fernández 10 ans qui affronte une vache de moins de deux ans, de grande faiblesse auquel le gamin a pu esquisser quelques beaux gestes.

Le paseo des 5 toreros

Viens ensuite l’actuation des deux novilleros Diego Vázquez et Uceda Vargas un peu faibles techniquement devant un bétail quelque peu exigeant.
 El festejo se poursuit par l’entrée en piste du maestro Alberto Lamelas devant un toros très imposant qui prend une belle ration au cheval. A la muleta ce toro se montre très compliqué, sans charge : « un quignon ». Mais Alberto ne se démonte pas, comme le font ces toreros belluaires, donne tout ce qu’il a et tire une belle série de derechazos improbable avant de mettre un bon coup d’épée. Bravo maestro.

Lamelas et un "quignon"


Puis vient le tour de Octavio Chacón qui accueille son toro par de belles véroniques templées. Le toro se présente ensuite au cheval de façon intéressante. Avec beaucoup d’élégance envers l’éleveur Octavio le remet en suerte de plus loin, du quel le toro ira vers une deuxième rencontre.  Le quite se fera par des superbes chicuelinas « al alimón » avec la complicité d’Alberto Lamelas. Brindis émouvant au torero japonais « El niño del sol naciente » . La faena sera de qualité sur les deux mains avec un toro noble beaucoup, beaucoup plus collaborateur que celui de Lamelas. Les trophées pour tous les toreros tombèrent comme la pluie un jour d’épisode cévenol, mais nous sommes en festival : normal !? beau moment taurin, merci Fabrice.

Chacon et Lamelas "al alimón".
L'esprit festival.
Maintenant la faim travaille les estomacs français pas encore réglés à l’heure espagnole. Nous nous dirigeons vers les différents comptoirs pour nous rassasier avec quelques tapas et une bonne paella arrosés de quelques cervezas et de vino blanco.

Nous nous rendons à nouveau vers la Cerca de los franceses afin d’y apposer les fameux azulejos. Cette année deux sont au programme : celui de la famille Deloustau et celui de Serge Chanal qui pour des raisons de santé n’a pas pu participer à notre voyage. C’est Fabrice qui effectua avec émotion la pause de ce centième azulejo.

Après le festival, les cinq toreros,
la ganadera, le mayoral et ... Eduardo,

 

La journée se termine autour de braseros où la musique sévillane résonne, les danseurs de notre groupe et quelques autochtones se défient dans des danses endiablées. Nous autour, on refait le monde une bière à la main. Que c’est beau le campo : "abierto".

Merci à Fabrice, Isabel, Maruchi, Col y Toros (Philippe et Véro) de nous permettre de vivre et partager de fabuleux moments comme nous venons de passer à Mirandilla.

lundi 19 novembre 2018

Journée découverte du campo du 30/11


La relève pour les ferrades est là ...
La 2º journée de participation/découverte du quotidien du campo aura lieu à Mirandilla le vendredi 30 novembre.

Programme :

* 8h30, petit-déjeuner "migas"
* 9h30, ferrade de 30 veaux
* 11h30, visite en remorques des taureaux pour 2019
* 12h30, tentadero en plein campo
* 13h30, vache de capea dans les arènes
* 14h00, apéritif
* 15h00, cocido
* tarif : 40 €

Inscription obligatoire au mail :

torisabel@hotmail.com

mardi 13 novembre 2018

El niño del sol naciente

El niño del sol naciente
avec sa fille

Les Journées Torrito Afición sont l'occasion pour moi de rencontrer de nombreuses personnalités du monde taurin.

Belle surprise cette année avec la participation aux deux journées du torero japonais "El niño del sol naciente", "l'enfant du soleil levant", Atsuhiro Shimoyama de son vrai nom.

Depuis son Tokio natal ce danseur et gymnaste, découvre le film "Sangre et arena" (adapté de l'œuvre de Blasco Ibañez). C'est une révélation. Sa décision est prise, il va devenir torero ...

Début des années 90, il intégre l'école de tauromachie d'Alcala de Guadaira prés de Séville. 

Pris en main par John Fulton, le matador yankee, il débute une carrière malheureusement tronquée en 1995 par un novillo qui le blesse gravement et laissera à son corps des séquelles irréversibles.

S'ensuit alors un combat quotidien de véritable samuraï pour profiter d'une existence digne.

jeudi 8 novembre 2018

Fomenter l'afición "al toro"


Morgane et sa nouvelle passion : le toro
La famille Eschbach, en voyage de famille en Andalousie cet été, a réalisé une visite/découverte de la finca Mirandilla et la ganadería d'Albaserrada en ma compagnie.

D'origine Alsacienne et donc très éloignée de la culture de la Tauromachie c'est une saine curiosité qui l'avait poussée à vouloir connaître ce patrimoine culturel de l'Espagne, 

La fillette de la famille, Morgane, 8 ans, d'abord attristée d'apprendre que les taureaux élevés ici mourront un jour dans une arène, a ensuite adoré la visite et est même devenue une véritable défenseur de la cause du taureau de corrida, prête à en découdre avec ses copines de classe "qui n'ont rien compris ..." (je cite)

La lecture de TORO et LUMINOSO par la suite a certainement accentué sa nouvelle passion!

Voici le texte (avec les fautes d'orthographe logiques pour son âge) et la photo qu'elle vient de m'envoyer (en attendant le dessin)

Que du bonheur ...
Bonjour Fabrice, 

Je trouve les deux petits veaux de ton dernier blog très jolies et mignons. 
Je t’envoie deux photos de moi et mes toros à moi, ainsi qu’un dessin pour les petits veau.
Je t’enverrais le dessin par la poste.
En attendant ta réponse je t’embrasse, ainsi que tout les veaux, vaches et toros.