samedi 31 octobre 2015

Programme des Journées Torrito Afición à Mirandilla


Les traditionnelles Journées Torrito Afición auront lieu cette année à la Finca Mirandilla du 12 au 14 novembre. Chaque automne, c'est une merveilleuse occasion de rapprocher les membres de l'Association au quotidien magique du campo et de partager les faenas du Mayoral.

Pour s'inscrire, contacter Sylvie au mail suivant : algarra.sylvie.puce@hotmail.fr

Photo d'Isma Sánchez.
http://laesenciadeltoro.blogspot.com.es

JEUDI 12 NOVEMBRE


20H00 TRADITIONNEL MATCH DE FOOT ENTRE GERENA ET TORRITO/AFICION



VENDREDI 13 NOVEMBRE 


A PARTIR DE 8H00 FERRADE DE 50 VEAUX

CAPEA POUR LES "TOREROS FRUSTRÉS"

APÉRITIF

DÉJEUNER “COCIDO”

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ASSOCIATION

TARIF : 40 €



SAMEDI 14 NOVEMBRE


A PARTIR DE 9H00, MESSE DANS LES JARDINS DU CORTIJO EN HOMMAGE À JOSÉ-LUIS DE SAMANIEGO POUR LA COMMÉMORATION DE SON DÉCÈS

DÉCOUVERTE D’UN AZULEJO DANS LE PATIO DU CORTIJO EN SON HONNEUR

PETIT-DÉJEUNER

VISITE DE LA GANADERÍA EN REMORQUES. LOTS DE NOVILLOS ET TAUREAUX POUR 2016 (CERTAINEMENT POUR LA FRANCE)

TIENTA DE VACHES
RE-TIENTA DU TULIO DE VERGÈZE
LIDIA D’UN SEMENTAL DE 6 ANS

DÉCOUVERTE DE L’HACIENDA SAN FELIPE
VERRE DE L’AMITIÉ OFFERT PAR TORRITO AFICIÓN

DÉJEUNER À LA CERCA DE LOS TOREROS À GERENA


TARIF : 40 €
TARIF SPÉCIAL : 75 € POUR LES DEUX JOURNÉES POUR LES MEMBRES

mercredi 28 octobre 2015

Torrito au Cercle Taurin Montalbanais


Le vendredi 16 octobre, Fabrice Torrito répondait à l'invitation du Cercle Taurin Montalbanais, faisant suite à la visite du club à Mirandilla au printemps dernier, 


Charles Dellasiega présente Fabrice Torrito
Un grand coup de chapeau à cette dynamique association et à son Président Charles Dellasiega. 120 membres, 50 participants à cette soirée (malgré un match de rugby de l'équipe locale à la même heure ...), une tertulia chaque mois, des voyages dans les terres d'élevage et dans les arènes de la planète des "toros". Et tout ça à Montauban, ville sans arènes!

Le mayoral présente son livre Luminoso pour
expliquer aux enfants les valeurs de la corrida
Augmentant sa collection de maillots sportifs,
Fabrice reçoit du vétérinaire taurin Thierry Faget

la tunique de l'équipe de rugby de Montauban, 
signée par les joueurs.
Aujourd'hui en 2º division, l'objectif est de vivre à nouveau
le titre de champion de France de 1967!

lundi 26 octobre 2015

Compte rendu du Congrés de la FSTF à Nailloux


Texte intégral sur le site de la Fédération : www.torofstf.com

Fabrice Torrito reçoit la médaille d'honneur de l'Afición
de la Fédération des Sociétés Taurines de France


Éleveurs de bravos et aficionados se rencontrent
au 99e congrès de la FSTF à Nailloux
Le débat du samedi 17 octobre avait pour thème : “Éleveurs de bravos et aficionados, un dialogue essentiel !”
Cette thématique a conduit les aficionados à poser une nouvelle fois deux lancinantes questions :
  • Pourquoi les éleveurs fabriquent-ils des taureaux qui correspondent rarement à nos attentes?
  • Pourquoi l’intégrité physique de l’animal apparaissant dans l’arène n’est-elle pas toujours irréprochable ?

Étaient invités à en débattre : Antonio Purroy professeur, à l'Université publique de Navarre,José Ignacio Sánchez, Directeur de l’école taurine de Salamanque, intervenant ici en qualité de représentant de la ganaderia Pedraza de Yeltes, Fabrice Torrito, mayoral de la ganaderia Marqués de Albaserrada, le Dr Gérard Bourdeau Président de l’Association Française des Vétérinaires Taurins, Stéphane Fernandez Meca, Matador de toros, Hubert Compan, Docteur vétérinaire, nutritionniste et chercheur.


Le professeur Antonio Purroy était chargé d’introduire le sujet par un petit exposé liminaire résumé ci-après :
Il y a 250 000 ans, la migration des premier aurochs asiatiques vers l’Europe conduisait au Bos primigenius dont procédent les sept races fondatrices de nos toros actuels.
Rappel des traditionnelles méthodes de sélection qui façonnent les élevages :
  • Sélection sur performance (tienta des vaches),
  • Sélection sur ascendance, en s’appuyant sur les qualités des ascendants,
  • Sélection sur descendance, par le constat des qualités des descendants, méthode la plus précise mais longue à mettre en œuvre car il faut plusieurs années pour juger sur un nombre suffisant de produits.
À grands traits, il plante ensuite le décor de ces vastes dehesas, merveilleux écosystèmes constitués de pâtures en sous-bois clairsemés de chênes verts et de chênes liège. La dehesaoccupe neuf millions d’hectares dans la péninsule, dont 400 000 réservées à l’élevage du toro bravo. Au cours du temps, le nombre des élevages a augmenté tandis que diminuaient les surfaces mises à leur disposition. Il y a cent ans, il y avait, en moyenne, 0,2 animaux par hectares, qui se nourrissaient de leur seule pâture et connaissaient un taux de fertilité de 30%, alors qu’aujourd’hui nous avons 2 animaux par hectare, ce qui impose un apport d’aliments composés et donne un taux de fertilité supérieure à 80%.
Après avoir évoqué le dialogue de l’éleveur et du taureau qui s’articule entre la sélection et la conduite du troupeau, il aborde celui de l’éleveur avec les aficionados et les autres parties prenantes. Ici, le professeur fait malicieusement remarquer que les aficionados situés selon des latitudes différentes ne manifestent pas tout à fait les mêmes attentes, les sévillans sont friands de taureaux artistes, tandis qu’à Pampelune, le taureau fort, rude et combatif est préféré, un peu comme à Vic ou à Céret. Où situer un raisonnable compromis ? Entre les deux, à Madrid ?
Il est confiant dans l’avenir de la tauromachie qui a connu des époques encore plus difficiles que l’actuelle. Une condition de cet avenir est qu’il subsite toujours une minorité militante d’aficionados qui exige le toro authentique et la corrida éthique.


La poursuite du débat est modérée par Dominique Valmary, Président de la FSTF, tandis que le Secrétaire, Jean-François Coste, se charge des traductions quand c'est nécessaire.


José Ignacio Sánchez répond aux questions qui lui sont posées, en expliquant avec enthousiasme et totale franchise comment les propriétaires, Ignacio et Luis Uranga, et lui-même, ont défini les objectifs à atteindre dès la création de l’élevage en 2004 – 2006.
Ils se sont fixés d’obtenir des taureaux possédant un beau gabarit, de belles cornes, de la force, de la caste, capables de bien se comporter dans les trois tiers. Pour cela il fallait puiser dans un élevage doté d’un large et riche capital génétique, celui de “El Pilar”, à base de J P Domecq, pur Conde de la Corte, possédait ce patrimoine génétique. Ainsi, par un hasard opportun ou plus ou moins consciemment dirigé, une fructification de ce qu’avait créé dans les années 1970 laganadera María Fonseca, dans ce même endroit de Pedraza de Yeltes, y reprenait racine.
En trois ans, 2004, 2005 et 2006, les Uranga ont acheté à Moises Fraile 160 vaches, non “tientées” au préalable, au prix de 3000 euros pièce. Ils lui achetèrent aussi 3 étalons dont un seul, Venicero, se révéla très satisfaisant. Les deux autres, bons au cheval, trop insuffisants à la muleta, ont été éliminés. Les piques restent cependant un critère primordial. Il fallait sélectionner d’autres étalons plus complets. La vache 53, Deslumbrera, fille de Venicero donna un veau, Deslumbrero, qui, “tienté” comme étalon, prit 27 piques poussant sur la première durant 2 min 30. Il eut un frère, n° 2, qui est aussi un excellent étalon. Aujourd’hui, l’élevage compte 190 vaches et 11 étalons.
Interrogé sur le taurodrome, José Ignacio Sánchez élargit le propos en indiquant que le maniement de l’élevage, suivi vétérinaire, alimentation, pose de fundas, préparation physique, compte autant que la sélection pour obtenir des taureaux forts et se comportant comme souhaité. Pour ce qui est du taurodrome, les taureaux sont amenés à courir une fois par semaine, durant l’année qui précède leur embarquement pour l’arène, sur une piste longue de 3 km recouverte de sable. Les nombreuses bagarres auxquelles se livrent ces taureaux au campo participent aussi au développement de leurs masses musculaires.
Répondant à une question sur l’avenir de Pedraza de Yeltes, Joé Ignacio indique que l’objectif est d’atteindre un effectif de 220 vaches pour disposer de cinq à six corridas et de deux à trois novilladas par an.


Fabrice Torrito s’applique à améliorer le bétail de l’élevage “Marqués de Albaserrada” et à retrouver les qualités qu’il possédait dans les années 60. Il cherche à rafraichir par du Pedrajas.
À une question portant sur les pressions exercées par les figuras et les empresas pour qu’ils produisent des “taureaux artistes”, il répond  que c’est très courant et que beaucoup d’éleveurs se laissent aller à édulcorer leur bétail pour continuer à le vendre et ne pas péricliter.
Dans le même esprit, il confirme qu’ils doivent résister à ceux qui conditionnent leur achat à la pratique de manipulations portant atteinte à l’intégrité des animaux. Pour sa part, il s’y refuse absolument.


Le Dr Bourdeau explique comment, en France, les vétérinaires taurins prélèvent systématiquement à fin d’analyses des cornes sur les taureaux combattus dans les arènes de première et deuxième catégorie. Résultat, au terme d’une dizaine d’années de contrôles, la longueur moyenne des cornes des taureaux présentés dans ces arènes a progressée.
La question des fourreaux (fundas) intervient. C’est une question polémique qui ne sera pas longuement débattue. José Ignacio les utilise et s’en trouve bien, Fabrice ne les utilise pas et s’en trouve bien. Le Dr Bourdeau recommande de veiller à ne pas traumatiser l’animal lors des opérations de pose et de dépose. Ces opérations doivent être rapides et indolores, ne pas nécessiter l’usage de tranquillisants.

Stéphane Fernandez Meca, interrogé sur sa prédilection pour les taureaux de Victorino Martín, se souvient de cette corrida de septembre 1996 à Arles où il les a combattus pour la première fois. C’était le début d’une belle histoire qui le consacrait comme un excellent lidiador. Très simplement, il explique qu’il a accueilli le succès avec pragmatisme et qu’il a gardé la tête froide. À partir de là, cependant, il n’a plus servi de bouche-trou dans des carteles mais, au contraire, descarteles se sont constitués autour de lui.
Comment lui est venu le goût de soigner les mises en suerteau premiers tiers et d’y faire briller les taureaux ? C’est qu’il est aficionado et aime la phase des piques. Dès qu’il a acquis une certaine autorité, il l’a utilisée à bien montrer ce tercio en dépit de la réprobation des collègues et aussi des picadors à qui un nombre minimum de piques et même la pique unique convenaient très bien. Il souligne qu’Alain Bonijol a participé au renouveau de ce premier tiers par la qualité de ses chevaux. Il n’oublie pas l’apport de Gabin Rehabi qui a débuté dans sa cuadrilla.
Il se déclare solidaire des aficionados qui réclament de bons taureaux intègres. Il dit constater une évolution scélérate qui, si elle n’est pas stoppée, détruira notre fiesta. Il exhorte à ne pas abandonner le combat.

Le Dr Hubert Compan apprécie, lui aussi, le premier tiers, il est l’auteur de l'aphorisme : “La corrida commence au premier tiers”. Pourtant, il constate que trop souvent les taureaux sont abimés par des piques impactées dans le dos ou dans l’épaule, aggravées de cariocas et de “mete y saca”. Il faut demander avec insistance des piques portées dans la partie arrière dumorrillo et plus brèves.
Il a participé aux études sur les fibres musculaires des taureaux de combat conduites conjointement par l’Association  Française des Vétérinaires Taurins et l’INRA, études qui ont permis de mettre au point des compositions alimentaires favorisant un meilleur rendement de ces fibres musculaires.
Il revient sur le fait, déjà exposé par José Ignacio Sánchez, que sélection et conduite de l’élevage comptent à parts égales. De cette conduite de l’élevage, font parties, prophylaxie, surveillance sanitaire, nutrition, exercice (taurodrome) …
Il insiste sur l’importance de l’alimentation qui doit être parfaitement équilibrée, enrichie en antioxydants et glycoformateurs durant la phase de préparation, distribuée par des machines mélangeuses performantes afin que le bétail ne puisse, par gourmandise, sélectionner le gras au détriment de la cellulose (coût d’une telle machine 30 000 euros).
Enfin, le Dr Compan a expliqué pourquoi il considère les taureaux de l’encaste J P Domecq comme les plus complets et les plus prometteurs. Ce point de vue original et tout à fait respectable ne manqua pas de provoquer surprises et remous dans l’assistance.

Les échanges entre cette assistance et les intervenants furent nombreux, riches et animés.

Le Professeur Purroy fut chargé de conclure le débat.
Il le fit en remarquant qu’il avait été de grande qualité, même s’il était bien difficile de répondre de manière satisfaisante à toutes les questions qu’il soulevait. Il dit qu’il ne fallait pas laisser disparaître le matériel génétique représenté par les encastes minoritaires mais qu’il était aussi à considérer que 99 pour 100 du bétail brave actuel descendait du tronc commun Vistahermosa et que le nom de l’élevage était toujours plus important que le nom de l’encaste, Pedraza de Yeltes en étant un bel exemple. Il est des éleveurs, eux aussi aficionados, qui s’attachent à produire de véritables toros bravos.
Il revint, pour finir, sur ce qui avait constitué une sorte de leitmotiv tout au long du débat : Les aficionados, même minoritaires parmi tous ceux qui remplissent les arènes, doivent ne pas cesser de réclamer un taureau idéal et intègre. Ainsi ils défendent la corrida et obtiennent que de bons élevages continuent à ressurgir de temps à autre.



FIN
À Nailloux,  le 17 octobre 2015          

jeudi 22 octobre 2015

La reseña du Mayoral du tentadero de Vergèze


Tentadero de machos. Arènes de Vergèze. 18 octobre 2015.
Lidiadores : Mathieu Guillon “El Monteño” et Baptiste Cissé. Conseiller technique : Richard Milian.

Picador : Luc Tosello (cuadra de Philippe Heyral)

Richard Milian et Fabrice Torrito.





Nº 31. Babieco. 2 ans et 8 mois. Negro Bragado Meano.

Babieco dans le capote
d'El Monteño

Luc Tosello et Babieco



4 piques avec une pointe de distraction. Manque de fixité.
Mobilité, noblesse et toréabilité à la muleta. Dure énormément.
Manque de race. Finit fade.
Novillo “de torero”.

La noblesse de Babieco
à la muleta




Nº 22. Hortelano. 2 ans et 11 mois. Negro Bragado Corrido Meano Jirón.


Le trapío d'Hortelano





Le premier fils d’Aturdido d’Isaías et Tulio Vazquez.
Trés encasté. Se plaque au cheval dès sa sortie, en mettant les reins, poussant et bloquant le groupe équestre contre les planches.
Ensuite 5 piques avec puissance et allègresse. Fond de mansedumbre mais n’est jamais sorti seul du cheval.


Le poder d'Hortelano
à la pique





A la muleta, exigeant. Gueule fermée jusqu’à la fin. Enormément de transmission, promptitude et profondeur. Pas de vices majeurs (tête un peu haute), mais oblige à le toréer dans les canons. Permet le triomphe important.
Manso encastado "de public et éleveur".



La charge exigeante d'hortelano

Photos :

Paul Hermé (www.torofiesta.com)
Paco Colleoni (www.torobravo.fr)
Jean-Luc Cledat (sur facebook)

vendredi 16 octobre 2015

Les erales du tentadero de machos de Vergèze


Ce dimanche 18 octobre à 11 heures, dans les arènes de Vergèze, seront tientés deux erales (2 ans) de la ganaderia d'Albaserrada.

Le but de cette épreuve de sélection est de vérifier les qualités et les défauts de mâles, s'agissant d'un investissement sur le futur pour les lignés de l'élevage, puisque ces animaux ne peuvent plus sortir en arène. 

Le premier, le n° 31, Babieco, est prétendu par Fabrice Torrito le Mayoral comme futur semental (étalon) aux vues de sa lignée génétique et de sa morphologie.

Le second, le n° 22, Hortelano, est le premier fils d'un nouveau semental (Aturdido, le n° 1) acheté en 2011 à la ganaderia d'Isais y Tulio Vazquez afin de raffraîchir le sang d'origine Pedrajas.

Sous la direction du Mayoral, c'est le matador Mathieu Guillon "El Monteño" qui réalisera le test, avec l'aide précieuse de Richard Milian, qui a souvent triomphé avec les Albaserrada, à Vic notamment.

Babieco, n° 31, millésime 2013, robe negro bragado meano, 2 ans et 9 mois, fils de Trolero et de Babieca

Hortelano, n° 22, millésime 2013, robe negro bragado meano jiron, 2 ans et 11 mois et demi, fils d'Aturdido et d'Hortelana

jeudi 15 octobre 2015

Le Mayoral au Congrés National de la Fédération des Sociétés Taurines de France


Le 99e  Congrès National de la Fédération des Sociétés Taurines de France est accueilli les 17 et 18 octobre 2015 à Nailloux (Haute-Garonne) par le Forum Taurin Marc Roumengou, présidé par son très actif et convivial président, Jean Lanau.



Le traditionnel débat du samedi après-midi aura pour thème : 

“Éleveurs de bravos et aficionados, un dialogue essentiel”

Le choix de ce thème résulte des considérations suivantes :

Le toro est la matière première de notre fête. Celui que nous voulons, nous, aficionados fédérés, est beau, armé en pointes, puissant, fort, brave, présent d’un bout à l’autre de la course, capable de s’illustrer au premier tiers, de courir de belles trajectoires au deuxième, de dérouler une noble continuité non dépourvue de fiereza (sauvagerie originelle) au troisième et d’y mourir avec panache. Le tout sans reproduire un aspect et un comportement monotone mais en exprimant les qualités physiques et comportementales inscrites dans son matériel génétique ce que permet de moins en moins la généralisation d’un encaste unique.

Notre attente souvent insatisfaite de ce toro que nous voulons, nous conduit à poser les deux questions qui structureront le débat :

     Pourquoi les éleveurs fabriquent-ils des taureaux qui correspondent rarement à nos attentes ?

    Enfin, pour rappeler une exigence que notre Fédération formule depuis 1910 de manière constante, nous attendons aussi :

Que l’intégrité physique de l’animal apparaissant dans l’arène soit toujours respectée et ses cornes irréprochables !

À la suite d’Antonio Purroy, professeur à l'Université publique de Navarre, qui éclairera la première question par un petit exposé introductif, se succèderont dans l’animation d’un débat modéré par Dominique Valmary, président de la FSTF :

José Ignacio Sanchez, Matador de toros salmantin actif dans les années 90, actuel responsable de  l’élevage Pedraza de Yeltes,   

Fabrice Torrito, responsable de l’élevage Albaserrada,

Gérard Bourdeau, président de l’Union Française des Vétérinaires Taurins.

Stéphane Fernandez Meca, Matador de toros.

Hubert Compan, membre de l’Union Française des Vétérinaires Taurins. 

mercredi 14 octobre 2015

Fabrice Torrito invité par le Cercle Taurin Montalbanais


Ce Vendredi 16 octobre, le Cercle Taurin Montalbanais invite Fabrice Torrito, le Mayoral de l'élevage du Marquis d'Albaserrada dans le cadre de ces Tertulias taurines.


Cette invitation fait suite à la visite des membres du Cercle à la Finca Mirandilla en avril dernier, lors d'un voyage en Andalousie pour fêter les 20 ans d'existence du Club.

A cette occasio, un azulejo fut posé sur le mur de la Cerca de los Franceses par le Président Charles Dellasegia.

Jonhatan Veyrunes le matador, "Zocato", Charles Dellasegia,
Cécile de Cactus Events et Fabrice Torrito avant de placer l'azulejo

mardi 13 octobre 2015

Il y a 50 ans ...


Rafael Astola, simule la mise à mort
sur Laborioso avec une banderille


Aujourd'hui 12 octobre 2015, Mirandilla fête le 50º anniversaire de la grâce du novillo Laborioso du Marquis d'Albaserrada à la Maestranza de Séville par le trianero Rafael Astola.

Maruchi la ganadera, Rafael Astola et
 Fabrice Torrito, sous la tête de Laborioso


dimanche 11 octobre 2015

Albaserrada à Vergèze



Pour clôturer la saison 2015, qui aura été riche, avec 40 mâles lidiés (tous âges confondus) en public, ce sont 2 erales (2 ans) du Marquis d'Albaserrada qui seront tientés le 18 octobre, à Vergèze, à 11 heures, en "lever de rideau" de la corrida de Prieto de la Cal qui avait été annulée à cause des intempéries en avril dernier.

jeudi 8 octobre 2015

7 oreilles sur les 5 Albaserradas lidiés


Ce sont finalement cinq exemplaires de la ganadería du Marquis d'Albaserrada qui ont été lidiés samedi dernier à Valera de Abajo.

La pression juridique a porté ses fruits. Seul un taureau a été vendu pour recortadores. Les taureaux restants étaient prévus pour un spectacle de Rejoneo, ce qui expliquerait l'arrondi des cornes (sic ...)

Anthony Crouzet, le Président de Torrito Afición et Jeff Courbier, l'aficionado nîmois ont fait le déplacement depuis la France vers ce bled perdu de la province de Cuenca pour rendre compte au Mayoral du comportement de ses pupilles. Olé pour eux!

Le point positif est que la course a été mobile. C'était une crainte vue la présentation "acochinada" des taureaux. Sept oreilles ont été coupées, ce qui témoignent de la toréabilité des animaux. Christian Escribano et Gomez del Pilar sont sortis "a hombros".

Les meilleurs taureaux le 4, Habilidoso, le 11, Desprendido et surtout le 22, Hachero

Symptomatique de constater la différence d'analyse sur ce taureau. Pour un banderillero présent en piste, un taureau très mauvais, impossible et les autres termes utilisés sont censurés sur ce blog ... Pour nos amis nîmois, bons aficionados, le taureau de l'après-midi qui les a fait se régaler. Ce taureau a semé la panique en piste et a complétement dépassé matador et cuadrilles ... "batacazos" (chutes du groupe équestre) en prime. Evidemment, aucune oreille sur cet animal.

Après tant de vicissitudes pour cette corrida, l'histoire ne termine pas trop mal!

Voir reportage photographique de JAVIER GUIJARRO.
Sur Facebook : Javier Guijarro Fotografía.

Antonio Rosales et Estudiante le nº1

Christian Escribano et Duradero le nº16

Gomez del Pilar et Habilidoso le nº4
avec la queue bien haute
et tendue
Gomez delPilar et Desprendido le nº11
Détermination dans l'œil
de Desprendido le nº11










Frayeur et "puntacito"
pour Gomez del Pilar 
face
à Desprendido le nº11










Panique aux banderilles

Batacazos. Observez comme le groupe
équestre a traversé les planches!...

Hachero le nº22 était passé par-là
Christian Escribano et Gomez del Pilar
"a hombros". Il manque le Mayoral!...




















mardi 6 octobre 2015

Lot d'Albaserrada pour rejoneo


La saison 2015 se termine.


Les 4 derniers utreros du millésime 2012 (les moins jolis de présentation) seront finalement lidiés en spectacle de rejoneo ce dimanche 11 octobre à Entrerríos, près de Badajoz en Extrémadure.



Les deux rejoneadors seront Alvaro Montes et Ginés Cartagena.

jeudi 1 octobre 2015

Les Albaserrada sortiront bien à Valera de Abajo ce samedi 3 octobre


L'empresa Vision Taurina, par l'intermédiaire de son représentant Angel Mayoral, a confirmé au site internet Mondotoro.com que les taureaux du Marquis d'Albaserrada qui étaient en sa possession depuis cinq mois, vont bien être lidiés ce samedi 3 octobre à Valera de abajo près de Cuenca.

Il semblerait que la pression juridique exercée par les responsables de l'élevage a fini par porter ses fruits et que seulement un des animaux a été vendu pour les rues/recortadores. C'est finalement un moindre mal.

Reste à voir combien de taureaux vont finalement sortir en piste (à priori ce seront cinq exemplaires).

Quand à l'état des animaux, vue cette photo de Hachero, le nº 22, prise il y a quelques semaines par Raúl Castro Fernández (toroenelcampo1.blogspot.com) la nourriture n'a pas fait défaut. Quand à la force?...

Autre remarque sur les cornes qui à première vue peuvent paraître touchées, ce taureau a toujours souffert d'une carence de kératine et s'abîmait fréquemment les pointes au campo. Donc pas d'indice de manipulation ... pour l'instant.

Hachero, le nº22 va enfin pouvoir montrer sa bravoure en piste.
Photo Raúl Castro Fernández.


Lire la déclaration de l'empresario :

http://www.mundotoro.com/noticia/los-de-albaserrada-en-valera-de-abajo/1262569