Ici, rien n'est simple!
Jeff et Anthony se sont tapés près de 2.000 km pour assister au "desafío" d'éleveurs avec trois Albaserrada à Tarazona de la Mancha en plein mois d'août!
Jeff et Anthony se sont tapés près de 2.000 km pour assister au "desafío" d'éleveurs avec trois Albaserrada à Tarazona de la Mancha en plein mois d'août!
| Jeff et Anthony dans les gradins de Tarazona pour voir des Albaserradas ... qu'ils ne verront jamais |
Tarazona de la Mancha, l'authentique Castille désertique. Un village où l'on ne passe pas par hasard. On y va exprès. Ce village est-il sur les cartes routières? D'ailleurs, les cartes routières existent-elles encore?
Ici, rien n'est simple!
Deux taureaux s'abîmant les cornes au débarquement et ne pouvant être combattus, la ganadería Albaserrada fut retirée du "défi". D'Albaserrada ils n'auront vu que leur ami Mayoral.
Deux taureaux s'abîmant les cornes au débarquement et ne pouvant être combattus, la ganadería Albaserrada fut retirée du "défi". D'Albaserrada ils n'auront vu que leur ami Mayoral.
Il y avait bien un petit espoir avec le nº 14, Espartero qui était "sobrero" et faillit sortir pour remplacer un faible titulaire du Conde de la Maza. Ils ont tout essayé : cris, sifflets, mouchoirs verts taille drap (que leur avait prêté l'ami Giner!). Rien n'y fit, le Président ne lâcha pas et l'Albaserrada ne sortit jamais.
Peu importe, Jeff et Anthony ne perdirent jamais leur bonne humeur et surent réconforter le Mayoral qui passait encore un moment très difficile.
| Jeff et Anthony encadre le Mayoral |
Ici, rien n'est simple!
Ils n'en était pas à leur première. En 2015 ils avaient déjà assisté à la corrida des Albaserrada "volés" à Valera de Abajo, un autre improblable village près de Cuenca oú l'on ne passe pas par hasard, où l'on va exprès pour voir des Albaserradas!
Ils n'en était pas à leur première. En 2015 ils avaient déjà assisté à la corrida des Albaserrada "volés" à Valera de Abajo, un autre improblable village près de Cuenca oú l'on ne passe pas par hasard, où l'on va exprès pour voir des Albaserradas!
Jeff et Anthony n'ont pas vu lidier d'Albaserrada, mais ils ont lié amitié avec la communauté russe et ukrainienne de Castille.
Ici, rien n'est simple!
Ils ont aussi petit-déjeuné avec les gai-lurons de l'équipe cycliste de l'AG2R qui participait à la vuelta d'Espagne (celle qui était partie de Nîmes) avec Romain Bardet en meneur de troupe qui racontait blague sur blague ...
Ils ont aussi petit-déjeuné avec les gai-lurons de l'équipe cycliste de l'AG2R qui participait à la vuelta d'Espagne (celle qui était partie de Nîmes) avec Romain Bardet en meneur de troupe qui racontait blague sur blague ...
Médaille de la fidélité pour Jeff et Anthony.
Ici rien n'est simple!
Ici rien n'est simple!










David Garzon ouvrait la tarde et il connaîtra vite des moments difficiles. Il ne s’engagera jamais vraiment. Avec beaucoup de prudence il tentera une faena du bout du pico, et lorsqu’il faut se rapprocher pour tuer, on frôle la catastrophe. Son second adversaire, aux défauts du lot, ajoutera de la faiblesse et ce n’est pas son toreo totalement profilé qui lui permettra d’avancer. Car s’il y avait la moindre chance de faire avancer les Albaserrada, c’était de se croiser, ce qu’il ne fit jamais.
Juan Carlos Benitez, n’émergera pas de l’ensemble. Il se montrera à la cape avec quelques belles véroniques mais par contre ne pourra arracher une seule passe au quatrième novillo. Luis aussi a joué avec cette tauromachie profilée avec laquelle on ne pouvait rien faire dans les arènes de Riscle. Au jeu des banderilles il se montrat plutôt à son aise dans la pose.
Cristobal Reyes, pour sa première course piquée, aura été obligé d’aller chercher les passes très loin, de les arracher une à une pour construire avec beaucoup de cœur un semblant de faena. Il sera le seul à se croiser naturellement et à tout tenter. Cristobal voulait s’imposer et se faire remarquer. Il y a en partie réussi, mais sans toro, difficile de convaincre. Il avait ouvert sur un tercio de cape avec deux véroniques parfaites et des capotazos enluminés. Un même style à sa seconde sortie portée par l’enthousiasme du public, mais une faena très terne où il parvient à peine à faire bouger son adversaire.
