Nos siete magníficos entre la visite complète de la dehesa de Mirandilla et de son bétail et le sevrage musclé d'un veau, ont pu réaliser une opération symboliquement fondamentale : la pose du portail. Du grand boulot abattu. Et demain, on annonce le renfort de deux ou trois magníficos de plus pour les deux derniers jours. De très mauvaises langues parlent de la venue d'inspecteurs des travaux finis ...
mercredi 29 septembre 2010
mardi 28 septembre 2010
lundi 27 septembre 2010
mardi 14 septembre 2010
Féria des vendanges
Dimanche 19 Septembre, après la corrida, à partir de 19H30, à la Bodega "Les amis de Pablo Romero"
Pour clôturer la Féria des vendanges 2010, tous les membres de l'association TORRITO AFICION, ainsi que ses sympathisants et certainement nouveaux membres sont invités à passer la soirée sur la terrasse de la Bodega. Une excellente occasion de partager notre afición au campo et notre amitié pour notre mayoral Fabrice. Adhérents, pensez à vous munir de votre carte. Les nouveaux n'oublieront pas de la prendre.
mardi 7 septembre 2010
Claude Alexandre, la photographe aux stigmates
Une de ses dernières photos de campo
Claude Alexandre vient de nous quitter. C’était une grande photographe. C’était une amie.
Elle aimait la fête des taureaux dans ce qu’elle a de plus crue, de plus rituelle, de plus saignante, de plus barbare.
Elle aimait le toro dans ce qu’il a de plus sauvage, de plus rustique, de plus ancestral, de plus mythologique.
Elle aimait la corrida sans fioritures, ni gomina. Elle vibrait pour le combat qui pue, qui verse le sang, qui vomit.
Spécialisée dans les portraits de corps, de couples, elle trouvait dans la tauromachie l’expression de la soumission et de la domination, sujets présents dans toute son œuvre.
Claude Alexandre vient de nous quitter. C’était une grande photographe. C’était une amie.
Elle aimait la fête des taureaux dans ce qu’elle a de plus crue, de plus rituelle, de plus saignante, de plus barbare.
Elle aimait le toro dans ce qu’il a de plus sauvage, de plus rustique, de plus ancestral, de plus mythologique.
Elle aimait la corrida sans fioritures, ni gomina. Elle vibrait pour le combat qui pue, qui verse le sang, qui vomit.
Spécialisée dans les portraits de corps, de couples, elle trouvait dans la tauromachie l’expression de la soumission et de la domination, sujets présents dans toute son œuvre.
Elle adorait le campo, celui des bouses, des poils, de la poussière. Elle aimait le dialogue rude et rugeux des vachers. Elle disait : “j’aime aller dans les élevages, très près des toros. C’est un art de vivre. C’est un monde qui dégage une énergie énorme, de l’espoir aussi, de la foi.”
C’était un plaisir de la recevoir à La Calera ou à Mirandilla et laissez l’artiste observer et créer. Elle me demandait simplement de de lui montrer des toros et de lui en parler.
Malade, sa dernière sortie avait été d’assister à une ferrade à Mirandilla. Ses clichés furent musclés et sans concessions. Comme elle.
Entière et jusqu’auboutiste, lorsqu’elle décide de s’installer en Andalousie, ce n’est pas n’importe où…Elle vivra à Séville, calle Iris, dans l’appartement d’Antonio Ordoñez, à deux pas de la Maestranza qu’elle aperçoit depuis chez elle. Elle surplomble ainsi depuis son balcon l’arrivéee des maestros les jours de course.
Cette migration vers l’Andalousie correspondait à une quête de vérité, à un retour vers son passé ancestral, à une véritable aventure spirituelle. Elle était persuadée d’avoir été matador à l’époque de Goya et d’être morte dans l’arène. Elle disait qu’elle portait en permanence des hématomes sur son corps qui étaient les traces laissées par le toro qui l’avait tuée et traînée sur le sable de l’arène. Des stigmates.
Claude, si tu as été torero, je suis persuadé que tu as aussi été toro dans une autre de tes incarnations. Un toro brave, de tempérement, sauvage, indomptable, destructif. Mais surtout un toro LIBRE. Tu aimais m’entendre dire que les taureaux ressemblaient au caractère de la personne qui les sélectionnaient et s’en occupaient. Et bien sache, très chère Claude, que je serais fier d’élever des toros qui aient ton caractère…
Claude Alexandre.
Seine-Maritime, 1940/Séville, 2010.
Pour découvrir son œuvre :
www.claudealexandre.com
www.claudealexandre.com
Le minotaure, un de ses thèmes préférés
dimanche 5 septembre 2010
vendredi 3 septembre 2010
Albaserrada sur "josemitoros"
Josemi Tello, aficionado de Zaragosse, et auteur d'un blog très toriste est venu visiter Mirandilla au mois de mars dernier.
Il a réalisé un intéressant reportage :
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