|
Idílico à Mirandilla ce printemps |
On préférerait évidemment lidier nos taureaux à Madrid, Séville ou Pampelune. Mais la temporada 2022 s'avère compliquée ...
L'alternative de vendre nos taureaux pour les "rues" permet au moins de sauver économiquement la saison.
Ce matin nous venons d'embarquer IDÍLICO le nº 15 du millésime 2017 pour Tresjuncos dans la province de Cuenca.
Il sera présenté, "recorté", couru, applaudi... cet après-midi à 19h30 dans les arènes et le lendemain dans les rues du village.
Un ganadero n'élève pas ses taureaux pour ce final, mais il faut reconnaître que cette issue n'est pas la pire.
Les membres de l'association "toro del 7", tous âgés de 20 à 25 ans ... sont venus à Mirandilla sept ou huit fois pour choisir ce taureau et le voir grandir.
Ils ont mis la main à la poche pour se "payer" cet animal. D'autres préfèrent dépenser leur argent dans le football. Eux aiment passionement le TORO. Tout le village, qui connait ce taureau par son nom et ses origines, attend avec impatience qu'IDILICO sorte de sa caisse ce soir.
Par les temps qui courent d'une tauromachie prévisible, aseptisée, polie et sans émotion, ces "chavales" font du bien au futur de la "Fiesta". Ils cherchent l'émotion par la bête, sa présence, sa beauté, sa puissance, ...
IDÍLICO avait la morphologie d'une arène de première catégorie. Les professionnels taurins ont pourtant décidé qu'il n'y avait pas sa place, que le fer d'Albaserrada qu'il portait sur sa cuisse ne l'invitait pas à la table des élus. Dommage. Et tant mieux pour Tresjuncos.
Jugez plutôt le physique de ce toro sur cette photo de l'ami Victor Palmar ... et ¡OLE! pour les gamins de Tresjuncos ...