mardi 29 septembre 2015

Les Albaserrada à Cádiar


Encore une sortie pour 4 erales du Marquis d'Albaserrada le samedi 10 octobre prochainIl s'agit d'un festival mixte à Cádiar, dans l'Alpujarra de Grenade, à 100 kilomètres de la capitale.


Au cartel, le rejoneador d'Albacete, Juan José López, le matador Victor Janeiro (le frère de Jesulín de Ubrique), Cristina Hernández, la novillera d'Almería et "El Irlandés", David White de son vrai nom, pour la note exotique.

David White, "El Irlandés"

A la veille d'un décisif France-Irlande à la Coupe du monde de rugby, comment le natif de Dublin va-t-il se comporter devant l'animal sélectionné et élevé par le mayoral français ?...

vendredi 25 septembre 2015

Albaserrada contre Visión Taurina


Malgré l'annonce d'une possible corrida avec les fameux taureaux "volés" d'Albaserrada pour le samedi 3 octobre prochain à Valera de abajo, les responsables de la ganadería ne baissent pas les bras et continuent leur procédure juridique contre la Société Visión Taurina S.C. 

L'objectif est de montrer qu'un élevage, aussi modeste soit-il, a des droits qu'aucune empresa ne devraient pouvoir bafouer. Le premier de ces droits est de décider de produire le taureau que l'éleveur a façonné à dure peine pendant près de cinq ans dans le spectacle tauromachique qu'il désire.

Autre finalité, que cette mésaventure serve de précédent et aide à protéger l'acteur le plus important et pourtant actuellement le plus vulnérable de la tauromachie, l'éleveur.

L'avocat Joaquin Moeckel
Photo Raúl Doblado. Journal A.B.C.

Ayant fait appel au célèbre avocat Joaquin Moeckel, ce dernier vient de publier sur  le site internet Mundotoro.com un article expliquant les faits.

Cliquez sur le lien :

http://www.mundotoro.com/noticia/albaserrada-estudiar-iniciar-acciones-legales-contra-vision-taurina-s-c/1262156

mercredi 23 septembre 2015

"El Fundi" et les Marquis d´Albaserrada


Décidemment, la saison des Albaserrada a peiné à débuter, mais une fois lancée, les sorties se succèdent à un rythme élevé.

Encore un festival de quatres erales à Torre-Pacheco dans la province de Murcia, pour le dimanche 4 octobre prochain.

Le cartel de toreros est intéressant avec la novillera Conchi Rios qui est la seule femme à avoir coupé deux oreilles à un novillo et être sortie par la grande porte de Las Ventas à Madrid et José Pedro Prados, "El Fundi" pourtant retiré des ruedos.

C'est vraiment un honneur que le grand Maestro/lidiador affronte les taureaux de Mirandilla, même s'il ne s'agit que d'un festival.


lundi 21 septembre 2015

Cette fois c'est la bonne?


On n'ose plus y croire ...

On vient de recevoir de notre personnage "voleur de taureaux" une affiche annonçant une corrida du Marquis d´Albaserrada pour le samedi 3 octobre à Valera de abajo.

Ce village se situe dans la province de Cuenca, 150 kilomètres à l'est de Madrid.

On croise les doigts, en espérant que cela ne soit pas à nouveau une fausse affiche ...

vendredi 18 septembre 2015

La preuve du larcin


Samedi 12 septembre, mes craintes se sont confirmées. Le taureau du Marquis d´Albaserrada nº 14, GENUINO, negro listón chorreado est sorti à Colmenar de Oreja près de Madrid en spectacle de recortadores.

Les deux photos ci-dessous le prouvent. Le larcin est consommé. Genuino ne sera pas lidié en corrida formelle comme le contrat d´achat/vente le stipulait.

Nous continuons la procédure judiciaire et mettons toute la pression possible sur cet individu pour
qu´il comprenne bien que notre élevage s´est senti grugé et ne laissera pas tomber. Il en va de la fierté d´un éleveur de taureaux de combat bafoué dans ses droits les plus élementaires. 

Nous ne perdons pas espoir de voir lidier les taureaux restants à priori au nombre de six (un s´étant fait tuer par ses frères).

Le commentaire du jeune espagnol Gonzalo Hernández qui recorte notre taureau et que j´ai contacté m´a démoralisé : votre taureau a été spectaculaire!  Triste consolation ... Autre minime réconfort, le taureau est sorti en pointe ...

Genuino bien en pointe

Genuino, la tête en bas,
comme un brave
:

mardi 15 septembre 2015

Aller courir à Ampuero


"Première novillada piquée en Espagne de l'ère totalement Albaserrada/Torrito en pays navarrais, un mardi de septembre. Depuis le mois d'août, sans trop nous en parler mutuellement, Gilles et moi étions intéressés par l'évènement. Oui, un évènement pour nous, puisqu'il s'agissait de voir à l'œuvre des toros que nous avions marqués*. Qui sait ? Peut-être même était-ce l'un de ceux auquel nous avions mis la "boucle d'oreille" dès sa naissance, sur le campo, avec Fabrice.


Le lot de novillos dans les corrals.
(l'animal couché n'est pas un Albaserrada)
Quel bonheur de voir des pointes ...
N'y tenant plus, en une fin d'après-midi nous décidons d'y aller voir. Malgré une saison encore bien chargée, nous abandonnons les jeunes à l'Auberge, et décidons de partir le dimanche après le service. Ce qui fait dire à ma mère, "mais qu'est-ce que vous allez courir à Ampuero ?".
Mais justement, le fait qu'en plus de la novillada, ce village propose un encierro.


Ambiance dans les rues.
Bandas et peñas.
Un vrai de vrai, avec les novillos de l'après-midi. Comme à Pampelune : les mêmes coureurs de blanc et rouge vêtus, les mêmes pañuelos rouges autour des cous de la foule,  la même ferveur, la même attente durant des heures pour voir passer des toros durant quelques secondes, le même silence qui se fait après le départ des bombes, le même bruit des coureurs et des sabots sur la rue, la même odeur de propre depuis peu le matin ... mais en plus petit. A la taille d'un village lové au pied de la montagne. 


La rue principale bondée.
Mieux vaut se placer vers 10h30 pour l'encierro de midi.
Ah oui, car à la différence du matinal encierro de Pampelune,
celui d'Ampuero se déroule au zénith. Ce qui laisse le temps de
danser le soir sur la place du village
(avec chanteurs en live) et de dormir un peu le matin!

Le circuit est bien un peu déroutant, car partis des arènes (mêmes dimensions que celles d'Alès) les toros arrivant au bout de la rue principale, repartent en sens inverse pour revenir dans les corrals. Mais finalement, au moins a-t-on le plaisir de voir passer deux fois les toros et les coureurs. Autre grosse différence avec Pamplona, c'est qu'il n'y a qu'une barrière et que le public reste perché sur le sommet sans se faire virer par la police. Mais si l'on veut une place idéale pour faire des photos, mieux vaut arriver bien à l'avance.


Départ et arrivée du parcours
de l'encierro
Moi je n'ai pas pu en faire une bonne, car seule ma bouille a pu émerger du magma. Je me suis installée trop tard, car auparavant, nous avions eu la chance de participer avec Fabrice aux opérations de préparation de l'encierro.


Le monument à l'encierro.
Ampuero, un village encore très rural où
l'attrait du toro-toro (plus que du toreo) est très ancré

Pas de regrets. Les corrales, les vachers (venus pour trois d'entre eux de Pampelune, des pros), puis après l'encierro, le sorteo, la mise en cage avec un jeune directeur qui n'hésite pas à tomber la veste et à manipuler les portes. Une empresa qui a eu le courage de programmer des toros dont désormais tout le mundillo sait qu'ils sont en pointe.


Fabrice Torrito en discussion avec Miguel Reta,
le pastor de Pamplona et ganadero
de "Alba Reta" de caste navarraise
Et que cela plaise ou non à l'entourage des novilleros, le fait de couper une oreille face à un Albaserrada a plus de poids que face à un autre élevage trafiqué.
Bon, évidemment, la lidia demande plus que ce que nous avons vu, mais les toros, eux, n'ont pas démérité. Et, un peu comme notre mayoral et sa marquise qui avait fait le déplacement, nous avons été fiers de ne pas voir tomber les pensionnaires de Mirandilla, malgré une volonté imbécile de les massacrer à la pique, pour ne pas en donner une seconde (carioca, vrille).


Maruchi la ganadera, avec son Mayoral
et Marco Antonio Gómez qui a toréé la
corrida de Saltillo (Moreno Silva)
â Madrid dimanche
Un grand moment pour nous, complété par l'ambiance village d'Ampuero, ses contacts rapides et joyeux avec les habitants fiers d'avoir participé jadis à la construction et au financement de La Pinta (l'un des vaisseaux de Christophe Colomb), le cadre imposant, la cuisine entre mer (à 40 kms) et montagne ... bref on s'est régalés.

Les vastes arènes
de la Nogalera

Alors, si l'envie de courir un encierro vous titille, ce village peut être un début, ou un entraînement parfait. Courir devant des cornus reste tout aussi dangereux, mais au moins y a t-il moins de coureurs, tous très respectueux des toros. Ce qui amenuise considérablement le risque de s‘embroncher sur un autre participant.


Hommage aux deux
coureurs tués en 2004
Alors, croyez nous, allez courir à Ampuero !!!

* Une membre des Amis de Pablo Romero qui avait acheté une escoussure d'Albaserrada avec certificat de naissance a constaté, comme elle l'a dit avec enthousiasme "dans les quatre exemplaires lidiés, il y a LE MIEN !!"

Arlette et Gilles (Nîmes)

(Photos Arlette et Fabrice)

vendredi 11 septembre 2015

Festival à Sancti-Spiritus




4 autres novillos d'Albaserrada vont être toréés ce dimanche à Sancti-Spiritus, près de Badajoz en Extrémadure en festival.

La curiosité est que ces exemplaires de Mirandilla vont être affrontés par deux matadors très proches de la "casa" : El Califa de Aragua et surtout Javi Silva, le vacher/matador/concierge/bras droit/ ... du mayoral Fabrice Torrito.

Bien qu'ayant très souvent croisé son chemin avec des taureaux d'Albaserrada à Mirandilla, c'est la toute première fois que Javi est annoncé en public avec des animaux dont il s'est occupé depuis leur naissance ...

mercredi 9 septembre 2015

Bonne novillade des Albaserrada à Ampuero


La novillade d'hier d'Ampuero est sortie intéressante. Avec de la caste, de la noblesse mais aussi de la force et de la résistance.
Le matin lors de l'encierro, le lot a créé de l'émotion avec des frayeurs, des contusions et un coup de corne sur un coureur.

Quand aux novilleros "El Roque" et Javier de Prado, ...

Judío plante la corne
Judío, nº 33 

C'est le novillo qui a semé la panique le matin dans les rues. Sortie très encastée. Il s'assomme en frappant un burladero dès sa sortie. Entre ce coup et la bagarre du matin dans les rues, ce novillo sera juste de force et ouvrira la gueule rapidement (le seul du lot) sans toutefois chuter.
Il n'a jamais cessé d'embestir. Beaucoup de mobilité. Résistant à la mort. C'était un novillo de 2 oreilles!

Velador, nº 53

Il était craint des cuadrillas depuis le matin aux corrals. Un "tonton". Vite orienté, il sera un cauchemar pour le torero qui ne le fera jamais passer dans la muleta. Manso encastado. Un régal pour l'aficionado.

Felón, nº 22

Torero à la dérive. Pris en charge par un banderillero. Il fait l'avion dans la cape. Répète. Novillo sérieux qui demandait de la domination. Se fait le maître de la piste. Encore un grand novillo de triomphe non exploité.

Valioso, nº 18

Encastado. Très mal lidié. Demandait une main basse. Finit orienté, mais jamais arrêté. Gueule fermée. Petite oreille qui auraient du être deux.


En résumé, novillade très bien présentée, cornes en pointes, avec de la mobilité, de la toréabilité sans mièvrerie et de la force. Une novillade très supérieure aux toreros.

Panique dans la rue
Un bémol, avec des lidias catastrophiques, difficile de se faire un jugement à la pique, mais il a manqué à la course de la puissance et de la bravoure au cheval.

Un immense coup de chapeau à Chantal et Gérard Charbeau qui ont fait le déplacement depuis Bayonne et à Arlette et Gilles depuis Nîmes.

Fabrice Torrito, Mayoral.

lundi 7 septembre 2015

Les novillos d'Albaserrada pour Ampuero


C'est demain 8 septembre que va se lidier la novillada du Marquis d'Albaserrada à Ampuero, entre Bilbao et Santander.

Voici les quatre utreros qui vont représenter l'élevage.


FELÓN, nº 22

JUDÍO, nº 33
VALIOSO, nº 18

VELADOR, nº 53





vendredi 4 septembre 2015

Encierro et Novillade à Jerez del Marquesado


Vendredi prochain 11 septembre, 3 erales du Marquis d'Albaserrada seront lidiés en novillade sans picadors à Jerez del Marquesado, avec 3 autres de l'élevage de Soto de la Fuente.

Au cartel les novilleros José Cabrera, Sergio Roldán et Juan Carlos Benitez.



































Ce typique village de la province de Grenade culmine à plus de 1.000 mètres d'altitude en plein parc naturel de Sierra Nevada.

La place du  village

Perpétuant une tradition de près de cinq siècles, les six exemplaires sont menés à pied, à travers champs, en encierro, encadrés par cavaliers et cabestros, d'une ferme avoisinante jusqu'à la place du village. 

Il leur faut plus de trois heures pour parcourir les 14 kilomètres! 

Il est rassurant que des traditions aussi authentiques existent encore en Andalousie. Le spectacle dit "populaires" est un véritable réservoir d'afición profonde dont l'Espagne a bien besoin dans l'époque d'aseptisation qu'elle connaît.

Cliquez pour voir le magnifique reportage du programme "Toros para todos" de Canal Sur sur l'encierro de Jerez del Marquesado :