dimanche 28 août 2011
Mirandilla antaño ...
mercredi 24 août 2011
Expresiones taurinas : "HACER NOVILLOS"
Obra de Enrique Aznalfarache
Me confirmó que era muy difícil motivar en estudiar a un chaval que tiene los toros en la mente. Siendo este profesor muy aficionado a la cultura taurina, tuvo que cerrar muchas veces los ojos y mostrarse muy comprensivo. Pero su ética profesional le forzaba a visitar a menudo a los padres de las criaturas para avisarles de un abandono descarado de estudios.¡Sobre todo, tenía la obligación de descargar su responsabilidad cuando el aprendiz torero faltaba a clase, o mejor dicho hacía novillos! HACER NOVILLOS*.
Aquí tenemos otra expresión muy taurina que se utiliza en el habla de todos los días. No me resisto a imaginar que el origen de este dicho viene de cuando los maletillas se introducen en las fincas ganaderas y torean a campo abierto becerras, vacas y algunas veces (muy pocas) novillos o toros, burlando a vaqueros y mayorales.
Es una forma muy poética de decir que en vez de estar donde debería estar : estudiando en su aula, está el chaval toreando en la dehesa, engañando a padres, profesores y hombres de campo, satisfaciendo su sueño de pegar unos cuantos capotazos o muletazos a una vaca vieja o a un novillo de desecho.
* en français, cette expression équivaut à “Faire l’école buissonnière”
mardi 23 août 2011
Traumatisme
Création de Stéphanie Torrito, illustrant cet ouvrage.
Après neuf mois d’une existence en parfaite osmose, à peine séparée par les moments de jeux et de nutrition, le veau est sevré de sa mère. C’est la dure loi imposée par l’homme. La vache est un animal dit “de ventre” et elle doit être disponible pour la prochaine gestation.
Après une dure journée de labeur passée à séparer les cent cinquante couples veaux/vaches de l’année, les vachers savent que la nuit va être agitée. Dans un corral, patientent les mères que l’on garde pour vacciner le lendemain. Dans un autre enclos, s’énervent les veaux. C’est la première nuit qu’ils passent éloignés de leurs génétrices. Le choc est rude.
Spectacle grandiose. On relâche le veau sur le lot de vaches. Encore sous l’effet de la douleur du fer, une course éperdue et rageuse le jette sous les pis de sa mère. Pour quelques heures supplémentaires de félicité le couple est reformé. La mère, habituée, fait en sorte qu’il oublie la vexation qu’il vient de subir.
mercredi 17 août 2011
Les mères trahies
C’est chaque année la même histoire, et cela cause toujours une grande peine aux vachers et au mayoral.
L’été étant une saison très diffícile pour les mères car elles souffrent des fortes chaleurs et des pâturages restreints, nous préférons leur ôter la charge de nutrition que représente le veau. Ainsi, elles traversent plus sereinement ces mois rudes et parviennent à l’automne en meilleur état pour assurer un bon vélage et un début d’alimentation satisfaisant du nouveau-né suivant.
Mais tout ne se passe pas aussi tranquillement. Cela serait sans compter sur les liens sacrés qui unissent une mère et son enfant.
Les vaches bénéficient alors d’une indépendance bien méritée après une semaine de stress, enfermées en corrals, supportant vaccinations, prises de sang, piqûres de garrocha*, cris, portes qui claquent, poussière, …
Elles se rapprochent du cortijo, alors qu’elles n’avaient qu’un idée en tête quelques heures auparavant : en fuir le plus loin posible et ne jamais y revenir! Mais l’appel filial est plus fort. Se produit alors cette scène des plus émouvantes : les mères à qui on a enlevé les fils viennent à la clôture la plus proche des corrals reclamer leur bien : leur enfant. Le mayoral ne peut s’empêcher de fixer le regard des vaches et y lire une détresse immense. Elles semblent lui reprocher avec insistance : pourquoi?
Cela dure une semaine. Les premiers jours ce sont des heures entières où elles les appelent. Puis les visites s’espacent et les cris se font moins pressants. Les vaches les plus vieilles comprennent les premières et se rendent compte qu’une fois de plus l’homme les a trompées, abusant de leur innocence. La mort dans l’âme elles s’éloignent définitivement, admettant que plus jamais elles ne reverront leurs fils. Elles essaient de convaincre les jeunes mères qui ne savent pas que l’attente est inutile. Les primipares, plus tard, finissent par se résoudre aussi à abandonner l’espoir.
* becerro : terme générique pour désigner le jeune taureau de moins d’un an
mercredi 3 août 2011
¡Que sed!
Cuando hayan pastado unas 5/6 horas de comida fibrosa, les pican mucho la garganta! Así que en cuanto el vaquero les abre la cancela para volver a su cerca en la dehesa, se tiran literalmente de cabeza al agua de la laguna.