Ce match de foot entre les amis de Fabrice (Nîmes, Beaucaire, Montpellier, ...) et les "sévillans" (Aznalcollar, Espartinas, Gerena, ...) doit en être à sa 25º édition, plus ou moins (à vérifier)!
Il marque traditionnellement l'ouverture des journées de partage et de transmission autour du TORO, d'abord à La Calera et depuis 20 ans à Mirandilla.
2019 n'a pas dérogé à l'histoire. Un bon match de "balompié" à Gerena, avec une victoire 5-2 des locaux (les français ont eu le détail de bonne éducation de laisser ganer les amphitryons ...).
Mais surtout une troisième mi-temps de haut-niveau (là personne ne gagne les français) à la Casa Pedro où les premières chansons d'amitié ont raisonné.
Ci-dessous, le reportage photos d'Alexandre Blanco du 1º volet des JTA 2019 à Mirandilla les 8 et 9 novembre (reportages complets sur : facebook.com/alexblanco672)
Vendredi 29 et samedi 30 novembre aura lieu le deuxième volet des Journées Torrito Afición 2019 à la Finca Mirandilla.
Vendredi 29 novembre :
Photo Alexandre Blanco Samedi 30 novembre :
* à partir de 12h00
* 1 vache et 4 novillos d'Albaserrada (voir cartel)
* tapas et boissons
* capea de 2 vachettes
* flamenquito avec le groupe Acordes
* tarif : 10 €
Il est obligatoire de s'inscrire au mail :
torisabel@hotmail.com
* à partir de 8h00 * petit-déjeuner * ferrade (marquage) de 30 veaux * visite de la ganadería en remorques * tentadero, avec tienta, retiente et capea * apéritif * traditionnel cocido * tarif : 40 €
Laura, de profession gendarme à Bordeaux, a participé à ses premières Journées Torrito Afición à Mirandilla. Voici son ressenti :
"Me laissant porter
au cœur de l’Andalousie et de sa culture, j’ai été amenée à franchir les portes
de la Finca de Mirandilla : un lieu magique.
Jamais je n’aurais imaginé y revenir avec de tels
souvenirs.
Il faut dire que l’accueil y est exceptionnel et les
discussions toutes aussi passionnées les unes que les autres, que l’on soit
novice ou déjà averti, chaque seconde nous enrichit.
Avant d’y passer la journée je ne sais pas trop à quoi
m’attendre : on me parle de ferrade, marquage, tienta. On en discute déjà
entre nous « Si je peux, je teste le marquage » j’entends
dire. Pour ma part je reste sur la réserve. J’y vais, j’observe et ne me
prononce pas dans l’immédiat.
Puis on y est : on en prend plein les yeux, tous
les sens en éveil : les odeurs, les sons, les couleurs du soleil qui se
lève gentiment sur la Finca.
Les jeunes taureaux
sont acheminés jusqu’au corral où la ferrade commence à se préparer. Je me
promène juste au dessus d’eux et c’est la première fois que je peux observer
ces nobles animaux de si près.
L’ambiance change de dynamique dès l’arrivée du
vétérinaire : le marquage commence. Je ne peux pas décrire aussi
fidèlement ce que j’ai ressenti et vécu à cet instant mais c’était grandiose,
magique. Après quelques minutes je veux descendre et vivre cela de plus près
encore. Et puis on me pose la question : « tu veux
marquer ? » Oui, sans hésitation cette fois !
C’est un beau moment à partager dans cette
effervescence. Je ne l’oublierai pas. J’ai conscience d’avoir vécu une matinée
privilégiée et unique.
Un peu plus tard nous partons visiter une partie de
cet immense campo et découvrir les taureaux de l’élevage, puis on assiste à la
Tienta. On en apprend un peu plus sur les bêtes, leurs caractères, leurs
qualités et la façon dont l’élevage fonctionne.
On y sent tout le cœur quemet Fabrice, car aucun doute : il aime ses
animaux.
Le lendemain jour de la Fiesta Campera, on me propose
d’être assesseur, mais je me retrouve finalement à présider dans la Cerca de
los Franceses. Une opportunité unique, mais à laquelle je n’ai pas été
préparée.
Pas très à l’aise face à cette responsabilité soudaine. S’agit-il
d’une fête de village, ou faut-il prendre cet événement tauromachique avec tout
le sérieux que la corrida impose ?
Je me laisse guider par mes assesseurs
andalous,et apprécie ce moment dont je garde un souvenir inoubliable,
consciente des enjeux d’une telle journée pour l’élevage.
Ce fut deux journées formidables, autant d’un point de
vue tauromachique qu’humain.
Je sais la chance que j’ai pu avoir de vivre ses
instants. Alors merci Mayoral. Merci pour ce bel événement, merci pour ta
disponibilité, répondant à tout moment à chaque question, qu’elles soient
individuelles ou collectives, elles ont été nombreuses tant tu as su
transmettre ta passion.
De beaux moments de vie, de partage, d’amitié dans un
univers complexe mais envoûtant." Laura.
Le 14 novembre d'il y a cinq ans, José-Luís de Samaniego, connu comme le Marquis d'Albaserrada nous quittait.
Pour commémorer cette date, une messe a été célébrée dans l'intimité du cortijo de Mirandilla, sous le regard bienveillant de Laborioso, sans doute l'œuvre la plus aboutie de l'éleveur!
Texte et traduction de Patrick Colleoni sur le site TOROBRAVO.FR
Le torero Javier Cortésa tenu une conférence de presse ce lundi 11 novembre à l’hôpital La Milagrosa de Madrid pour faire le point sur l’évolution de la grave blessure à l’oeil subie le 15 septembre dernier à Las Ventas.
Le diestro était accompagné du docteur David Antolin, chef du service d’ophtalmologie de l’hôpital, et du docteur Marta de la Fuente, responsable du service médical de La Milagrosa.
«Je suis plus vivant que jamais en tant que torero. Je n’ai toujours pas touché les trastos. Le jour où je le ferai, je reprendrai sérieusement l’entraînement entouré de ma cuadrilla», a déclaré le torero madrilène, qui a relaté la dramatique expérience vécue lors de cette journée d’été où il a été gravement blessé à l’œil droit par un toro du Marquis d’Albaserrada.
«Avec mon costume grana et mon or avec lequel j’ai partagé tant de sentiments et d’émotions, je m’étais vêtu à Madrid pour réussir ou mourir. J’ai réussi et j’ai failli mourir. Je n’oublierai jamais ce toro du Marquis d’Albaserrada, «Golfo». A l’infirmerie, j’ai pensé au pire, que le torero pouvait mourir, que c’est pire que meure le torero que la personne.
À l’hôpital Gregorio Marañón, je m’attendais au pire, et j’ai pu ressentir toute l’affection de mes proches», a-t-il déclaré en ajoutant sincèrement: «Je pensais que tout allait s’arrêter là, qu’une nouvelle vie commençait, que mon œil n’allait pas pouvoir se reconstruire. Un soir, j’ai commencé à changer de monde, je ne savais toujours pas ce qui allait se passer. Je me suis laissé porter par les gens qui étaient autour de moi. Merci à ma cuadrilla, à mon apoderado, à ma famille. Ils m’ont tous envoyé l’abrazo de cette famille, celle du taureau. Tous les pays taurins m’ont envoyé leur souhait de me voir à nouveau dans les patios de cuadrillas ». Le torero a exprimé sa profonde gratitude envers les médecins: «Je dois remercier tous les médecins qui m’ont soigné depuis le début, dans l’arène, puis à l’hôpital Gregorio Marañón. Et bien sûr, au Dr Antolin et au Dr Rojas, qui ont sauvé l’œil. Ils ont aussi sauvé le torero et lui ont redonné l’espoir».
DR. ANTOLÍN.
Le docteur David Antolin a commenté: «L’œil de Javier était déjà fragile, il avait déjà un problème car le torero souffrait depuis longtemps d’un décollement de la rétine qui ne lui laissait qu’une vision de 40%. Le traumatisme fut terrible. Javier aurait pu mourir. Si la cornada avait été plus profonde de deux centimètres, elle aurait pu occasionner sa mort. Il a maintenant une rétine qui lui permettra de recouvrer plus de vision après une autre opération.
Mais maintenant, bien que la structure de l’œil soit préservée, il ne voit pas. Malgré tout, Javier a préféré reprendre l’épée pour la prochaine temporada avant d’en terminer avec les interventions chirurgicales nécessaires. Il sera opéré à nouveau à l’issue de la prochaine saison. »
Samedi dernier, 9 novembre, alors qu'à Mirandilla se déroulait le 6º Festival taurin, la ganadería Albaserrada recevait le prix au meilleur toro de la Féria 2019 d'Alès pour Jerezano.
C'est Anthony Crouzet, le Président de Torrito-Afición, qui représentait l'éleveur Maruchi et son mayoral Fabrice pour recevoir ce magnifique trophée.
Comme le mentionne Fabrice Torrito dans cette vidéo, ce prix est la reconnaissance à dix années de travail de "reconstruction" pour redorer l'image de cet élevage historique.
Les Journées Torrito Afición à Mirandilla ne coulent pas de source! La mise en place est complexe et ardue ... Tant pour le bétail que pour les infrastructures Tout est prêt. Belles Journées en perspective.