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Le lot des dix taureaux d'où sortira la corrida de Juan Pedro Domecq de la prochaine féria de Séville |
Une visite très complète de 4 heures |
Fabrice Torrito, expert en Tauromachie, mayoral de l'élevage d'Albaserrada pendant quinze ans, nous fait partager son quotidien du campo andalou au contact de l'animal-roi, le taureau de combat
Plus tard dans la soirée, l'ex-Mayoral était l'invité spécial du Club taurin "Les 21" pour un voyage au campo, retraçant son aventure de plus de trente ans en Andalousie au contact du taureau. Des anecdotes heureuses, des faits plus tristes, mais une foi inébranlable!
"Jeudi 27 mars, notre club taurin les 21 a consacré sa soirée à monsieur Fabrice Torrito, invité spécial du club. Près de trois heures d'écoute attentive et échanges au cours desquelles le Mayoral nous a embarqué avec lui au milieu de son élevage et de sa passion. Une soirée pleine d'étoiles.
Au nom de tous, merci Fabrice, et à très vite."
Torrito accueille le groupe dans la jumenterie |
Une journée/découverte très dense et variée pour ce groupe de 35 banquiers de la région de Normandie.
La visite privatisée de la Real Maestranza pour lancer la journée, puis la découverte d'une jumenterie de Pure Race Espagnole et une incontournable ganadería (élevage de taureaux de combat), avec visite et tentadero pour finaliser ce riche programme.
Le mayoral présente un superbe poulain |
Le dresseur en exhibition de doma vaquera (dressage vacher) |
Vingt-ans après la sortie de mon livre "Toro, cinq années de mystère, cinq mille ans de culte", j'ai le plaisir de venir présenter et dédicacer dans ma ville une nouvelle version totalement relookée de cet ouvrage.
Cette édition est une création de l'Agence Sedicom.
Je vous donne donc rendez-vous le jeudi 27 mars au restaurant "Derrière l'Église", de 18h00 à 19h30.
J'ai eu le plaisir d'initier à l'art de la Tauromachie un groupe de directeurs de VALOXIA, une Société de conseil en gestion de patrimoine basée à LILLE.
Pourtant très éloignés culturellement et géographiquement de cette tradition, une belle ouverture d'esprit et une curiosité de connaissances leurs ont permis de ne plus voir la corrida de la même manière.
Voir les bêtes (vaches mères, veaux, reproducteurs, taurillons et taureaux adultes) élévées et choyées par l'homme dans de telles conditions de liberté, d'espace et de sauvagerie, a certainement modifié leur point de vue sur la corrida ...
Et quelle surprise pour eux lorsque je leurs appris que la corrida avait existé dans leur région, à Malo-les-bains, Calais, Boulogne et surtout Roubaix!
Le premier spectacle tauromachique du nord eut lieu en 1893 dans un lieu nommé le Manège roubaisien qui était plutôt réservé aux évolutions équestres.
En 1899, une véritable arène est édifiée dans la Parc Barbieux, à la limite des villes de Croix et de Roubaix. Cet édifice baptisé le Torodrome accueille près de 12.000 spectateurs attirés par une mode du particularisme et de l'Ibérie à la fin du XIX siècle.
Ces spectacles tauromachiques sont de plus en plus critiqués par certains roubaisiens qui, en 1904, obtiennent la démolition des arènes. Les courses de taureaux se déroulent alors au vélodrome voisin et continuent de programmer les plus grands matadors espagnols.
La dernière corrida se déroule le 15 juin 1914 quelques mois avant la terrible Iº guerre mondiale qui sera l'estocade définitive à cet engouement pour la tauromachie à Roubaix qui aura duré une vingtaine d'années.
A noter un événement des plus curieux qui eut lieu le 14 juillet 1899 : le combat d'un taureau et d'un ... lion! Histoire que je vous raconterai une autre fois ...
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Une affiche de corrida à Roubaix en 1899 |
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Le vélodrome du Parc Barbieux clairement aménagé sur l'ancien Torodrome de Roubaix |
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Un ouvrage a même été édité |
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La façon de se vêtir des spectateurs témoigne un public bourgeois |
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La grande star espagnole Luís Mazzantini |
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Plein absolu dans le Torodrome de Roubaix |
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Le taureau et le lion ... |
Pierre, Henri et Alain, un verre à la main (pléonasme ,,,) devant le célèbre trophée de Stéphanie TORRITO.
A Séville, les arènes de la Real Maestranza sont évidemment incontournables. Il s'agit certainement d'une des plus belles au monde.
Mais à quelques kilomètres de la capitale andalouse on peut découvrir de très pittoresques arènes de village qui méritent la visite. On y pratique une tauromachie plus populaire, allègre et spontanée.
Ici, celles de Castillo de las Guardas.
Issus d'une région éloignée de la tradition de la corrida, un grand bravo aux responsables de ce voyage culturel en Andalousie qui n'ont pas hésité à inclure cette excursion au programme. Une ouverture d'esprit à féliciter.
Pour moi, magnifique expérience que de faire partager cette passion à des adolescents nouvelles générations à tendance progressistes, écologistes et animalistes ... La partie n'était pas gagnée d'avance!
Et quel bonheur lorsqu'à la fin de la visite une jeune fille m'avoua "j'adore les animaux. Je suis d'ailleurs végane. J'en voulais à nos professeurs de nous imposer cette visite. Je haïssais la corrida, je ne la comprennais pas. Je repars avec una autre vision. Cette découverte m'a bluffée. C'est une grande leçon : vous, les éleveurs de taureaux de combat, êtes très respectueux de vos animaux et de la nature. Le destin de cet animal sauvage est réllement exceptionnel"
Et cet autre élève, émerveillé par la découverte qui me demanda si nous organisions des stages à la ferme pour venir nous aider pour ses vacances ...
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TORRITO et le groupe de lycéens convaincus |
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TORRITO heureux d'initier des français qui portent le maillot du BETIS |
Encore une belle matinée en immersion tauromachique. Cette fois j'ai accompagné trois jeunes françaises étudiantes en odontologie et pharmacie de Madrid.
Visite d'abord de la magnifique Real MAESTRANZA de Caballería (les arènes de Séville) et ensuite découverte de la ganadería SOTO de la FUENTE,
Lors de cette visite de campo, nous avons eu la chance d'assister aux premières minutes de vie d'un veau, la mise-bas venant juste de se produire.
Il est très exceptionnel d'en être témoin car la mère a pour habitude de chercher un endroit à l'écart et caché. Certainement surprise, elle a du se résoudre à donner naissance quasiment devant nous.
Émouvant de vérifier que la vache avait coupé le cordon ombilical avec ses dents et était en train de manger le placenta pour ne pas laisser de traces de la naissance aux éventuels prédateurs.
Et quelle merveille de voir cet animal âgé de quelques minutes parvenir à se mettre sur pieds.
Nous lui avons donné rendez-vous à dans quatre/cinq ans pour admirer sa bravoure et sa puissance dans une arène.
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Magnifique journée en immersion à Ronda pour une famille de l'est de la France qui réunissait grands-parents, enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants.
Grâce à une ouverture d'esprit remarquable ils ont voulu connaître de l'intérieur l'art de la tauromachie pourtant très eloigné de leur propre culture.
Cela a été pour moi un réel plaisir de les initier à l'univers de la corrida en découvrant un élevage de taureaux de combat et en visitant les historiques arènes de Ronda.
Pour compléter cette journée, impactante révélation avec LA Almazara LA Organic, véritable sanctuaire de l'huile d'olives, avec l'impressionnant bâtiment de l'architecte français Philippe Starck à l'évocation très taurine.
La famille au complet autour de Torrito dans les arènes de Ronda |
Découverte du quotidien du taureau dans une ganadería |
Le bâtiment Taureau de Starck
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Les intervenants, Tibo GARCIA, Bernard MARSELLA, Antonio PURROY, Christophe DUMOND, le Président du Club Palmas y pitos, Fabrice TORRITO et Bastien LAUTIER |
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Belle affluence dans l'auditorium du Carré d'art |
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Les élèves du Centre de Tauromachie de Nîmes, Manuel, Egor, Élias, Hadrien, Bastien et Camille |
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Tous les intervenants et les membres du bureau de PALMAS Y PITOS |
Christophe DUMOND remet à l'ancien mayoral d'ALBASERRADA une réplique du trophée FANTON remis en 2019 à la ganadería en l'honneur de son taureau JEREZANO lidié à Alès |
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Le chupinazo avec Morante, Espartaco et le maire de La Puebla |
Depuis une dizaine d'années, le village de La Puebla del Río, au sud de Séville organise une superbe féria à l'occasion de ses fêtes patronales en l'honneur de San Sebastián.
Cette édition 2025 qui a eu lieu les 18 et 19 janvier derniers a encore connu un très franc succès.
S'inspirant de la tradition de Pampelune, un chupinazo (jet de pétard) annonce le départ des réjouissances. Le torero Espartaco a été l'élu cette année.
Pendant deux jours, un très nombreux public a pu profiter d'encierros de novillos, de novillades non piquées, de lâchers de vachettes, d'encierros et iniciation au toreo de salón pour les enfants, de processions religieuses, de fanfares et de feux d'artifices.
Il faut saluer l'existence de cette féria taurine unique en plein hiver avec notamment des lâchers de novillos dans les rues, cas unique en Andalousie. Les caméras de Canal Sur (la tv régionale) retransmettent d'ailleurs ces activités en direct.
Cette qualité de programmation est due en grande part au maestro Morante de la Puebla qui s'investit en personne et en finance pour cette magnifique fête de son village.
Les novillades ont été d'un grand niveau, tant pour les toreros que pour le bétail. Le dimanche une très brave et encastée novillade portuguaise de Murteira Grave a donné du plaisir aux novilleros et au public. Détail non négligeable : une grande partie du public était composée de jeunes, voire très jeunes aficionados.
A noter aussi le soin des détails dans les arènes. On sentait la main artistique et le goût de Morante et son amour pour la voisine Maestranza. Un paseo complet dans les rues du village, des enfants alguaciles (les enfants de Diego Ventura et Morante de la Puebla) parfaitement uniformisés sur des montures magnifiques, une décoration soignée (fleurs, plantes et drapeaux) avec même deux têtes de taureaux propriétées de Morante), les clarineros et la bande au complet du maestro Tejera, des areneros et même un magnifique train d'arrastre de deux mules de la Maestranza. Un luxe pour une novillade non piquée!
Un immense Olé! au matador José Antonio Morante Camacho de La Puebla. Et un souhait : que d'autres toreros vedettes prennent l'exemple et investissent temps et deniers pour faire vivre la tradition de la tauromachie avec éclat.
Et pour les aficionados français, en quête d'une Andalousie taurine, authentique, traditionnelle et populaire, une date à cocher dès maintenant sur le calendrier pour 2026 : 17 et 18 janvier.
Nous y serons ...
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Toreo de salón pour les enfants |
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Encierro infantil |
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Impressionnante fanfare |
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Morante, le président de la junta de Andalucia et la maire de la Puebla devant la procession de San Sebastián |
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Franc succès populaire |
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Les vachettes |
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L'encierro des novillos |
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Le fils de Ventura et la fille de Morante, alguaciles de luxe |
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Plein absolu |
Nombreuse jeunesse |
![]() Brindis mérité à Morante
... et excellents novillos!
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