lundi 13 décembre 2010

Chevaux de combat

En visitant votre ganadería et en lisant votre livre TORO je m’aperçois que l’art de la tauromachie est dans la même déconfiture que notre équitation de tradition française dans laquelle les chevaux doivent répondre à une certaine mode fabriquée en élevage.

On s’éloigne du but du dressage de Louis XIV qui était de former des chevaux de combats.
A l’heure actuelle je doute fort que nos enseignants reconnus par la Fedération Française d’Equitation soient capables d’aller à la guerre affronter l’ennemi.

Ce que vous ressentez dans les arènes, je le ressens sur les terrains de concours : aucune émotion, aucun brillant, un travail monocorde et stéréotypé, soit disant adeptes de l’équitation de tradition française. Le célèbre écuyer du roi Robichon de la Guérinière doit être bien malheureux dans sa tombe.

J’assiste assez régulierement aux corridas de Nîmes ou Arles et il est vrai que neuf fois sur dix en sortant de l’arène, je suis déçu et ne souhaite plus revenir. Toujours la même réflexion autour de moi : les toros ne valaient rien. Est-ce que cette raison est bien valable? Je ne sais pas, je n’ai jamais su, ce qu’était une corrida qui doit véhiculer émotions, noblesse et passion (celle que vous m’avez décrite)

Dans votre livre la sincérite de votre ambition est énorme et donne envie de voir dans cinq ans le résultat de votre sélection. A bientôt donc et courage.

Encore merci.

Denis Laugier.

1 commentaire:

  1. fabrice je suis alle voir a nimes jose thomas et je continue a croire que ton ambition comme tu nous l a decrite et faite ressentir si tu peuxla realiser sera la reponse aux attentes des pationnes qui souhaitent voir des toros solides et non pas des toros invalides.cette communion entre toro et torero qui engendre de l emotion est reste dans notre esperance dans la prochaine corrida. denis laugier

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