mercredi 26 octobre 2011

Quand éduquer au campo porte ses fruits ...

Bonjour Fabrice,


Tout d’abord, j’espère que vous (ainsi que les toros de Mirandilla) allez bien?
Cela fait maintenant quelques semaines que Violaine et moi sommes venus vous voir fin août pour une visite de la finca (surprise que m’avait faite Violaine) et je voulais partager avec vous nos dernières impressions/ressentis « d’aficionados en herbe » en cette fin de temporada.


En effet, au-delà du caractère magique de la découverte de la vie du campo, nous avions longuement conversé sur l’évolution de la corrida: d’une corrida de « toros bravos » à une corrida « contemporaine » plus centrée sur le matador. A travers votre amour et respect du toro bravo, vous nous avez aidés à mieux appréhender l’essence de la corrida et le dessein qu’elle doit avoir. Cela nous avait ainsi permis de comprendre certaines «déviances» (si on doit le définir comme ça) de la corrida contemporaine.


Fort de ses partages enrichissants, nous avons du coup appréhendé d’une autre manière la feria d’Arles (qui était notre dernier rendez-vous taurin de la saison) en focalisant beaucoup plus notre attention sur les taureaux. Je ne vous mentirai pas en vous disant que cela a très mal commencé avec la corrida goyesque où les 6 toros de Daniel Ruiz initialement prévus ont été changés (pour des toros de Zalduendo) car leur présentation n’a pas convaincu la Commission Taurine… Je ne commenterai pas d’ailleurs les toros de Zaldueno…


Par contre (et c’est là où je voulais en venir), nous avons fini avec une corrida concours de grande qualité. Vous nous aviez longuement parlé de la corrida dite « concours » et nous étions donc impatient de découvrir celle-ci (et la manière dont elle se déroule) et encore plus de découvrir les «toros» sélectionnés par les ganaderias présentes (Conde de la Corte, Cebada Gago, Conde de Mayalde, Dolores Aguirre, Hubert Yonnet, Tardieu Frères). Nous avons été conquis. Vous trouverez ci-dessous quelques liens de compte-rendu de cette corrida (qui l’expliqueront beaucoup mieux que moi) mais en quelques mots, cela a été une vraie découverte pour nous: des toros avec du trapio, des toros qui vont par eux-mêmes 4 ou 5 fois à la pique en partant de loin, des toros ne sortant pas éteints de ces nombreuses rencontres…enfin des toros bravos (je pense)!


Cette corrida a illustré d’une certaine manière vos propos et a définitivement permis d’ouvrir une nouvelle dimension de la corrida que nous n’avions su jusqu’ici percevoir.


Un grand merci encore à vous pour tout ça!!
A bientôt,



Florent


PS: nous suivons avec attention les carnets du mayoral

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