lundi 20 mai 2013

Sur un olivier perché

Javi attend le passage du taureau























IDEAL le toro nº 43 a reçu un coup de corne d’un de ses frères lors d’une lutte de pouvoir comme il y en a tant au campo.
Situé au niveau du ventre, cette blessure en plaît guère au mayoral qui avertit le vétérinaire. Ce dernier observe l’animal aux jumelles et ne juge pas la cornada grave au point de devoir l’opérer. Il s’en est fallu de quelques centimètres.

Par contre, l’inflammation est importante et il me demande de traiter le taureau avec antiinflamatoire et antibiotique. Il me signe une ordonnace avec des soins pour 5 jours.
Le premier jour, par surprise, du haut de la remorque, nous réussissons à piquer le taureau à l’aide d’une longue garrocha terminée par une seringue retractable.

Javi vient de piquer IDEAL
Le lendemain, il ne se laisse plus approcher par le tracteur. Nous parvenons néanmoins à le piquer depuis la vitre du 4x4.

A partir du troisième jour, l’animal craintif et averti ne se laisse plus aborder ni par le tracteur ni par le 4x4. Il faut pourtant continuer la cure.

La solution que nous decidons d’appliquer nous est conseillée par un vieux vacher retraité.
JAVI se perche sur un olivier avec la garrocha et attend patiemment, en silence, que le taureau veuille bien passer sous l’arbre pour l’aiguillonner avec précision. La connaissance du mayoral des habitudes de déplacement de chaque animal lorsqu’il va boire ou manger est fondamentale pour choisir la bonne planque.

La même pratique se réalisera trois jours de suite. Seule condition, changer à chaque fois d’arbre trompeur!

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