mardi 23 septembre 2014

Fin d'été meurtrier

L'été touchait à sa fin. Pleine lune impressionnante sur Gerena. L'ambiance paraissait calme à Mirandilla et pourtant ...
Pleine lune sur Gerena (Photo de Joaquin Cid Leal)

Au petit matin, triste spectacle. Jarandillo, le numéro 10, un novillo fort et dominant, qui aurait du combattre la saison prochaine en corrida, a reçu la correction suprème de ses frères.

Jarandillo

Tous ont participé au meurtre, commandés par le meneur, Espartero le taureau le plus âgé (4 ans et demi) du groupe et son lieutenant Hachero.

Espartero, le meneur, cornes en sang
La preuve, les traces de sang sur leurs cornes! Hachero s'est même abîmé la pointe de sa corne droite en fourroyant dans les tripes du malheureux Jarandillo qui ne montrera jamais sa bravoure en arène.

Hachero, la corne épointée et en sang

3 commentaires:

  1. Tristes mois passés qui ont vu tant de misère et de souffrance pour les suppliciés, braves désignés à une vindicte qui les prive de leur bravoure dans la lumière... Et pauvre mayoral accablé, son travail, sa patience et sa persévérance anéantis en quelques heures par des défis et des règlements de compte sanglants, défiant notre compréhension du monde animal.

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  2. Après la triste fin du terrible Timonero (en avril, me semble-t-il ?), voici celle de Jarandillo ...

    Malheureusement, c'est la dure "loi du milieu", il convient de faire avec, mais surtout, cela prouve bien que ces "toros" ne sont pas ces pauvres victimes "désignées", comme tentent de le faire croire les "antis" de tout poil ...

    Il ne faut pas avoir de doutes, cet événement fait malheureusement partie des lois de la nature et de la rivalité entre animaux sauvages, et c'est aussi la preuve
    de la qualité brave des taureaux de la Mirandilla ...

    Bon courage et meilleures salutations

    Vincent SIRVEN (Montpellier)

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    Réponses
    1. Ne mélangeons pas tout. Les "antis" n'ont rien à voir dans cette affaire. Chut, ne les dérangez pas.
      En l'occurence, ce pauvre novillo a bien été "désigné" comme victime, mais par ses congénères.
      Est-ce si rare dans le monde animal ?
      Mais j'ai envie de savoir : pourquoi un toro de 4 ans, chef de la tribu, se trouvait-il avec des jeunes, dont l'un apparaissait dominant ? N'était-ce pas courir le risque d'une confrontation à un moment ou à un autre ?

      Si vous aimez cet univers : lisez " Orage à Séville"

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