PERMIER TERCIO : vendredi 3 avril
Soirée organisée par le CT Torrito Aficion en présence du Mayoral Fabrice Torrito à la Bodega « Col y Toros » (10 rue Tédenat à Nîmes),
Anthony Crouzet le Président de l'association et Fabrice Torrito |
Projection du film “Marqués de Albaserrada” du programme de Canal
Plus “Paisaje Herrado”
Dernièrement, sous la direction de Carmelo López, une équipe de télévision du
prestigieux Canal + Toros Espagne, est venue tournée dans le cadre du programme
"Paisaje herrado", un documentaire sur l'élevage du Marquis d'Albaserrada,
sous forme d'un hommage à la figure emblématique de celui qui en a été le
ganadero jusqu'à sa mort en novembre 2014, José-Luís García de Samaniego.
Après la
projection du film traduit et commenté par Fabrice, celui-ci s'est laissé aller
à quelques anecdotes et a répondu aux questions de l'assistance.
Trois anecdotes nous ont particulièrement
marquées :
- La première est peut-être celle
qui a tracé la suite de l’histoire. Lorsque Fabrice a rencontré José Luis pour
la première fois il a été marqué par une déclaration du marquis qui répondait à
un torero :
« Vous dites toujours
d’un toro qu’il a plus ou moins bien « servi » lors d’une corrida.
Mais un toro n'est pas comme un serveur d'un bar qui vous apporte une limonade sur son plateau, il ne vient pas dans l’arène pour vous servir mais pour se défendre
avec les armes qui sont les siennes. C’est à vous torero de vous adapter au
toro et à sa manière de combattre »
De plus, le marquis a toujours
refusé d’afeiter les cornes de ses toros, ce lui a valu une mauvaise réputation
dans le mundillo andalou.
Cette
remarque et cet état d’esprit ont tout de suite fait que Fabrice a eu besoin de
mieux connaître cet homme et on sait la suite de l’histoire.
- La deuxième est la plus savoureuse. Après s’être connus et fréquentés un certain temps, José Luis et Maruchi ont décidé
de se marier. Le curé après leur avoir proposé une date pour cette union s’est
vu opposé un refus de la part de José Luis et obligé de repousser le mariage
car Curro Romero toréait à cette date à la Maestranza de Séville.
a La plus
émouvante et celle du jour ou dans le burladero de la placita de Mirandilla, le Marquis, sans mot dire, lui a transmis son petit carnet de notes. Ce geste
symbolique voulait dire qu'il plaçait toute sa confiance dans Fabrice pour la
suite à donner à cet élevage.
Bilan de la gestion de la ganadería six mois après la mort du Marquis
Tout d’abord il est
à noter que malgré une présence plus assidue d’ Hipólito, le neveu héritier, la Marquise a confirmé la confiance en Fabrice
comme Mayoral.
Fabrice veut
retrouver toutes les caractéristiques Pedrajas originels de l’élevage. C’est un
travail de longue haleine auquel il s'attèle au quotidien.
De plus, la jeunesse espagnole n'allant plus aux arènes, fabrice est convaincu que la conquête d’un nouveau public et la promotion de la corrida passent nécessairement par les visites au campo. Pour cela il accueille régulièrement des groupes auxquels il présente sont travail et en explique les détails et la finalité.
Je reconnais avec plaisir nombre de visages sympathiques croisés lors de votre venue de novembre sur le Campo (et le terrain de foot) de Fabrice.
RépondreSupprimerA très bientôt si vous passez par Malaga.
Abrazos
Marc