La flore de Mirandilla (III)

LES CISTES DE MIRANDILLA

CISTE À GOMME. JARA DE LAS CINCO LLAGAS. CISTUS LADANIFER.

Une des fleurs les plus spectaculaires de la garrigue de Mirandilla. 

Le nom espagnol "de las cinco llagas" fait allusion aux tâches pourpres à la base de chaque pétale qui rappellent les cinq plaies du Christ lors de sa crucifixion.

Les branches supérieures et les feuilles sont visqueuses car recouvertes d'une substance que sécrète la plante, le ladanon. Cette résine s'utilise en parfumerie et en distillerie comme fixateur.

Cette résine peut s'avérer dangereuse (intoxication) pour le bétail "non rustique".

CISTE COTONNEUX. ESTEPA BLANCA. CISTUS ALBIDUS.

Arbrisseau vivace de 50 à 80 cm, au feuillage persistant, parfois aromatique. La floraison s'étale d'avril à juin.

Les feuilles sont douces au toucher, non aromatiques, couvertes d'un duvet blanc-grisâtre très dense, qui rappelle le coton.

Les fleurs sont comme chiffonnées, comme les coquelicots. Au centre des cinq pétales roses est piqué un bouquet d'étamines oranges, qui rendent l'ensemble encore plus lumineux.

CISTE DE MONTPELLIER. ESTEPA NEGRA. CISTUS MONSPELIENSIS.

Sa floraison s'étale d'avril à juin et révèle une inflorescence en cyme unipare hélicoïde composée de fleurs formées de cinq pétales blancs parfois colorés de jaune à leur base.

Les fleurs très parfumées et riches en pollen attirent papillons et autres insectes qui permettent une bonne pollinisation.

C'est une plante dont l'utilisation est fondamentale pour coloniser les terrains dégradés et arides, en particulier sous l'action du feu. En freinant l'érosion de ces sols pauvres, elle ralentit leur désertification.