La corrida d'Albaserrada du 7 mai 1989 d'Alès fut importante à plus d'un titre.
Qu'elle ait pu avoir lieu après de nombreuses péripéties a clairement marqué l'attachement des alésiens à la corrida. Passion qui dure depuis trente ans!
Paseo devant des gradins pleins. Milian, Carretero et Palomar. |
Le combat fut âpre dans l'arène ... mais aussi dans les tribunaux.
Sept entités "animalistes", de la plus farfelue à la plus sérieuse, avaient voulu profiter de l'intérruption des spectacles tauromachiques à Alès pour porter plainte contre Richard Milian un des matadors ayant participé (et triomphé) à cette course historique et Jean Thérond le Président de l'Union Taurine Alésienne, organisatrice de l'événement. Les deux autres matadors n'étant pas inquiétés pour ne pas résider en France.
Les associations plaignantes étaient :
* la société protectrice des animaux
* la brigade de défense animale et humanitaire (relais de bêtes martyres)
* l'œuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs
* l'association catholique pour le respect de la création animale
* la ligue antivivisectionniste de France (défense des animaux martyrs)
* la ligue française contre la vivisection et l'expérimentation animale
* la ligue française des droits de l'animal
Les inculpés étaient poursuivis pour "cruauté envers animal domestique apprivoisé ou tenu en captivité, faits prévus et punis par l'article 453 du code pénal". Cet énoncé peut prêter à rire de nos jours, mais une décision contraire aux intérêts tauromachiques aurait pu être catastrophique pour la survie de la corrida.
Le 23 mars 1990, le tribunal de Grande Instance d'Alès composé des juges Avon, Cayrol et Commenge requit la relaxe des prévenus sur le fondement de l'immunité visée à l'alinéa 2 de l'article 453. Le fameux et ô combien précieux alinéa 2 ...
« la présente loi n'est pas applicable aux courses de taureaux lorsqu'une tradition ininterrompue peut être évoquée «
« la présente loi n'est pas applicable aux courses de taureaux lorsqu'une tradition ininterrompue peut être évoquée «
Et 30 ans plus tard, on a encore et toujours des anti-tout comme le CRAC et autres anti-corridas (de tristes minorités) qui tentent d'imposer leur loi !!!
RépondreSupprimerVincent Sirven (Montpellier)
Encore et encore on parle des antis "tout" qui veulent gérer nos passions A quand l'interdiction de ces manifestations qui aménent la violence, la haine ? Nous serons à Alès nous sommes libres ! Soyons nombreux à tous les spectacles de tauromachie
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