Ci-dessous, un tweet que Máximo Pérez co-présentateur des corridas sur la chaine Movistar + (anciennement Canal +) s'est permis de publier à l'issue de la corrida concours de Madrid du 15 septembre :
«Un taureau d’Albaserrada n’avait
pas été toréé à Madrid depuis juillet 2003. Vu le comportement de ce taureau du retour on peut attendre seize en de plus avant d’en revoir un »
Este es el tweet que Máximo Pérez comentarista de los festejos taurinos en el canal de Movistar + (antiguamente Canal +) se permitió publicar después de la corrida concurso de Madrid del 15 de septiembre :
“No
se lidiaba un toro de Albaserrada en Madrid desde julio de 2003. El toro del
regreso ha sido como para poder esperar otros dieciséis años”
Voici la réponse du Mayoral Fabrice Torrito à ce message (en français).
Aquí tenéis la respuesta del Mayoral Fabrice Torrito a este mensaje (en espagnol).
Il a fallu attendre quinze jours depuis la corrida concours de Madrid pour que je trouve la force morale de lire certains compte-rendus du taureau de notre élevage qui se toréa ce jour-là. Un commentaire du journaliste ( ?) Máximo Pérez me parut particulièrement humiliant et injuste.
Qui êtes-vous monsieur Máximo Pérez pour vous permettre d’émettre une sentence aussi grave à l’égard d’une humble famille d’éleveurs qui essaie depuis des années de lidier à nouveau un taureau brave, encasté et noble ? Qui êtes-vous pour réduire à néant l’honnêteté, la passion et les sacrifices de cette famille ?
Si vous connaissiez un peu le sujet, vous sauriez que cet objectif ne s’obtient ni en un jour, ni en un an, ni en dix ... Avez-vous pensé une seconde qu'il a été compliqué et injuste jouer notre réputation à une seule carte ?
Vous ne pouvez-vous imaginer notre état d’âme aujourd’hui à cause de l’accident souffert par Javier Cortés, torero ami de l’élevage qui d’ailleurs a démontré beaucoup plus de classe que vous lorsqu’il a mentionné le taureau qui l’a pourtant grièvement blessé.
Sachez que la responsable de l’élevage, Maruchi Benjumea et moi-même allons poursuivre ce complexe sacerdoce d’élever un taureau brave. Je vous rappelle le slogan du titre nobiliaire du Marquis d’Albaserrada : « mon épée se brisera, mais ma foi ne manquera pas ».
Vous êtes le bienvenu à la finca Mirandilla à Gerena, afin que nous vous montrions notre façon de lutter au quotidien pour cette folie qui consiste à créer un taureau de combat au 21º siècle, sans jamais renier notre philosophie,
Et je vous prie s’il vous plait de savoir tempérer vos commentaires, de même que vous avez démontré savoir le faire parfaitement lorsque vous jugez d’autres élevages !
Han tenido que pasar quince días
de la corrida concurso de Madrid para que encuentre fuerza moral para leer
algunas reseñas del toro de nuestra ganadería que se lidió ese día. Un
comentario del Señor Máximo Pérez me pareció muy vejatorio y carente de cualquier
sentimiento.
¿Quién es usted Señor Máximo
Pérez para permitirse sentenciar así a una humilde casa ganadera que lleva años
intentando volver a sacar a la plaza un toro bravo, encastado y noble? ¿Quién
es usted para tirar por los suelos la honestidad, la entrega y los sacrificios
de esa familia?
Si supiera usted un poquito del
tema, sabría que no es tarea de un día, ni de un año, ni de diez … ¿Se ha
puesto usted a pensar lo complicado e injusto que ha sido jugársela a una sola
carta como nos ha ocurrido?
No se puede usted imaginar en qué
estado de ánimo nos encontramos ahora mismo por el percance sufrido por Javier
Cortés, torero amigo de la casa que por cierto ha tenido muchísima más clase que
usted a la hora de mencionar al toro que le hirió gravemente.
Que sepa usted que la ganadera
Maruchi Benjumea y yo mismo vamos a seguir luchando en ese tan difícil sacerdocio
de criar un toro bravo. Le recuerdo el lema del título nobiliario del
Marquesado de Albaserrada : “Esta espada quebrará más mi fe no faltará”.
Será usted bienvenido cuando lo
desee en la finca Mirandilla en Gerena para que le enseñemos nuestra forma de
luchar en el cotidiano con esa locura que consiste criar un toro bravo en el
siglo 21, sin desviarnos nunca de nuestra filosofía.
¡Y por favor, le agradecería un
poquito de temple y mano izquierda en sus comentarios, los mismos que ha
demostrado ser capaz de tener a la hora de valorar otras ganaderías!
Fabrice Torrito, Mayoral de la
ganadería del Marqués de Albaserrada.
Tres belle reponse sans haine ni violence qui j'espère ramènera ce critique dans le monde réel de l'élevage propre et sincére.
RépondreSupprimerEncore un qui s'est rêvé torero, et qui n'y est pas parvenu. Encore un qui admet que l'on nous présente des cartels sur lesquels ne sont mentionnés que les hommes, et non pas les toros !
RépondreSupprimerEncore un qui ne paie pas ses places. Encore un qui enfonce un peu plus la corrida avec ses commentaires de collaborateur.
Heureusement que tu sais réagir sans haine Fabrice, (je ne dit pas que ce soit facile), c'est la seule solution. Je trouve qu'il faudrait que nous puissions tous revoir la course, et l'analyser phase par phase, a froid, et la lui détailler. Il se souviendrait peut être que les plus belles piques ont été celles données à l'Albaserrada !
Bises à tous
Fabrice, ta classe et ta retenue contrastent avec l'imbécilité du commentateur dont j'ai déjà oublié le nom alors que je n'oublierai jamais les moments que je passe à Mirandilla !
RépondreSupprimerÀ très vite avec tous mes ami-e-s de Col Y Toros !
Biz
Suivre son chemin ( même si ce n'est pas le plus facile ) n est pas donné à n importe qui. Ils ne manquent pas les donneurs de leçon.Tu es sur la bonne voie. Le meilleur reste à venir. Amitiés.
RépondreSupprimerTout ce qui est excessif est insignifiant alors continues ton chemin les vrais aficionados sont à tes côtés.
RépondreSupprimerFabrice Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai lu le compte rendu du commentateur dont tu te fais l'écho sur le présent blog.
Tu te devais d'une réponse et celle-ci, est mesurée même si parfois il est difficile de se contenir, la bienséance n'a pas de régles spécifiques, elle repose avant tout sur une chose essentielle, l'éducation qui sert à créer des limites, et ainsi permet de bémoliser la rancoeur évidente suscitée par de tels commentaires.
Si les réseaux sociaux sont le réceptacle, trop souvent, de propos sans fondement, avec la TV, la radio et la presse, l'auditeur capte l'information au premier degré sans aller plus loin dans son raisonnement, et c'est là que c'est encore plus grave car la tauromachie n'a vraiment pas besoin actuellement de division.
Il n'existe pas d'échelle de valeur pour déterminer les qualités taurines intrinséques d'un reporter, qui peut-être ? ne fait que répéter ce que lui a dit son voisin, ce qu'il a entendu, lu ou simplement ce qu'il a cru deviner, le danger c'est qu'il agit en tribun comme à l'époque romaine et avec ou sans pouce il tranche, fort de son aura, (passager ?) persuadé qu'il est doté d'un tel pouvoir unilatéral de décision et qu'à ce titre il est donc infaillible.
L'humilité de Javier Cortés qui connait lui les toros est sans commune mesure avec de telles affirmations, tu lui as proposé de venir à Mirandilla, osera-t-il ? qui sait ?
L'année dernière on a vu un animateur TV espagnole à la notoriété affirmée et connu pour sa position anti-corrida solliciter des professionnels taurins (des vrais) pour se faire son opinion sur la tauromachie, et contre toute attente et au grand dam des animalistes il n'a pas hésiter à inverser sa position et à faire connaitre son revirement.
Peut-être que ce donneur de leçons, dans les prés de Mirandilla en présence des toros, moins serein que devant un micro et fort de tes explications, comprendra que vouloir élever des toros de corrida repose avant tout sur un véritable sacerdoce générateur d'envie, de labeur sans faille, d'un financement aléatoire et de récompense éphémère voire inexistante ?
Acceptons en l'augure ?
Bien à toi.
Dédé
bravo Fabrice pour tant de générosité envers un personnage excessif
RépondreSupprimerle silence est le plus grand des mépris mais là tu as bien fait de répondre et quelle classe cette réponse
il a beaucoup à apprendre de toi
suerte