mercredi 23 juin 2021

Le prix fort à payer de ne pas protéger les cornes des taureaux




En une semaine à Mirandilla, 2 superbes taureaux d’Albaserrada ont subi l’impitoyable loi du plus fort.

Le taureau nº 31, Castellano, de cinq ans et demi s’est fait tué par son frère Cascabelero. Holandés, le nº 22, de quatre ans et demi s’est fait réglé son compte par trois de ses frères unis Embriagado, Idílico y Grandioso.

Dans les deux cas, ni vachers ni vétérinaire n’ont pu faire quoi que ce soit pour l’éviter. Les coups de cornes étaient mortels.

Quel coup dur pour l’éleveur et son mayoral. Quel sentiment d’impuissance. Cinq longues années de sacrifice pour rien. Ne parlons même pas de la perte économique. Le plus cruel est de ne pas savoir quel caractère habitait réellement ces deux animaux.   

Cet ardu travail de sélection qui consiste à tester des nouvelles familles et expérimenter des nouveaux croisements se trouve amputée du moment de vérité de voir le résultat en piste avec beaucoup d’émotion et un immense espoir.

Et quand l’accident arrive la même interrogation qui revient. Cela faut la peine de continuer à ne pas proteger les cornes des taureaux par pur romanticisme? Quelle magnifique philosophie, mais à quel prix … Il est vrai que les taureaux aux cornes protégés se tuent également entre eux, mais dans ces deux cas présents, les coups de cornes mortels auraient très certainement été évités.

Si au moins, les organisateurs de corridas et les aficionados prenaient en compte ce respect de l’intégrité du taureau en donnant la priorité aux éleveurs “à l’ancienne” et en valorisant les ganaderías qui ne pratiquent pas cette perversité ...

Quel sentiment de solitude! Quelle rage! Quelle tristesse!

2 commentaires:

  1. Courage Fabrice, les mots sont faciles à écrire mais ne peuvent suppléer les sentiments que tu exprimes, il faut souhaiter que les entités évoqués se penchent sur ce problème, mais "notre mundillo" que tu connais si bien est plus enclin à la défense de "son pré carré" qu'à tenter de résoudre des points qui n'ont d'importance que lorsqu'ils les subissent.
    L'union fait la force dit-on, c'est certainement vrai, mais le premier mot reste un mot.
    Bien à toi.

    Dédé

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  2. Dur dur. Courage malgré toutes ces péripéties. Suerte pour Beaucaire. Amitiés

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