Quel réalisateur peut se vanter d'avoir créé trois films sur la tauromachie en France? Peu, vous en conviendrez. En fait, le seul doit bien être Jacques-Alain Raynaud qui m'a fait l'honneur de sa visite à Mirandilla il y a quelques jours.
Jacques-Alain Raynaud et fabrice Torrito |
Né dans le Tarn, grand reporter, journaliste, réalisateur de films et producteur, son œuvre très variée s'articule autour de sujets d'investigation politique (les Kurdes, le Sikkim, le Liban, le Bengla-Desh, le Dalai Lama, ...), sociale (métiers d'homme, la violence et la Passion, le geste et la clameur, ...) et sportive (Roland-Garros, 100 ans de finale, Bouclier de Brennus, ...)
Sa création tauromachique repose sur une trilogie.
En 1981, il filme en 35 m/m "Des gestes, du sable et du sang", qui conte l'histoire des deux frères Alain et Christian Montcouquiol, Nimeño I et Nimeño II. Ce documentaire obtient le 7 d'or, le Label de Qualité CNC et le sélection aux Oscars! Celle laisse rêveur! Impensable évidemment aujourd'hui...
Ce sera ensuite "Les yeux dans le noir" en 2006, qui nous fait vivre une Féria française (Béziers) de l'intérieur.
Enfin, il clôture cette trilogie en 2008, avec "Du rouge dans le noir" qu'il qualifie comme la grande histoire de la tauromachie française, depuis ses balbutiements avec Felix Robert, à l'éclosion de Nimeño II et à l'avénement de Sebastien Castella.
Approcher le mystère des taureaux d'Albaserrada pendant une matinée lui a fait avouer que s'il devait se pencher à nouveau sur la Tauromachie, cinématographiquement parlant, cela ne pourrait être que sous l'angle du TORO!
Affiche de son second film |
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