Lors du tentadero d'hier, Sebastian Castillo, novillero du Venezuela, fut l'un des nombreux maletillas a "sortir" après les toreros invités.
Ce garçon est un cas à part. Il parcourt des centaines de kilomètres, en auto-stop, de finca en finca à la recherche de l'opportunité, pour assouvir son besoin de toréer. Saveur romantique de la "tapia".
Sebastian Castillo à Mirandilla hier |
Le matin chez Miura, l'après-midi chez Gabriel Rojas. Un jour chez Cuadri ... pour rien (fausse info!) un autre chez Dolores Aguirre, Sebastian fait du campo tous les jours. Seul un coup de corne chez Prieto de la Cal l'a contraint à s'arrêter dix jours.
Malin et rusé, il se débrouille toujours pour avoir la bonne info et se trouver au bon endroit au bon moment.
Une véritable leçon d'afición. On est loin, très loin des fils à papa protégés, aux costumes de campo rutilants qui se permettent de refuser de sortir si la vache ne donne pas toutes les garanties de sécurité.
Bonne bouille d'Indien, yeux pétillants, casquette rivée sur la tête, chemise nouée, pantalons attachés très hauts, attitude altière, fier de vivre ce rêve, il respire le toreo par toutes les pores de son corps menu. L'image du maletilla au baluchon est bien celle de Sebastian!
Et ce n'est pas un taureau retors de six ans lors d'une capea incertaine, sur une place de village perdu de Castille qui va l'empêcher d'enchaîner les muletazos.
Qui sera le premier empresario espagnol ou français, à donner une opportunité plus que méritée à ce symbole de la passion taurine?
Afición, la vraie ... |
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