Javi attend le passage du taureau |
IDEAL le toro nº 43 a reçu un coup de corne d’un de ses frères
lors d’une lutte de pouvoir comme il y en a tant au campo.
Situé au niveau du ventre, cette blessure en plaît guère au
mayoral qui avertit le vétérinaire. Ce dernier observe l’animal aux jumelles et
ne juge pas la cornada grave au point de devoir l’opérer. Il s’en est fallu de
quelques centimètres.
Par contre, l’inflammation est importante et il me demande
de traiter le taureau avec antiinflamatoire et antibiotique. Il me signe une
ordonnace avec des soins pour 5 jours.
Le premier jour, par surprise, du haut de la remorque, nous
réussissons à piquer le taureau à l’aide d’une longue garrocha terminée par une
seringue retractable.
Javi vient de piquer IDEAL |
Le lendemain, il ne se laisse plus approcher par le
tracteur. Nous parvenons néanmoins à le piquer depuis la vitre du 4x4.
A partir du troisième jour, l’animal craintif et averti ne
se laisse plus aborder ni par le tracteur ni par le 4x4. Il faut pourtant
continuer la cure.
La solution que nous decidons d’appliquer nous est
conseillée par un vieux vacher retraité.
JAVI se perche sur un olivier avec la garrocha et attend patiemment, en silence, que le taureau veuille bien passer sous l’arbre pour l’aiguillonner avec précision.
La connaissance du mayoral des habitudes de déplacement de chaque animal
lorsqu’il va boire ou manger est fondamentale pour choisir la bonne planque.
La même pratique se réalisera trois jours de suite. Seule
condition, changer à chaque fois d’arbre trompeur!
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