Anatolie, Turquie, ère quaternaire, il y a … 10.000 ans. Nous sommes au néolithique. Le sapiens se sédentarise. Il apprend à façonner la pierre et l’argile et peut fabriquer des outils. Il devient agriculteur et a besoin de force pour tracter sa charrue. Il a pour habitude de chasser un bovin très volumineux, de robe grise qui vit dans la steppe voisine.
Il décide alors de domestiquer cet animal pour utiliser sa puissance dans sa tâche agraire. Il s’agit de la première tentative de domination de l’homme sur un bovin sauvage.
Afin de tempérer son caractère, le rendre docile et apte au dressage, il réalise l’ablation des testicules. Le taureau ainsi châtré devient un … bœuf. Cette pratique est couramment utilisée de nos jours : chapons, hongres ou moutons, sont des conséquences d’orchidectomies.
Le bœuf est aujourd’hui un animal fondamental des fermes du monde entier. Il laboure la terre, tire les attelages, est engraissé pour produire de succulentes entrecôtes, … et en plus ne se plaint jamais de ce changement brutal de condition. Il est vrai que privé de testostérone, comment pourrait-il se mettre en colère?
Au campo, le buey* a une importante primordiale : il est l’élément tranquillisant dans les enclos et le guide qui va canaliser les taureaux de combat. La manade de mansos* les encadre depuis l’époque où les bêtes se rendaient “à patte” aux corridas, parcourant des centaines de kilomètres sur les drailles de transhumance. Connu comme cabestro*, il peut être noir et blanc, roux et blanc, châtain, gris ou blanc.
Socrate est le fils d’une vache domestique berrenda en negra* et d’un taureau de race brave d’Albaserrada. Sa robe est noire. C’est un croisé. De demi-race, semi-brave, son caractère n’est pas idoine pour la corrida. La décision est prise par le mayoral : il deviendra un bœuf de travail.
L’opération s’est bien passée (voir vidéo en bas d’article, en ôtant le son pour les oreilles chastes…) Profitant de l’anesthésie, on l’a marqué au fer de la ganadería et du numéro 1. Un cencerro* lui a été accroché autour du cou. Il va maintenant falloir une bonne année de travail aux vachers pour inculquer son rôle à Socrate. D’abord, reconnaître son nom, puis, obéissant aux ordres, entrer dans les corrals, sortir d’un enclos, récupérer un taureau échappé, …
Formant équipe avec Aristote et Platon, les deux bœufs d’expérience de la ferme, gageons que ce trio philosophique va apporter sur Mirandilla l’apaisante sagesse dont elle a besoin.
Il décide alors de domestiquer cet animal pour utiliser sa puissance dans sa tâche agraire. Il s’agit de la première tentative de domination de l’homme sur un bovin sauvage.
Afin de tempérer son caractère, le rendre docile et apte au dressage, il réalise l’ablation des testicules. Le taureau ainsi châtré devient un … bœuf. Cette pratique est couramment utilisée de nos jours : chapons, hongres ou moutons, sont des conséquences d’orchidectomies.
Le bœuf est aujourd’hui un animal fondamental des fermes du monde entier. Il laboure la terre, tire les attelages, est engraissé pour produire de succulentes entrecôtes, … et en plus ne se plaint jamais de ce changement brutal de condition. Il est vrai que privé de testostérone, comment pourrait-il se mettre en colère?
Au campo, le buey* a une importante primordiale : il est l’élément tranquillisant dans les enclos et le guide qui va canaliser les taureaux de combat. La manade de mansos* les encadre depuis l’époque où les bêtes se rendaient “à patte” aux corridas, parcourant des centaines de kilomètres sur les drailles de transhumance. Connu comme cabestro*, il peut être noir et blanc, roux et blanc, châtain, gris ou blanc.
Socrate est le fils d’une vache domestique berrenda en negra* et d’un taureau de race brave d’Albaserrada. Sa robe est noire. C’est un croisé. De demi-race, semi-brave, son caractère n’est pas idoine pour la corrida. La décision est prise par le mayoral : il deviendra un bœuf de travail.
L’opération s’est bien passée (voir vidéo en bas d’article, en ôtant le son pour les oreilles chastes…) Profitant de l’anesthésie, on l’a marqué au fer de la ganadería et du numéro 1. Un cencerro* lui a été accroché autour du cou. Il va maintenant falloir une bonne année de travail aux vachers pour inculquer son rôle à Socrate. D’abord, reconnaître son nom, puis, obéissant aux ordres, entrer dans les corrals, sortir d’un enclos, récupérer un taureau échappé, …
Formant équipe avec Aristote et Platon, les deux bœufs d’expérience de la ferme, gageons que ce trio philosophique va apporter sur Mirandilla l’apaisante sagesse dont elle a besoin.
Manso, buey, cabestro : bœuf
Berrenda en negra : robe noire et blanche
Cencerro : sonnaille
c'est fort...peut être rajouter que cette vidéo peut heurter certaines sensibilités...
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